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La radio K.I.F continue de s’agrandir
Après Bruxelles et Namur, K.I.F arrive dans le Hainaut. Il est possible d’écouter la radio sur le 105.2 FM à Charleroi, et en DAB+ à Charleroi, Mons et La Louvière.
Rencontre avec Fabien Schenkels, directeur général de K.I.F.
K.I.F prend de l’ampleur en s’installant dans le Hainaut. Qu’est-ce que cela change dans votre développement ?
La musique urbaine (hip-hop, rap & RnB) est le style musical le plus écouté au monde depuis des années, mais aucune radio en Belgique francophone n’était dédiée à ce format. Depuis 2006, K.I.F comble ce vide à Bruxelles en étant le porte-voix de cette culture. Notre développement dans d’autres provinces, dont le Hainaut, est une évolution naturelle qui nous permet de toucher un public encore plus large et de renforcer notre position de première radio urbaine en Belgique. Cette expansion confirme notre mission : proposer une radio qui reflète les goûts et les attentes des passionnés de musique urbaine.
Est-ce encore facile d’attirer les jeunes à écouter la radio ?
Oui, car K.I.F apporte une véritable différence : proposer un contenu exclusif, en direct, et proche de son audience.
Nous parlons le langage des jeunes, nous diffusons la musique qu’ils aiment et nous sommes présents sur les plateformes qu’ils utilisent au quotidien. K.I.F, c’est bien plus qu’une simple radio : c’est une marque, une communauté, et surtout pas un simple robinet à musique sans âme. C’est en restant connectés à notre public, en proposant du contenu unique et authentique, que nous parvenons à capter l’attention des jeunes et à les fidéliser. Alors que la plupart des radios délaissent cette génération pour séduire un public plus âgé, nous en faisons notre priorité.
Il existe peu de directs dans votre grille d’antenne. Cela coûte trop cher de faire du direct ?
Même si certaines émissions sont enregistrées, elles le sont dans des conditions proches du direct, avec des news fraîches, de sorte que cela ne s’entende pas à l’antenne. Ce choix repose à la fois sur des considérations de coûts et de logistique, mais aussi sur une volonté d’optimiser la qualité de nos contenus. Être en direct en permanence n’apporte pas toujours une réelle plus-value. Au contraire, l’enregistrement nous permet parfois de mieux préparer nos émissions, d’offrir un contenu plus structuré et plus efficace. D’ailleurs, en télévision, la majorité des programmes sont enregistrés et cela ne choque personne. L’important, c’est que les programmes enregistrés ne déforcent pas le programme.
Concernant la saison prochaine, que prévoyez-vous pour votre antenne ?
Nous comptons nous développer davantage sur le digital en proposant des contenus exclusifs, proposés actuellement uniquement en radio. Par exemple, nos interviews d’artistes sont actuellement conçues dans un format purement radio. Nous souhaitons désormais les adapter et les enrichir pour le digital, afin de toucher un public encore plus large et viser un public encore plus jeune qui est davantage présent sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, nous travaillons depuis plusieurs années sur un projet ambitieux : créer l’équivalent belge d’un «Planète Rap» (ndlr : l’émission emblématique de Skyrock en France), afin de mettre encore plus en avant les artistes belges et leur offrir une véritable vitrine. L’objectif est de renforcer notre rôle de tremplin pour la scène urbaine locale et d’affirmer K.I.F comme LA plateforme incontournable pour cette culture en Belgique.
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