Ces stars dingues de leur famille !

Avec deux enfants ou plus, les VIP jonglent entre travail et vie familiale. Mais veillent à ce que cette dernière soit épanouissante. Et sécurisante.

«La famille est la seule valeur refuge», déclare l’éminent pédiatre français Aldo Naouri. «En dehors d’elle, on erre. Une famille donne des points de repère.»

Les stars sont comme tout le monde : elles constatent à quel point le noyau familial est porteur de joie de vivre.

Will Smith

«La renommée est secondaire par rapport à tout ce que nous essayons d’accomplir dans la vie !», confie Will Smith (51 ans). Pour l’acteur et chanteur, père d’une fille, Willow (19 ans), et d’un fils, Jaden (21 ans), fruits de ses amours avec Jada Pinkett-Smith (48 ans), «toute la structure de notre quotidien, notre maison, nos relations, reposent sur un but : que tout le monde puisse se réaliser et être heureux.»

Grandir grâce aux enfants

Être suffisamment auprès de sa progéniture a aussi permis à beaucoup de parents célèbres de «grandir», après avoir connu une jeunesse difficile. Pendant des années, Angelina Jolie a été une jeune femme sauvage. Puis, au Cambodge, lors du tournage de «Lara Croft : Tomb Raider», en 2001, c’est le déclic : elle fond pour un petit garçon, Maddox, et l’adopte. La star aura en tout six enfants avec Brad Pitt, dont deux adoptés.

«Devenir parent m’a changée !», dit-elle. «Mes priorités sont devenues plus nobles, plus responsables. Certains de mes « bébés » viennent de pays qui ont connu des conflits. Je leur dis qu’il y a d’autres familles dans le monde qui n’ont pas autant de chance que la nôtre.»

Adieu, l’égoïsme !

Partager le quotidien avec les siens efface aussi égotisme et égoïsme. Même les têtes couronnées voient l’existence sous un jour nouveau, dont le prince William : «Je n’avais jamais l’habitude de m’inquiéter. Maintenant, les petites choses me touchent plus, dans le sens où je m’intéresse différemment au monde. Kate et nos enfants sont mes priorités. C’est une expérience émotionnelle unique !»

Être ensemble, c’est tout

Hilaria Baldwin, l’épouse d’Alec Baldwin et mère de leurs quatre enfants (Carmen, Rafael, Leonardo et Romeo) adore la parentalité : «La plupart du temps, je suis avec mes enfants. Pour eux, je suis le parent alpha ! Alec est très impliqué aussi, mais s’ils lui demandent la moindre chose, il leur répond : « Demandez à maman ! » (Rire). Mon mari et moi ne voulons pas faire autre chose actuellement que d’être avec notre fille et nos fils parce que c’est épanouissant !»

Cadre douillet et équilibré

La famille est aussi un cocon protecteur où naît l’équilibre nécessaire pour affronter la vie. Que la maison soit toujours la même ou qu’elle varie selon les obligations des parents. Matthew McConaughey, pour qui déménager est essentiel pour son travail mais aussi son bien-être, raconte : «Notre maison, c’est la route. Nous sommes un cirque itinérant ! Mais ça nous permet, à mon épouse Camila et moi, de ne jamais quitter nos enfants Levi, Vida et Livingston. Ils ont ainsi la chance de voir et d’expérimenter d’autres cultures !»

Foyer, doux foyer

Monica Bellucci, pour sa part, préfère rester au cœur du foyer. «Il est indispensable que mes filles, Deva et Léonie, aient un cadre» a-t-elle précisé à Madame Figaro. «J’ai toujours mené une vie casanière et ça n’a jamais été un problème. Cela me ramène à mon enfance en province, en Italie, avec mes parents, mes tantes, mes cousines et ma grand-mère. (…) La famille, l’éducation, la maison, ce sont des territoires très familiers pour moi. C’est le contraire de ma vie professionnelle où je n’ai vécu que dans des hôtels et des avions.»

Solidité pour la vie

La star ajoute combien la maternité est un cadre stabilisant : «Il y a des femmes qui s’accomplissent sans enfants, mais moi, ce qui me donne de la valeur, ce sont mes filles. C’est quand elles sont nées, et seulement quand elles sont nées, que j’ai compris ma raison d’être sur cette Terre… À chacun son chemin, son expérience et sa révélation. Moi, c’est la maternité, c’est comme ça. Et je vous assure que la chair et la spiritualité se rejoignent.»

Ses filles bénéficient aussi de la tendre pédagogie de leur papa, Vincent Cassel, qui a expliqué à Télépro : «Le métier de père, c’est préparer aux difficultés existentielles. Il ne s’agit pas juste de les protéger mais de leur apprendre à se protéger !»

Papas poules

Les pères s’investissent aussi intensément dans le noyau familial. Plusieurs acteurs se sont confiés à Télépro sur leur rôle de parent. Comme François Cluzet, toujours aux petits soins pour sa progéniture : «Quand il y a des bobos, j’adore intervenir ! J’ai toujours aimé soigner mes enfants.»

Omar Sy, lui, est très vigilant : «J’ai été papa très tôt. Les mômes sont des cadeaux que la vie nous fait, on n’a pas envie de les rendre ou de les donner à quelqu’un d’autre. Mais même célèbre, on doit un jour accepter leurs souhaits d’indépendance. On ne reste pas le héros de ses mômes pour toujours. Mais quand les p’tits fiancés arrivent, je les teste ! Ça énerve mes filles. Mais leurs copains finissent par deviner que je suis très branché famille. Quand un « étranger » se pointe, je m’inquiète un peu pour l’équilibre du clan !» (Rire)

Père-fille

Certaines filles sont complices avec leur père. Willow, la fille de Will Smith, en est même émue : «Une telle proximité entre une fille et son père me donne à chaque fois les larmes aux yeux, parce que j’ai l’impression que chaque fillette du monde mérite ce genre de relation !»

Lorsqu’elle s’est sentie en danger au début confinement, Shiloh, la fille d’Angelina Jolie et Brad Pitt, a d’ailleurs choisi d’aller loger chez son père : «Il me protège. Bien sûr, j’aime ma mère, mais je trouve chez papa une influence apaisante.»

Autre lien plus que solide : celui de Lily-Rose et de son père, Johnny Depp, qui lui a laissé toute la place dont elle avait besoin pour grandir : «Quoi qu’elle fasse, je suis là pour elle et son frère, Jack. Les enfants vont prendre leurs propres décisions, mais la seule chose que nous ayons à faire en tant que parent est de leur offrir un soutien. Et je le fais.»

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 31/5/2020