Christian Carion, réalisateur du film «Une belle course» : «L’émotion comme étendard !»
Il dirige Line Renaud et Dany Boon dans l’un des films les plus émouvants de la rentrée, «Une belle course», à voir dès ce mercredi au cinéma.
Cette drama-comédie a la même saveur que «Miss Daisy et son chauffeur» et «Un ange gardien pour Tess». Ces films vous ont-ils inspiré ?
Je ne les ai pas revus. Mais les héroïnes y sont plus acariâtres. Ici, Madeleine est à la fois tendre et peau de vache avec son taximan. Line est trop touchante que pour être capricieuse. Elle taquine Dany avec bienveillance.
Dans vos influences cinématographiques figure Douglas Sirk dont les fictions nous chavirent le cœur. Ne craignez-vous jamais de trop bouleverser le spectateur ?
Je fais les films que j’ai envie de voir en tant que public. Quand j’entre dans une salle de cinéma, je paie avant tout pour être ému ! Je suis donc très client de Sirk. Je veux revendiquer cela. On aura toujours besoin de ce genre de cinéma. L’émotion est mon étendard !
On découvre un Dany Boon très émouvant. À certains moments, les larmes de Charles étaient-elles aussi les siennes ?
On a tourné dans l’ordre chronologique. Et lorsque Dany-Charles a déposé Line-Madeleine dans son ehpad (ndlr : établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), ça a été très dur pour Dany. Il me semble donc que certaines larmes versées n’étaient pas que du jeu…
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