Le Festival Musiq’3 accueillera Gérard Depardieu au Studio 4 de Flagey les 29 et 30 novembre, pour un projet unique autour de la musique et des mots : «La Nuit nous appartient».
Accompagné du violoniste Philippe Graffin et de quelques musiciens, le comédien prêtera sa voix à des textes de Rimbaud, Verlaine et Baudelaire, Barbara, Erwin Mortier ou encore son fils Guillaume Depardieu.
Le premier concert, «La Nuit nous appartient», (vendredi 29 novembre à 18h) est construit sur l’échange entre la poésie et la musique
Avec l’aide des poètes comme Rimbaud, Verlaine, ou Baudelaire, le violoniste Philippe Graffin a conçu un voyage où la musique entre en résonance avec le texte. Au fur et à mesure que le dialogue s’installe, divers instruments se joignent à son violon pour étoffer la musicalité de ces grands textes. La deuxième partie de ce concert procède de la même manière tout en s’aventurant vers d’autres univers musicaux proches de Gérard Depardieu, comme les textes de Barbara ou Guillaume Depardieu, pour finir avec des tangos.
Le deuxième concert, construit autour du chef-d’œuvre de Camille Saint-Saëns «Le Carnaval des animaux», (dimanche 30 novembre à 11h), est dédié aux enfants et aux familles
Philippe Graffin et Gérard Depardieu aborderont leur univers avec l’histoire de «Ferdinand le petit taureau», qui ne veut pas combattre à la corrida de Madrid, une parabole sur la guerre d’Espagne (textes de Munro Leaf et Francis Blanche, musiques de Camille Saint-Saëns et Alan Ridout).
Le dernier et troisième concert, «La Nuit transfigurée», (le dimanche 30 novembre à 16h) est axé sur la nuit et la Première Guerre mondiale
Trois textes en forme de jeu de miroir : celui de «La Nuit transfigurée» de Richard Dehmel, avec le célèbre sextuor de Schoenberg, qui en retour inspira Eugène Ysaÿe pour la composition de sa pièce nouvellement redécouverte, «Harmonie du soir», sur le poème de Baudelaire, et, enfin, des extraits du roman de l’écrivain flamand Erwin Mortier, «Le Sommeil des dieux», qui seront présentés avec la musique d’Albert Huybrechts.
Ce week-end s’inscrit dans le cadre du programme de commémorations du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
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