Après le déballage au sein de l’industrie cinématographique hollywoodienne, c’est au tour des femmes, de toutes les femmes sur les réseaux sociaux, d’exprimer leurs situations de harcèlements et/ou d’agressions sexuelles dont elles sont victimes. Suite au scandale Weinstein, les langues se délient et les mentalités et les attitudes pénalement illégales (faut-il encore le rappeler ?) sont misent en lumière.
Le premier tweet #balancetonporc a été publié le vendredi 13 octobre par la journaliste de «La Lettre de l’audiovisuel» Sandra Muller. Il appelle les femmes à raconter leurs situations de harcèlements dont elles sont victimes au quotidien.
#balancetonporc !! toi aussi raconte en donnant le nom et les détails un harcèlent sexuel que tu as connu dans ton boulot. Je vous attends
— Sandra Muller (@LettreAudio) 13 octobre 2017
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Depuis, des milliers de messages reprenant ce hashtag ont envahi Twitter. Un hashtag qui pourrait être perçu comme un déballage public malsain, voire diffamatoire. Mais en y regardant bien, une majorité des tweets ne citent nommément aucune personne, et appellent surtout à une meilleure éducation autour du phénomène, où c’est souvent la victime qui est pointée du doigt, plutôt que le harceleur.
Alors on aimerait y voir, dans cette initiative, un changement sociétal où le courage des femmes (mais aussi des hommes) de parler du harcèlement sexuel serait enfin reconnu. Mais pour que l’expression ne soit pas veine encore faut-il l’entendre et surtout l’écouter.
Jérôme Grogna
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