La sobriété a changé leur vie !

Ben Affleck, qui n’a jamais caché ses soucis de boisson, a confié avoir eu besoin de temps pour les admettre. «Mais c’était essentiel !» De son côté, Jennifer Lopez ne boit pas une goutte d’alcool ! © Getty Images

700.000 Belges boivent dangereusement, c’est plus que la moyenne européenne. L’excès n’épargne pas les stars. Certaines l’ont néanmoins banni de leur vie.

Janvier, mois sans alcool, est suivi par plusieurs pays européens, dont la Belgique. Avec 12 litres d’alcool pur absorbés par an et par habitant, notre pays se classe au-delà de la moyenne… alors que les pays européens sont déjà les plus gros consommateurs au monde. Triste record. Car, bien que partie intégrante de notre culture, de notre patrimoine et de nos traditions, synonyme d’événements festifs, l’alcool est un poison qui affecte gravement la santé d’au moins 6 % de la population.

Arrêter de se saboter

Et pour se sortir d’une spirale infernale, il faut d’abord en prendre conscience. Comme en témoigne Bradley Cooper dans GQ, qui a décidé d’affronter le problème à 29 ans : «J’ai senti que j’étais en train de saboter ma vie et mon potentiel artistique ! La meilleure chose à faire était d’embrasser qui je suis, accepter mes qualités et mes défauts, et puis faire le maximum pour combattre ces derniers.» Jada Pinkett Smith a, elle aussi, eu une révélation : «Seule à la maison, j’allais entamer une troisième bouteille de vin ! Je me suis rendu compte que j’étais au creux de la vague…» C’est en conduisant son fils à l’école, un matin, qu’Anne Hathaway a réalisé qu’elle avait «encore la gueule de bois ! J’aurais pu mettre mon enfant en danger !» Et de confier à l’animatrice Ellen DeGeneres : «Je ne bois plus tant que mon fils vivra dans ma maison et aura besoin de moi. Et j’espère continuer sur cette voie ensuite.»

Goutte d’eau

Le déclic est parfois insolite. Pour Miley Cyrus, 29 ans, ce fut une intervention chirurgicale, comme elle l’a confié à Variety : «En 2019, j’ai subi une opération aux cordes vocales. Les restrictions postopératoires ont été le catalyseur de ma sobriété. Ce régime strict est devenu un choix de vie, un engagement pour une existence saine qui comprend aussi un régime végétalien et sans gluten. Cela a tellement d’avantages ! Je n’ai plus de gueule de bois et je me réveille en étant à 100 % de mes capacités !» Pour Rumer, la fille de Bruce Willis et Demi Moore, la décision de devenir sobre a été… une bonne résolution de Nouvel An. «Je n’ai pas bu de tout le mois de janvier, j’ai juste décidé de continuer !», a-t-elle confié à People.

Traitement de choc

Addict à la cocaïne et à l’alcool pendant cinq ans, Naomi Campbell, comme d’autres célébrités, a eu le courage de s’inscrire dans un centre de désintoxication. «Demander de l’aide médicale, mais aussi psychologique, n’est pas une honte», a-t-elle dit au Guardian. «Depuis 2013, j’en ai fini avec tout ça. J’ai plus d’énergie, je m’amuse plus que lorsque je buvais : je peux sortir très tard, me lever fraîche et avoir le sourire !» Un combat que Robert Downey Jr. comprend, après ses longues années de cure. Comme il le confie dans Vanity Fair : «Le premier pas, c’est de reconnaître l’importance du déni pour devenir mentalement plus solide.» Pour sa part, Brad Pitt n’a pas hésité à rejoindre les Alcooliques Anonymes. «Je ne voulais plus vivre de cette façon», a-t-il confié au New York Times. «Aller aux réunions des AA a été une expérience cathartique. C’est un espace sûr, sans jugement. On se sent léger et soutenu, sans culpabiliser.»

Amendes honorables

Certains sont cependant conscients que cette lutte contre l’addiction et contre soi-même est un équilibre fragile. Et le savoir les rend plus forts. Tom Hardy, le héros de «Venom», a cru très jeune trouver une béquille dans l’addiction. Après des soucis de santé et une cure de désintox, il a révélé à GQ en 2015 : «Maintenant, je suis sobre, mais je reste vigilant. Il suffit d’un peu de relâchement pour chuter à nouveau.» L’acteur et cinéaste Ben Affleck, qui n’a jamais caché ses soucis d’alcoolisme, s’est montré assagi dans le New York Times, en 2020 : «Il m’a fallu beaucoup de temps pour admettre que j’étais alcoolique. Mais c’était essentiel. Il faut être honnête avec soi et les autres.»

Cet article est paru dans le Télépro du 20/01/2022.

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