Familles nombreuses de stars : la fête à la maison !
Certains ressentent très tôt un désir de famille nombreuse, d’autres y viennent par hasard avec bonheur. Mais aucune star, mère ou père d’une pétillante et large équipe, n’a le temps de s’ennuyer !
En période estivale, on les reconnaît tout de suite dans les transports ou sur les plages : dans un désordre joyeux où se mêlent leurs bagages ou parasols, les familles nombreuses rient, se disputent, se réconcilient et s’aiment chaque jour. Mais comment cela se passe-t-il chez les célébrités ?
Que ce soit chez les Jenner-Kardashian où la «momanager» (contraction de «mom» (maman) et «manager»), avec Kris Jenner et tous ses enfants nés de deux pères différents (Kourtney, Kim, Khloe et Robert Jr. Kardashian, Kendall et Kylie Jenner) ou chez Eddie Murphy, heureux père de dix enfants (âgés de 2 à 31 ans), tout semble bien se passer. Embarquement immédiat pour le quotidien des «VIP families».
Une vocation
Comme les anonymes, certaines célébrités affirment souvent que leur envie de construire une grande famille leur est venue parce qu’elles-mêmes ont vécu cette incroyable expérience. L’acteur Chris O’Donnell («Le Temps d’aimer») est ainsi le plus jeune de sept enfants : quatre sœurs et deux frères ! Ce qui l’a rendu, dit-il, traditionnel : «Quand j’ai dit oui à mon épouse, Caroline, en 1997, je faisais un choix : laisser de côté une vie de playboy pour une existence sérieuse et structurée.»
Les mariés sont alors devenus parents de cinq bambins : Lily (20 ans), Christopher Jr., (19 ans) Charles (16 ans), Finley, (13 ans) et Maeve (12 ans). O’Donnell aurait hérité de la «vocation» du cocon bien-être de sa mère : «Je l’ai toujours admirée pour son amour et son sens de l’organisation ! Aujourd’hui, en cas de souci, je pense aux moments où elle devait décider ce qui était le mieux pour nous. Chaque jour, je suis confronté à un défi différent avec mes propres enfants. Je me dis alors : « Que ferait maman dans ce cas ? » et je trouve la solution !»
Cultiver son jardin intérieur
«Mais je ne me plains pas !» précise Chris. «Les mômes sont ma plus grande source d’émerveillement. Dans mon jardin, le soir, avec un verre de vin à la main, regarder mes enfants s’amuser et faire les clowns est le plus beau des films !»
Pour Kevin Costner, père de sept enfants – Annie, Lily et Joe avec son ex-femme, Cindy Costner ; Liam avec Bridget Rooney ; Cayden, Hayes et Grace avec son épouse actuelle, Christine Baumgartner –, la transmission des valeurs a également été déterminante : «Ma mère et mon père m’ont parlé de ce que c’était que d’être un homme et de réussir une vie stable. Mon père s’est beaucoup sacrifié pour nous assurer mes études et celles de mon frère. C’était un ex-enfant de la Dépression, il m’a expliqué que je pouvais réaliser tout ce que je voulais dans l’existence, à condition de faire des efforts. Il m’a aussi montré qu’élever des enfants était une responsabilité et une joie immenses.»
Sacrée organisation
Chez les Beckham aussi, David et Victoria donnent la priorité à leur progéniture : Brooklyn (21 ans), Romeo (18 ans), Cruz (15 ans) et Harper (8 ans). «Pour eux, nous veillons à être des parents organisés», affirme l’ex-Spice Girl. «Nous avons toujours adapté nos horaires en fonction de leurs besoins : leur donner le bain, les conduire à l’école, surveiller les devoirs et les loisirs. Nous avons rarement été tous les deux absents en même temps. En fait, gérer une famille nombreuse, c’est comme surveiller une petite foule ! (Rire)»
Et d’ajouter : «Lorsque nous sommes tous dans notre maison de Londres, nous exigeons que le dîner ait lieu à 18 heures précises. Pour moi, c’est un moment précieux, il permet à chacun de parler de sa journée, ses projets ou ses problèmes. Et chacun apporte conseil et soutien aux autres !»
Joyeux bazar
Chez Justin Chambers, alias Alex de «Grey’s Anatomy», c’est plutôt un joyeux bazar. Avec Keisha (épousée en 1993) et leurs cinq enfants (Isabella, 26 ans, les jumeaux Maya et Kaila, 23 ans, Eva, 21 ans et Jackson, 18 ans), l’acteur reconnaît que les années de préadolescence ont été agitées : «Notre maison a été un peu comme une boîte de nuit avec de la musique forte, les copains et copines, les allées et venues. Mais nous avons toujours été décontractés. Nos enfants ont formé un petit groupe assez solidaire, même après des querelles. Quant aux hauts et bas que ma femme et moi avons connus, comme tous les couples, ils se résolvaient grâce à la force des liens unissant notre famille.»
Plus jamais seuls
C’est aussi l’amour pour leurs enfants qui a sauvé le couple de Tori Spelling et de son second époux, Dean McDermott, en pleine tempête en 2014. «Nous avons consulté un thérapeute et notre cinquième enfant, Beau Dean, nous a totalement réconciliés en 2017 !», assure l’ex-héroïne de «Beverly Hills 90210», aussi maman de Liam Aaron (13 ans), Stella Doreen (12 ans), Hattie Margaret (9 ans) et Finn Davey (8 ans).
L’actrice dit adorer son rôle de mère débordée : «Je suis amoureuse de la grossesse, j’aime être un «incubateur humain» ! J’ai toujours su que je voulais des enfants. J’apprécie plus que tout les moments où ils parlent, marchent ou vont à l’école pour la première fois. J’adore aussi les entendre dire « Maman, maman, maman », même cinquante fois d’affilée !»
Ambiance survoltée…
Quant à Angelina Jolie, bien que séparée de Brad Pitt, le père de leurs enfants naturels et adoptifs (Maddox, 18 ans, Pax, 16 ans, Zahara, 15 ans, Shiloh, 14 ans, Knox et Vivienne, 11 ans), elle gère avec le même plaisir l’ambiance survoltée à la maison. «J’ai longtemps été solitaire mais, lorsque la famille s’est agrandie, j’ai su m’habituer avec ravissement à cette énorme agitation autour de moi. Quand ils étaient plus petits, je laissais mes bambins entrer quand je prenais un bain ou venir s’amuser même si je m’étais allongée sur le canapé. Evidemment, c’est bien de profiter seule de ce genre de pause, mais ce que l’on ressent lorsque les enfants sautent, veulent qu’on joue avec eux ou que l’on regarde ce qu’ils ont dessiné est si délicieux !» Comme la cerise sur un gâteau concocté avec passion.
Satisfaction et nombreux atouts
Selon une étude menée durant cinq ans à l’Université Edith Cowan en Australie et publiée dans le Sydney Morning Herald, les familles nombreuses auraient «un indice de satisfaction de vie plus élevé.» Celles-ci se disent plus couramment contentes de leur sort et apprécient d’être submergées par les besoins et demandes de leur immense cocon.
Quant à Vivian Diller, psychologue américaine, elle explique au New Yorker : «Les enfants de grandes familles ont plus de chances d’apprendre la coopération à un âge précoce car ils doivent s’entendre avec leurs frères et sœurs, assumer plus de responsabilités pour eux-mêmes et pour leur fratrie, et doivent faire face aux crises émotionnelles de la rivalité dont ils peuvent tirer d’importantes leçons qui les aideront plus tard dans la vie.»
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 02/07/2020
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