Jeremstar : «Dans mon livre, Jeremy s’est plus dévoilé que Jeremstar !»
Ce samedi, Jeremstar a rencontré ses fans belges à la Médiacité de Liège lors d’une séance de dédicace de son dernier livre «La Vérité, toute la vérité». Un ouvrage dans lequel le blogueur et ancien chroniqueur dans l’émission «Les Terriens du dimanche !» revient sur l’affaire de cyberharcèlement qu’il a subi. Nous l’avons interviewé pour lui poser toutes nos questions lors d’un entretien franc et sincère.
Aujourd’hui tu fais ton come-back en Belgique, qu’est-ce que ça te fait de retrouver ton public belge ?
Je suis hyper content de venir en Belgique parce qu’à chaque fois, le public est très sympathique. Je suis venu en période d’examens, du coup il y a moins de monde que d’habitude parce qu’il y en a beaucoup qui révisent. Mais beaucoup de personnes sont quand même présentes. J’en ai bien pour trois ou quatre heures, là. C’est toujours un plaisir, j’attendais cette date avec impatience donc je suis très heureux.
Dans ce livre tu ne parles que de «La Vérité, toute la vérité», tu te dévoiles donc totalement. N’est-ce pas compliqué après avoir vécu un tel scandale ? N’aurais-tu pas envie justement de te préserver davantage en t’exposant ?
Non, si j’ai choisi de faire ce livre c’était justement pour expliquer tout ce qui s’était passé parce qu’il y avait encore des gens qui se posaient des questions. C’était aussi important, comme une thérapie, de poser toute l’histoire sur papier. Le livre m’a permis d’aider pas mal de jeunes, je me suis servi de mon expérience et de mon histoire pour pouvoir faire avancer les choses et aider ceux qui sont victimes de harcèlement. J’ai été reçu suite et grâce à ce livre par le gouvernement, par le Ministre, j’ai reçu le soutien de Brigitte Macron, donc c’était très important. Maintenant, je me préserve, j’ai surtout fait du tri dans mon entourage, dans les personnes qui étaient néfastes et qui me portaient préjudice. Il y a certaines choses que je n’expose plus, j’ai un peu pris des distances avec certaines choses de ma vie, mais dans tous les cas, c’était important pour moi de revenir.
As-tu toujours des pressions aujourd’hui ? As-tu peur qu’un nouveau bad buzz éclate ?
Non, je pense que des événements comme cette histoire, ça n’arrive qu’une fois dans une vie. Maintenant, j’ai toutes les cartes et les clefs pour pouvoir gérer si jamais une affaire de cyberharcèlement venait à se reproduire.
On sait déjà que tu vas faire «Fort Boyard» cet été, aurais-tu d’autres projets à la télé sur une chaîne comme TF1 ? Pourrait-on te voir dans «Danse avec les stars» ?
«Fort Boyard», c’était génial, j’ai hâte que ce soit diffusé. C’est vrai que tout le monde me parle de «Danse avec les stars», j’adorerais faire cette émission. C’est peut-être l’un des seuls programmes que j’accepterais de faire parce que je n’ai plus trop envie de faire de la télé. J’adore la danse, j’espère vraiment y participer. Pour l’instant, je n’ai pas eu de proposition mais je ne démarche pas forcément non plus la chaîne. Je n’ai pas spécialement de projets en télé, je prépare surtout un one man show, ce qui va me prendre une bonne année.
Entretien : Olivier Desmet
Photos : Mara Zoda
Dans ce livre, tu t’excuses d’avoir fait de la téléréalité un de tes sujets de prédilection, pourtant tu as toujours été clair sur ce point : tu voulais sensibiliser ces jeunes à la réalité et aux dangers de la téléréalité. Pourquoi revenir sur cette volonté en t’excusant ?
Je ne m’excuse pas d’avoir sensibilisé les jeunes mais il est vrai que pendant longtemps je me suis inscrit comme un dénonciateur de la téléréalité. Je la critiquais, la commentais et surtout je pointais les dangers pour montrer aux jeunes qu’il fallait faire attention. Je me suis excusé effectivement dans ce livre, j’ai fait un mea culpa sur le fait d’avoir entretenu et participé à un système de délation, de haine, de clash qui finalement m’est revenu en pleine tête. Aujourd’hui avec cette polémique, je me rends compte que je suis la victime d’un système auquel j’ai moi-même contribué. Je me suis excusé d’avoir porté la jeunesse vers des choses un peu vulgaires et je suis content aujourd’hui de l’élever vers quelque chose de plus positif même si je ne crache pas dans la soupe non plus.
Sur quels thèmes voudrais-tu «élever» cette jeunesse ?
J’aimerais parler de la lutte contre le harcèlement, le respect, l’utilisation des réseaux sociaux… J’essaye de leur parler de choses plus intéressantes que des histoires de prothèses ongulaires ou de silicone.
