L.E.J a enflammé l’Ancienne Belgique ce lundi

L.E.J a enflammé l'Ancienne Belgique ce lundi
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Après avoir sorti son second opus «Poupées russes» en mai dernier, le trio L.E.J a entamé une tournée dans toute la France. Ce lundi, c’est à Bruxelles que les artistes ont fait escale.

Le phénomène L.E.J, c’est un buzz sur internet en 2015, deux albums (un de reprises, l’autre de compositions personnelles) et deux tournées dans plusieurs pays. Suite à leur premier concert à la Madeleine en 2016, les trois jeunes femmes étaient de retour pour présenter leur dernier disque au public belge.

«C’est le phénomène qu’on aime…»

En ouvrant le show au milieu du public sur le titre «Le Buzz», Lucie, Elisa et Juliette traversent la foule en chantonnant. Une fois arrivées sur scène, les trois interprètes entament alors une performance vocale et un show de lumières de plus d’une heure et demi.

Les paroles implicites du titre expliquent le buzz sur internet qui les a fait connaitre en répétant : «c’est le phénomène qu’on aime, c’est le phénomène qui gêne. Ils n’ont qu’un mot à la bouche, le buzz par-ci, le buzz par-là. Pour l’un c’est plus collant qu’une mouche, pour l’autre ce n’est qu’un appât».

Une tournée subtilement arrangée

Le perfectionnisme semble être de mise pour cette tournée. Avec une mise en scène travaillée, des chansons réarrangées pour le live et une performance vocale audacieuse, les trois femmes ont emporté les fans dans leur univers. Le trio passe de reprises entraînantes comme «Can’t hold us» de Macklemore à leurs compositions plus textuellement travaillées, avec «Le Verbe» notamment.

Sur la scène, nous retrouvons de vrais instruments comme une contrebasse, une batterie ou encore un saxophone mais aussi des instruments électroniques ! Les trois jeunes femmes n’ont aucun mal à passer de l’un à l’autre pour présenter une musique exclusivement live et pour le plus grand bonheur des oreilles du public.

Une énergie débordante et communicative

Au rythme des pads (instruments électroniques que l’on retrouve à gauche, au centre et à droite de la scène), les fans ont dansé et chanté sur les plus grands tubes du groupe. Le spectacle est bercé par leur énergie débordante et communicative.

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Entre les aller-retours dans la fosse, les jeux avec les spectateurs et leurs danses, les trois artistes ne se reposent pas, hormis sur «La Marée» qu’elles interpréteront sans micro ! Un échange avec le public suivi par quelques minutes d’émotions après que celui-ci ait chanté la fin du morceau. Une sorte de déclaration de la part des Belges à L.E.J pour confirmer leur adoption par notre pays.

Olivier Desmet

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