À 18 ans, le vainqueur du télécrochet de TF1 sort son premier album, «Color Gitano».
Vous évoquez vos racines et vos valeurs dans «Color Gitano». Une façon de résumer votre philosophie de la vie ?
Il y a tant de clichés sur les gitans que j’avais peur de compliquer les choses en me présentant à «The Voice». Comme les gens m’ont soutenu très vite, j’ai voulu chanter la fierté de mes origines, évoquer le sens du respect et du lien familial. À travers cet album, je me présente comme je suis.
Vous êtes le 1er gagnant à vous imposer dans les hit-parades, avec de la pop gipsy…
Nous avons bossé dur pour que l’album sorte très vite après «The Voice». Je constate que la jeune génération ne connaît pas les Gipsy Kings. Je mélange du flamenco et de la pop. Cette musique me parle depuis toujours. Je suis heureux qu’elle attire un large public.
Vous répétez souvent qu’il faut garder la tête froide. C’est le risque de ce métier ?
Oui, je reste cool. La popularité a des côtés compliqués, mais ce n’est pas dur d’avoir la tête sur les épaules. En vacances ou sur le chemin du retour à la maison, partout, on ne peut pas refuser une photo. Mais il n’est pas question qu’on me porte aujourd’hui ma guitare. Je suis bosseur et je ne donne pas ma confiance à tout le monde. Je le dois à mon père, chanteur et musicien. Je suis fan de lui, comme de Luis Mariano et Aznavour.
Entretien : Caroline GESKENS
Découvrez la suite de cette interview dans Télépro, en librairies dès ce mardi 28 octobre 2014
Kendji se produira le 28 février 2015 à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve et le 27 juin au Cirque Royal.
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