Danielle Darrieux s’est éteinte à l’âge de 100 ans
L’actrice légendaire du cinéma français Danielle Darrieux est décédée à 100 ans à son domicile dans le nord-ouest de la France, a annoncé à l’AFP son compagnon.
Son état s’était « un peu dégradé récemment après une petite chute », a indiqué à l’AFP Jacques Jenvrin. Mardi « elle s’est endormie, on peut dire ».
L’actrice qui a tourné plus de 100 films avait fêté ses 100 ans en mai dernier.
En lui donnant un rôle dans « Les Demoiselles de Rochefort » (1967), Jacques Demy relance la comédienne qui, à 50 ans, continue d’incarner des personnages de femme élégante et drôle. Sous la direction de Paul Vecchiali (« En Haut des marches », 1983) ou d’André Téchiné (« Le Lieu du crime« , 1986), l’actrice montre qu’elle n’a rien perdu de sa verve. En 2002, François Ozon la choisit pour « Huit femmes« .
A partir de 1969, Danielle Darrieux commence à se produire au théâtre, interprétant Feydeau, Guitry ou Marcel Aymé.
En 2003, seule en scène, elle crée « Oscar et la dame rose » d’Eric-Emmanuel Schmitt, qui lui vaut un Molière. Elle a encore travaillé pour le cinéma et la télévision en 2010.
Danielle Darrieux s’est mariée trois fois, avec Henri Decoin, le richissime play-boy Porfirio Rubirosa et le scénariste Georges Mitsinkidès, décédé au début des années 90. Avec ce dernier, elle avait adopté un fils, mort lui-même peu après son mari.
Voici les principaux films de Danielle Darrieux :
– « Mauvaise graine » (Billy Wilder, 1934)
– « La Crise est finie » (Robert Siodmak, 1934)
– « Mayerling » (Anatole Litvak, 1935)
– « Tarass Boulba » (Alexis Granowsky, 1936)
– « Katia » (Maurice Tourneur, 1938)
– « Battement de coeur » (Decoin, 1939)
– « La Fausse maîtresse » (André Cayatte, 1942)
– « Au petit bonheur (Marcel l’Herbier, 1945)
– « Jean de la lune » (Marcel Achard, 1948)
– « Occupe-toi d’Amélie » (Claude Autant-Lara, 1949)
– « La Ronde » (Max Ophüls, 1951)
– « Le Plaisir » (Ophüls, 1951)
– « L’affaire Cicéron » (Joseph Mankiewicz, 1951)
– « Adorables créatures » (Christian-Jaque, 1952)
– « Le bon Dieu sans confession » (Autant-Lara, 1953)
– « La Vérité sur Bébé Donge » (Decoin, 1953)
– « Madame de… » (Ophüls, 1953)
– « Napoléon » (Sacha Guitry, 1954)
– « Le Rouge et le noir » (Autant-Lara, 1954)
– « L’Amant de Lady Chatterley » (Marc Allégret, 1955)
– « Si Paris nous était conté » (Guitry, 1955)
– « Pot Bouille » (Julien Duvivier, 1957)
– « Typhon sur Nagasaki » (Yves Ciampi, 1957)
– « Marie-Octobre » (Duvivier, 1958)
– « les Yeux de l’amour » (Denys de La Patellière, 1959)
– « Les Lions sont lâchés » (Henri Verneuil, 1961)
– « Le Crime ne paie pas » (Gérard Oury, 1961)
– « Landru » (Claude Chabrol, 1963)
– « Les Demoiselles de Rochefort » (Jacques Demy, 1966)
– « Les Oiseaux vont mourir au Pérou » (Romain Gary, 1967)
– « Une Chambre en ville » (Demy, 1982)
– « En Haut des marches » (Paul Vecchiali, 1983)
– « Le Lieu du crime » (André Téchiné, 1985)
– « Quelques jours avec moi » (Claude Sautet, 1989)
– « Ca ira mieux demain » (Jeanne Labrune, 2000)
– « Huit femmes » (François Ozon, 2002)
– « L’heure zéro » (Pascal Thomas, 2007)
– « Pièce montée » (Denys Granier-Deferre, 2010)
« À 100 ans passés, c’était une personne un peu diminuée, mais malgré sa cécité, elle était très attachée à la vie. On a encore eu une visite le 4 octobre, elle était très bien », dit-il.
L’actrice avait tourné plus de 100 films au cours d’une carrière d’une longévité exceptionnelle.
Archétype de la beauté féminine pour les générations d’avant-guerre, elle a été l’inoubliable partenaire de Jean Gabin dans « La Vérité sur Bébé Donge » (1953) et Gérard Philipe dans « Le Rouge et le Noir » (1954).