Aujourd’hui, où en sont tes relations avec toutes les personnalités du groupe Canal (Hanouna, Ardisson…) ?
Ardisson a été un des seuls à me soutenir durant la polémique, je l’en remercie. On est toujours en contact, il a vraiment été un soutien incroyable. En revanche, la chaîne C8 a été exécrable et m’a vraiment jeté du jour au lendemain sans respecter la présomption d’innocence donc je suis quand même en colère. Concernant Cyril Hanouna, je n’ai pas trop aimé certaines de ses manières de faire. On va dire que c’est un petit peu tendu pour l’instant.
Quelles sont les manières de faire que tu n’as pas aimé chez Cyril Hanouna ?
Comme je l’explique dans le livre, il m’a fait du chantage. Il n’a pas apprécié que je passe avant dans «Quotidien» et pas dans son émission. Il a annoncé en direct que j’étais viré alors que ce n’était pas du tout lui mon employeur… Avec tout ce qui s’est passé, j’ai trouvé que c’était un peu jeter la pierre sur quelqu’un qui est déjà à terre. Ce n’était pas franchement très beau.
As-tu toujours des pressions aujourd’hui ? As-tu peur qu’un nouveau bad buzz éclate ?
Non, je pense que des événements comme cette histoire, ça n’arrive qu’une fois dans une vie. Maintenant, j’ai toutes les cartes et les clefs pour pouvoir gérer si jamais une affaire de cyberharcèlement venait à se reproduire.
On sait déjà que tu vas faire «Fort Boyard» cet été, aurais-tu d’autres projets à la télé sur une chaîne comme TF1 ? Pourrait-on te voir dans «Danse avec les stars» ?
«Fort Boyard», c’était génial, j’ai hâte que ce soit diffusé. C’est vrai que tout le monde me parle de «Danse avec les stars», j’adorerais faire cette émission. C’est peut-être l’un des seuls programmes que j’accepterais de faire parce que je n’ai plus trop envie de faire de la télé. J’adore la danse, j’espère vraiment y participer. Pour l’instant, je n’ai pas eu de proposition mais je ne démarche pas forcément non plus la chaîne. Je n’ai pas spécialement de projets en télé, je prépare surtout un one man show, ce qui va me prendre une bonne année.
Entretien : Olivier Desmet
Photos : Mara Zoda
Tout s’est enchaîné très vite dans ton histoire. Comment as-tu fait pour gérer autant d’informations ?
Je n’ai pas trop regardé parce que c’était beaucoup trop violent sur internet, ça a été une période assez difficile. J’ai traversé une dépression et j’étais vraiment très, très mal. Je n’ai pas trop compris comment du jour au lendemain tout pouvait s’écrouler comme ça. Je pensais que je n’allais jamais arriver à revenir et pour finir, je me rends compte que je suis revenu plus fort, avec une nouvelle maturité et avec des gens qui me soutiennent encore plus qu’avant. Il est vrai que sur le moment, c’était difficile donc j’ai choisi de me retirer des réseaux sociaux. J’ai réglé l’affaire avec mon avocate puisque la justice se fait dans un tribunal et pas sur les réseaux sociaux !
Tu dis qu’avant que le scandale n’éclate, tu nourrissais «d’historiettes futiles un personnage égoïste et outrancier». Le public n’avait donc pas accès à la vraie et sincère personnalité de Jeremstar ?
Oui, c’est vrai qu’avant j’étais beaucoup dans la décadence, dans la démesure… C’était un peu too much. Je ne me rendais pas compte, j’étais un peu pris dans ce tourbillon de notoriété, de médiatisation. Je livrais beaucoup moins Jérémy. À travers ce livre, c’est beaucoup plus Jérémy qui s’est dévoilé que Jeremstar et donc c’est vrai que cette polémique m’aura aidé à me dévoiler un peu plus, à livrer mes petits points faibles, mes faiblesses et mes souffrances.
Dans ce livre, tu t’excuses d’avoir fait de la téléréalité un de tes sujets de prédilection, pourtant tu as toujours été clair sur ce point : tu voulais sensibiliser ces jeunes à la réalité et aux dangers de la téléréalité. Pourquoi revenir sur cette volonté en t’excusant ?
Je ne m’excuse pas d’avoir sensibilisé les jeunes mais il est vrai que pendant longtemps je me suis inscrit comme un dénonciateur de la téléréalité. Je la critiquais, la commentais et surtout je pointais les dangers pour montrer aux jeunes qu’il fallait faire attention. Je me suis excusé effectivement dans ce livre, j’ai fait un mea culpa sur le fait d’avoir entretenu et participé à un système de délation, de haine, de clash qui finalement m’est revenu en pleine tête. Aujourd’hui avec cette polémique, je me rends compte que je suis la victime d’un système auquel j’ai moi-même contribué. Je me suis excusé d’avoir porté la jeunesse vers des choses un peu vulgaires et je suis content aujourd’hui de l’élever vers quelque chose de plus positif même si je ne crache pas dans la soupe non plus.
