Ces personnalités qui ont fait leurs débuts au Club Med
Cette organisation bien connue a vu défiler parmi ses GO (gentils organisateurs) des débutants devenus très célèbres !
Lieu de toutes les fêtes et de tous les gags passé à la postérité grâce au film «Les Bronzés», le Club Méditerranée a aussi été une incroyable rampe de lancement pour des artistes dont aucun ne renie cette expérience très formatrice.
Kad «Dusse» Merad
Parmi les «p’tits» jeunes montés sur les scènes de villégiature, on compte : Patrick Bruel, Anne Roumanoff, Pierre Ménès, Vincent Lagaf’, Denis Brogniart, Jean-Luc Reichmann, Élie Kakou ou Mathieu Madenian. Et le futur «Ch’ti», Kad Merad. Il faisait alors partie du groupe les Gigolo Brothers ! «J’étais juste batteur, mais j’avais ce lien avec la scène», raconte l’acteur à SoFilm. Il débute en Suisse dans un club réservé aux célibataires. Mais n’en profite pas : «Ça dragouillait (…) mais je suis assez romantique ! J’étais le mec à qui il fallait du temps. Moi, je suis Jean-Claude Dusse ! Je faisais rire les gens, j’étais content !»
Dans un autre registre, le futur «Koh-Lanta» Denis Brogniart a été maître-nageur. Il confie à Ouest-France : «J’avais eu mon bac. Donc, je suis parti travailler à Marbella pendant plusieurs mois. Sans donner de nouvelles à personne !»
Plaisir fou
Patrick Bruel, lui, espérait davantage faire parler de lui et sur le long terme. Pour cela, il s’est montré très persévérant ! En 1977, à Tignes, l’animateur en herbe signale qu’il sait chanter et jouer de la guitare, insistant pour brûler les planches. On lui refile une tranche à 19 h, non sur scène, mais près du bar : «Il fallait être gonflé pour chanter du Lama, du Brel, du Sardou ou les Beatles à des gens venus skier !»
À 20 h 30, l’entêté donne enfin un show : «Je faisais tout pour séduire ce public, j’avais un plaisir fou à chanter avec un micro et un orchestre !» Ensuite engagé pour aller performer à Cancún (Mexique), le futur acteur est prêt à partir quand un coup de fil du cinéaste Alexandre Arcady lui offre un rôle dans «Le Coup de Sirocco». C’est aussi un coup de chance et du destin.
Bonne sœur en bas résilles
Les stars masculines ne sont pas les seules coqueluches du Club. L’humoriste Anne Roumanoff y a fait ses premières armes. Même si le chef de village de Djerba a d’abord douté de son talent. «Il m’a demandé : Tu vas faire un bide ou un tabac ?», raconte-t-elle au Parisien. L’opportunité était d’autant plus cruciale qu’Anne était arrivée là un peu par hasard : «J´étais partie pour garder le fils du directeur, pistonnée par mon dentiste qui le connaissait. Petit à petit, j’ai dû m’occuper de tous les enfants. Alors, j’ai beaucoup insisté pour participer aux soirées ! J’avais raté tous les concours dans le domaine du théâtre classique. À Djerba, j’ai vu les gens rire, et j’ai compris que les sketches, c’est aussi du théâtre. Un soir, je suis entrée sur scène en costume de bonne sœur, sur l’air d’Eddy Mitchell « Pas de boogie-woogie avant la prière du soir ». À la fin de la chanson, je dansais en bas résilles !»
Nicolas Canteloup, lui, a fait sept saisons pour l’enseigne au trident. Il s’en souvient avec émotion : «La formation idéale ! On apprend à créer du lien entre les gens, à soutenir les regards de la salle.» Et à développer son humour.
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