Entourés d’invités, Bruno Guillon et André Manoukian se replongent dans les années 1970 et 80 ce vendredi à 21h05 sur France 3 dans «Les Enfants de la musique». C’est l’occasion de revoir des chanteurs un peu oubliés comme François Valéry.
À 66 ans, il a décroché son dernier gros tube en 1989 avec «Aimons-nous vivants» et vendu près de trente millions d’albums. Remis en selle grâce à la tournée Âge Tendre et Tête de Bois, après des affaires judiciaires dont il a été blanchi et une dépression, l’auteur de tubes («Emmanuelle», «Elle danse Marie», «Dream in Blue» avec Sophie Marceau…) enchaîne les galas.
«Ma popularité est toujours là. Les gens m’aiment bien. J’ai eu des titres qui ont marqué au moins deux ou trois générations. Pour moi, la vie est surtout une bouteille à moitié pleine. J’ai été gâté et je le suis encore», a-t-il résumé.
Dès le début des années 1990, François Valéry a composé des musiques de films et de sagas télé («Les Grandes marées», «Sous le soleil»…). Il a aussi signé le premier succès de Patrick Fiori («Mama Corsica»).
Sa carrière de chanteur avait démarré en 1974 grâce à Mike Brant, qui avait plaidé en sa faveur auprès de son producteur. Pour son pseudo – il s’appelle Jean-Louis Mougeot -, les prénoms des deux candidats à l’élection présidentielle de l’époque (François Mitterrand et Valéry Giscard d’Estaing) ont fait l’affaire.
Cet article est paru dans le Télépro du 22/4/2021
