Charline Vanhoenacker : «Je préfère la liberté au chèque»
Charline Vanhoenacker s’est confiée à notre journaliste David Barbet dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez», à découvrir sur Auvio. Rencontre avec la journaliste.
Votre émission quotidienne «C’est encore nous» s’est arrêtée sur France Inter. Vous continuez avec une émission hebdomadaire sur le service public français, mais dont nous n’avons pas encore tous les détails. Avez-vous pensé à quitter France Inter ?
Non, je n’ai pas pensé à partir. La chaîne m’a tout de suite fait des propositions intéressantes. On est triste évidemment que ça s’arrête et je vous avoue qu’on n’a toujours pas compris pourquoi. Mais il faut s’adapter ! Ce qui m’importe, c’est la liberté. Aujourd’hui, il y a peu d’espace dans le paysage audiovisuel français où on vous garantit cette liberté.
Pourriez-vous être animatrice sur une radio comme Europe 1, détenue par Vincent Bolloré ?
Cela ne risque pas, non. Vincent Bolloré manipule ses médias au service d’une idéologie qui appelle à la haine.
Vous cartonnez en radio, mais on vous voit beaucoup moins en télévision. Pour quelles raisons ?
Je n’aime pas trop la télévision. Mon média de cœur est la radio. J’ai eu la chance d’avoir des belles propositions en télévision, mais j’ai choisi de les décliner. À la télévision, vous êtes davantage relu dans ce que vous écrivez, il y a plus de pression. Je préfère la liberté au chèque.
Vous êtes belge, vous reverra-t-on sur un média belge ?
J’ai travaillé à la RTBF, y revenir reste possible. On est au cœur de l’été, on verra à la rentrée.
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