Sur quels thèmes voudrais-tu «élever» cette jeunesse ?
J’aimerais parler de la lutte contre le harcèlement, le respect, l’utilisation des réseaux sociaux… J’essaye de leur parler de choses plus intéressantes que des histoires de prothèses ongulaires ou de silicone.
Aujourd’hui, où en sont tes relations avec toutes les personnalités du groupe Canal (Hanouna, Ardisson…) ?
Ardisson a été un des seuls à me soutenir durant la polémique, je l’en remercie. On est toujours en contact, il a vraiment été un soutien incroyable. En revanche, la chaîne C8 a été exécrable et m’a vraiment jeté du jour au lendemain sans respecter la présomption d’innocence donc je suis quand même en colère. Concernant Cyril Hanouna, je n’ai pas trop aimé certaines de ses manières de faire. On va dire que c’est un petit peu tendu pour l’instant.
Quelles sont les manières de faire que tu n’as pas aimé chez Cyril Hanouna ?
Comme je l’explique dans le livre, il m’a fait du chantage. Il n’a pas apprécié que je passe avant dans «Quotidien» et pas dans son émission. Il a annoncé en direct que j’étais viré alors que ce n’était pas du tout lui mon employeur… Avec tout ce qui s’est passé, j’ai trouvé que c’était un peu jeter la pierre sur quelqu’un qui est déjà à terre. Ce n’était pas franchement très beau.
As-tu toujours des pressions aujourd’hui ? As-tu peur qu’un nouveau bad buzz éclate ?
Non, je pense que des événements comme cette histoire, ça n’arrive qu’une fois dans une vie. Maintenant, j’ai toutes les cartes et les clefs pour pouvoir gérer si jamais une affaire de cyberharcèlement venait à se reproduire.
On sait déjà que tu vas faire «Fort Boyard» cet été, aurais-tu d’autres projets à la télé sur une chaîne comme TF1 ? Pourrait-on te voir dans «Danse avec les stars» ?
«Fort Boyard», c’était génial, j’ai hâte que ce soit diffusé. C’est vrai que tout le monde me parle de «Danse avec les stars», j’adorerais faire cette émission. C’est peut-être l’un des seuls programmes que j’accepterais de faire parce que je n’ai plus trop envie de faire de la télé. J’adore la danse, j’espère vraiment y participer. Pour l’instant, je n’ai pas eu de proposition mais je ne démarche pas forcément non plus la chaîne. Je n’ai pas spécialement de projets en télé, je prépare surtout un one man show, ce qui va me prendre une bonne année.
Entretien : Olivier Desmet
Photos : Mara Zoda
Dans ce livre, tu parles beaucoup de tes convictions et tes engagements. Tu as reçu une lettre de Brigitte Macron il y a quelques jours. Serais-tu prêt à faire de la politique ?
Non, je ne serais pas prêt à me lancer dans la politique, j’estime ne pas m’y connaître suffisamment pour me lancer là-dedans. Maintenant, si ma notoriété peut servir à rencontrer des personnes politiques pour pouvoir aider le futur projet de loi à propos de la haine sur internet, tant mieux, je suis content. J’apporte ma pierre à l’édifice donc je suis très heureux.
Tu généralises un peu en parlant de la presse et en disant qu’elle a relayé l’info jusqu’à un niveau national. As-tu aussi rencontré des médias qui t’ont soutenu ?
Oui, surtout depuis la sortie de ce livre, les médias ont compris que c’était du vent et que tout le monde s’était un petit peu emballé pour rien. Il y a des médias très bienveillants mais il y en a eu d’autres qui n’ont pas respecté la présomption d’innocence et qui, pour faire du clic et du buzz, n’ont pas hésité à écrire des titres racoleurs. J’ai d’ailleurs attaqué en justice le magazine Public qui a été beaucoup trop loin dans la calomnie. Aujourd’hui, la directrice de publication du magazine est mise en examen.
Tout s’est enchaîné très vite dans ton histoire. Comment as-tu fait pour gérer autant d’informations ?
Je n’ai pas trop regardé parce que c’était beaucoup trop violent sur internet, ça a été une période assez difficile. J’ai traversé une dépression et j’étais vraiment très, très mal. Je n’ai pas trop compris comment du jour au lendemain tout pouvait s’écrouler comme ça. Je pensais que je n’allais jamais arriver à revenir et pour finir, je me rends compte que je suis revenu plus fort, avec une nouvelle maturité et avec des gens qui me soutiennent encore plus qu’avant. Il est vrai que sur le moment, c’était difficile donc j’ai choisi de me retirer des réseaux sociaux. J’ai réglé l’affaire avec mon avocate puisque la justice se fait dans un tribunal et pas sur les réseaux sociaux !