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Née le 1er mai 1917 à Bordeaux, elle tourne à 14 ans son premier film, « Le Bal« . Appréciée pour sa blondeur charmante et sa fraîcheur espiègle, elle joue dans des comédies avant d’aborder des rôles plus dramatiques et de triompher dans « Mayerling » aux côtés de Charles Boyer (1935).
Parallèlement, elle mène dès 1932 une carrière internationale qui la conduira à Hollywood et à Broadway.
Egérie d’Henri Decoin, « DD », comme on l’appelait, tournera une demi-douzaine de films sous sa direction.
Malmenée à la Libération (sous l’Occupation, elle a travaillé pour la Continental, dirigée par les Allemands), elle reprend néanmoins sa carrière et enchaîne les succès, dont « La ronde » et « Madame de… » (Ophüls), « L’affaire Cicéron » (Mankiewicz) ou « Marie-Octobre » (Duvivier).
À lire aussi : les 3 rôles qui ont marqué sa carrière
En lui donnant un rôle dans « Les Demoiselles de Rochefort » (1967), Jacques Demy relance la comédienne qui, à 50 ans, continue d’incarner des personnages de femme élégante et drôle. Sous la direction de Paul Vecchiali (« En Haut des marches », 1983) ou d’André Téchiné (« Le Lieu du crime« , 1986), l’actrice montre qu’elle n’a rien perdu de sa verve. En 2002, François Ozon la choisit pour « Huit femmes« .
A partir de 1969, Danielle Darrieux commence à se produire au théâtre, interprétant Feydeau, Guitry ou Marcel Aymé.
En 2003, seule en scène, elle crée « Oscar et la dame rose » d’Eric-Emmanuel Schmitt, qui lui vaut un Molière. Elle a encore travaillé pour le cinéma et la télévision en 2010.
Danielle Darrieux s’est mariée trois fois, avec Henri Decoin, le richissime play-boy Porfirio Rubirosa et le scénariste Georges Mitsinkidès, décédé au début des années 90. Avec ce dernier, elle avait adopté un fils, mort lui-même peu après son mari.
Voici les principaux films de Danielle Darrieux :
– « Mauvaise graine » (Billy Wilder, 1934)
– « La Crise est finie » (Robert Siodmak, 1934)
– « Mayerling » (Anatole Litvak, 1935)
– « Tarass Boulba » (Alexis Granowsky, 1936)
– « Katia » (Maurice Tourneur, 1938)
– « Battement de coeur » (Decoin, 1939)
– « La Fausse maîtresse » (André Cayatte, 1942)
– « Au petit bonheur (Marcel l’Herbier, 1945)
– « Jean de la lune » (Marcel Achard, 1948)
– « Occupe-toi d’Amélie » (Claude Autant-Lara, 1949)
– « La Ronde » (Max Ophüls, 1951)
– « Le Plaisir » (Ophüls, 1951)
– « L’affaire Cicéron » (Joseph Mankiewicz, 1951)
– « Adorables créatures » (Christian-Jaque, 1952)
– « Le bon Dieu sans confession » (Autant-Lara, 1953)
– « La Vérité sur Bébé Donge » (Decoin, 1953)
– « Madame de… » (Ophüls, 1953)
– « Napoléon » (Sacha Guitry, 1954)
– « Le Rouge et le noir » (Autant-Lara, 1954)
– « L’Amant de Lady Chatterley » (Marc Allégret, 1955)
– « Si Paris nous était conté » (Guitry, 1955)
– « Pot Bouille » (Julien Duvivier, 1957)
– « Typhon sur Nagasaki » (Yves Ciampi, 1957)
– « Marie-Octobre » (Duvivier, 1958)
– « les Yeux de l’amour » (Denys de La Patellière, 1959)
– « Les Lions sont lâchés » (Henri Verneuil, 1961)
– « Le Crime ne paie pas » (Gérard Oury, 1961)
– « Landru » (Claude Chabrol, 1963)
– « Les Demoiselles de Rochefort » (Jacques Demy, 1966)
– « Les Oiseaux vont mourir au Pérou » (Romain Gary, 1967)
– « Une Chambre en ville » (Demy, 1982)
– « En Haut des marches » (Paul Vecchiali, 1983)
– « Le Lieu du crime » (André Téchiné, 1985)
– « Quelques jours avec moi » (Claude Sautet, 1989)
– « Ca ira mieux demain » (Jeanne Labrune, 2000)
– « Huit femmes » (François Ozon, 2002)
– « L’heure zéro » (Pascal Thomas, 2007)
– « Pièce montée » (Denys Granier-Deferre, 2010)
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