Eddy de Pretto dévoile son premier album !

Eddy de Pretto dévoile son premier album !
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Vendredi dernier, le jeune chanteur français sortait son tout premier opus. L’occasion pour le chanteur de présenter son univers subtil et poétique.

Après un premier EP innovant et créatif, Eddy de Pretto a choisi ce mois de mars pour sortir son album «Cure». Un disque qui compte quatorze titres ainsi qu’une intro. Ces quinze pistes nous emportent dans le monde du chanteur originaire de Créteil. En abordant différents thèmes comme les stéréotypes, la virilité ainsi que la relation mère/fils.

Un univers construit autour de textes poétiques, de sons électro sans trop de fioritures (voir le titre «Musique basse») ainsi qu’un visuel simple et naturel à l’image de l’album. De cette manière, tout ce que l’artiste produit, souvent dans l’introspection dans sa musique, est fait avec sincérité. Impossible de dire que nous ne connaissons pas un peu Eddy de Pretto dans la vie privée après avoir écouté l’album.

Pour mieux cerner «Cure», voici quatre titres emblématiques décortiqués :

«Fête de trop»

Comment parler du chanteur sans aborder son premier single ? L’artiste n’a eu peur de prendre des risques en sortant «Fête de trop» comme premier titre. On y retrouve tout ce qui fait la force du chanteur.

À travers ce titre, il revient sur son expérience de vie, ses échecs et ses désillusions. Le compositeur se livre sur ses maux, toutes les choses qui le rendant mal, jusqu’à un ras-le-bol définitif. Un son entêtant qui illustre bien le nom de l’album.

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«Normal»

Ce n’est pas un hasard si le chanteur a choisi d’en tirer «Normal» en single le même jour que la sortie de «Cure». Dans le clip, l’artiste fait face à un public uniquement constitué d’hommes pour chanter : «Car, je suis complètement normal, complètement banal. Je suis complètement normal, je suis con tellement malade».

L’artiste tente de casser les stéréotypes liés à l’orientation sexuelle. Une vidéo dans laquelle on retrouve un Eddy de Pretto assuré et confiant pour livrer son message personnel : «Sinon insulte-moi et descends-moi, De contre-nature, oh la belle injure ! Ça t’froisse, ça t’coince, ça t’stress (…)»

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«Beaulieue»

À travers «Beaulieue», le chanteur de 24 ans nous raconte d’où il vient, ses racines, son éducation. De cette façon nous pouvons cerner le cadre de vie dans lequel ce jeune homme a vécu. Il explique qu’il a le désir de quitter cette banlieue qui l’a vu grandir pour s’épanouir dans l’industrie de la musique.

Mais l’artiste ne renie tout de même pas son passé, il dit : «Oh beaulieue il vaut mieux que je te quitte, je file les poches sans fric. Oh beaulieue bel et bien ma favorite, je garde toutes tes briques».

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«Quartier des lunes»

Encore un titre envoûtant que nous propose l’interprète de «Random». Le chanteur nous emporte dans une ballade où il détaille l’attachement prononcé qui peut exister entre deux personnes qui s’aiment.

L’artiste ne serait pas un peu jaloux dans ses relations amoureuses ? C’est ce que l’on pourrait comprendre dans son texte : «Je colonise ton sang pas à pas, je domine le reste. Tout ça m’appartient en deux-deux et en un seul geste. Tu seras le mien, tu verras je serai ta secte. Je t’érigerai, exactement tout comme je le souhaite».

Et comme aucun sujet ne lui fait peur, l’artiste va même au-delà de la jalousie pour parler de possessivité : «Je t’habillerai de rien, juste de poignes possessives. Ils le verront bien qu’la terre est déjà prise. Ils verront mon flingue, oui mieux que ma main mise».

Eddy de Pretto sera au Chapiteau Botanique à Bruxelles le 5 mai ainsi qu’aux Ardentes à Liège le 5 juillet prochain.

Olivier Desmet

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