Tu dis qu’avant que le scandale n’éclate, tu nourrissais «d’historiettes futiles un personnage égoïste et outrancier». Le public n’avait donc pas accès à la vraie et sincère personnalité de Jeremstar ?
Oui, c’est vrai qu’avant j’étais beaucoup dans la décadence, dans la démesure… C’était un peu too much. Je ne me rendais pas compte, j’étais un peu pris dans ce tourbillon de notoriété, de médiatisation. Je livrais beaucoup moins Jérémy. À travers ce livre, c’est beaucoup plus Jérémy qui s’est dévoilé que Jeremstar et donc c’est vrai que cette polémique m’aura aidé à me dévoiler un peu plus, à livrer mes petits points faibles, mes faiblesses et mes souffrances.
Dans ce livre, tu t’excuses d’avoir fait de la téléréalité un de tes sujets de prédilection, pourtant tu as toujours été clair sur ce point : tu voulais sensibiliser ces jeunes à la réalité et aux dangers de la téléréalité. Pourquoi revenir sur cette volonté en t’excusant ?
Je ne m’excuse pas d’avoir sensibilisé les jeunes mais il est vrai que pendant longtemps je me suis inscrit comme un dénonciateur de la téléréalité. Je la critiquais, la commentais et surtout je pointais les dangers pour montrer aux jeunes qu’il fallait faire attention. Je me suis excusé effectivement dans ce livre, j’ai fait un mea culpa sur le fait d’avoir entretenu et participé à un système de délation, de haine, de clash qui finalement m’est revenu en pleine tête. Aujourd’hui avec cette polémique, je me rends compte que je suis la victime d’un système auquel j’ai moi-même contribué. Je me suis excusé d’avoir porté la jeunesse vers des choses un peu vulgaires et je suis content aujourd’hui de l’élever vers quelque chose de plus positif même si je ne crache pas dans la soupe non plus.
Sur quels thèmes voudrais-tu «élever» cette jeunesse ?
J’aimerais parler de la lutte contre le harcèlement, le respect, l’utilisation des réseaux sociaux… J’essaye de leur parler de choses plus intéressantes que des histoires de prothèses ongulaires ou de silicone.
Aujourd’hui, où en sont tes relations avec toutes les personnalités du groupe Canal (Hanouna, Ardisson…) ?
Ardisson a été un des seuls à me soutenir durant la polémique, je l’en remercie. On est toujours en contact, il a vraiment été un soutien incroyable. En revanche, la chaîne C8 a été exécrable et m’a vraiment jeté du jour au lendemain sans respecter la présomption d’innocence donc je suis quand même en colère. Concernant Cyril Hanouna, je n’ai pas trop aimé certaines de ses manières de faire. On va dire que c’est un petit peu tendu pour l’instant.
Quelles sont les manières de faire que tu n’as pas aimé chez Cyril Hanouna ?
Comme je l’explique dans le livre, il m’a fait du chantage. Il n’a pas apprécié que je passe avant dans «Quotidien» et pas dans son émission. Il a annoncé en direct que j’étais viré alors que ce n’était pas du tout lui mon employeur… Avec tout ce qui s’est passé, j’ai trouvé que c’était un peu jeter la pierre sur quelqu’un qui est déjà à terre. Ce n’était pas franchement très beau.
As-tu toujours des pressions aujourd’hui ? As-tu peur qu’un nouveau bad buzz éclate ?
Non, je pense que des événements comme cette histoire, ça n’arrive qu’une fois dans une vie. Maintenant, j’ai toutes les cartes et les clefs pour pouvoir gérer si jamais une affaire de cyberharcèlement venait à se reproduire.
On sait déjà que tu vas faire «Fort Boyard» cet été, aurais-tu d’autres projets à la télé sur une chaîne comme TF1 ? Pourrait-on te voir dans «Danse avec les stars» ?
«Fort Boyard», c’était génial, j’ai hâte que ce soit diffusé. C’est vrai que tout le monde me parle de «Danse avec les stars», j’adorerais faire cette émission. C’est peut-être l’un des seuls programmes que j’accepterais de faire parce que je n’ai plus trop envie de faire de la télé. J’adore la danse, j’espère vraiment y participer. Pour l’instant, je n’ai pas eu de proposition mais je ne démarche pas forcément non plus la chaîne. Je n’ai pas spécialement de projets en télé, je prépare surtout un one man show, ce qui va me prendre une bonne année.
Entretien : Olivier Desmet
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