Ces personnalités qui n’ont jamais eu leur diplôme d’enseignement secondaire…
Ils n’ont pas eu besoin de ça pour réussir dans la vie !
Alors que des milliers d’étudiants, encouragés par des parents stressés, viennent de suer sur leurs copies d’examens, désireux d’obtenir le fameux diplôme, soi-disant sésame d’une belle carrière toute tracée, retour sur ceux qui ont réussi sans lui.
«Tes études avant tout !». Cette phrase, qui résonne dans nos têtes d’anciens étudiants comme une ritournelle, nous l’avons tous entendue un jour ou l’autre. Lorsque la motivation de ces heures d’étude en perspective nous lâchait ou lorsqu’il nous prenait l’envie de brûler nos cours pour devenir rock star, mannequin ou danseuse étoile, nos parents ont souvent été derrière nous, se faisant un sang d’encre pour notre futur.
La plupart diront qu’ils ont eu raison ! Et pourtant, les exemples de carrières réussies sans recours aux diplômes ne manquent pas.
Des personnalités marquantes
Il est parfois difficile pour certains, ayant suivi une ligne de conduite scolaire irréprochable, d’accepter l’idée que d’autres aient pu s’en sortir sans ce précieux diplôme. Mais lorsqu’il s’agit de personnalités dont on étudie le travail ou les œuvres sur les bancs d’école, la pilule a encore plus de mal à passer.
Parmi les plus célèbres : Guillaume Apollinaire. Considéré comme un élève modèle, il échoue pourtant à l’examen de fin de secondaire, ce qui ne l’a jamais empêché de devenir l’un des poètes les plus lus à l’école.
André Malraux a visiblement suivi le même chemin. Célèbre écrivain et ministre de la Culture en France, il a tout simplement décidé d’arrêter d’étudier au beau milieu de sa vie de lycéen.
Pierre Bérégovoy ne déroge pas à la règle. Premier ministre sous François Mitterrand, l’homme politique a démarré dans la vie avec un certificat d’ajusteur après un court apprentissage à l’usine. Il poursuit ensuite comme commis à La Poste pour terminer carrière comme personnalité emblématique de la politique française.
Artistes «cancres»
Nombreux sont ceux qui ont rêvé de devenir danseur, chanteur ou comédien et plus nombreux encore connaissent par cœur le travail acharné que réclament les études artistiques. D’autres, en revanche, ne s’en sont jamais beaucoup tracassé.
Gérard Depardieu est né au sein d’une famille très pauvre. À 13 ans, il quitte l’école, bègue et pratiquement analphabète. Il vit de petits vols et fait de la contrebande pour atterrir ensuite pendant quelques années dans une imprimerie où il travaille comme ouvrier.
À 26 ans seulement, il fait une apparition remarquée au cinéma dans «Les Valseuses» de Bertrand Blier. Il n’a, depuis, plus jamais quitté le grand écran et donne aujourd’hui la réplique à d’autres grands du milieu.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, Fabrice Luchini n’a jamais terminé ses études. Sa mère lui fait arrêter l’école lorsqu’il n’a que 13 ans pour l’envoyer comme apprenti chez un coiffeur parisien. Depuis toujours passionné de littérature, Fabrice Luchini enchaîne les lectures et apprentissages en autodidacte pour être finalement repéré sur une piste de danse par le réalisateur Philippe Labro et devenir ainsi le comédien français considéré comme le plus lettré et le plus cultivé du moment.
Le milieu de la musique possède aussi son lot de grands artistes non bacheliers. Vanessa Paradis est repérée à 8 ans dans l’émission «L’Ecole des fans» et enregistre «Joe le taxi» alors qu’elle a à peine 14 ans. Elle continue de se rendre à l’école, mais finit par abandonner à 17 ans, juste avant son bac et sans savoir qu’une carrière internationale l’attendait.
À tout juste 18 ans, Jean-Paul Gaultier, passionné de mode grâce à une grand-mère couturière, a préféré aller frapper directement à la porte de Pierre Cardin en personne pour lui demander du travail plutôt que de passer son bac. Séduit par son audace, le célèbre couturier a tout de suite accepté de lancer sa carrière.
Jamel Debbouze, humoriste reconnu et apprécié, n’a jamais été très branché scolarité. Il arrête l’école très tôt et se consacre au théâtre. Grâce à Radio Nova, qui s’intéresse de près à lui et la Ligue d’improvisation française, il est projeté, en peu de temps, sur le devant de la scène.
Pas de bac pour eux non plus !
Devenir l’un des animateurs télé les plus médiatisés sans avoir passé son bac ? Facile ! Il suffit de s’appeler Michel Drucker. Cancre dans une famille de médecins, il quitte l’école et la maison de ses parents avant ses 18 ans et débute une carrière à la radio. Rapidement repéré et apprécié, il entre à l’ORTF, pour ne plus jamais quitter la télé. Sur France 2, il fait désormais presque partie des meubles.
Dans la grande famille des sportifs, Sébastien Loeb, célèbre pilote et champion de rallye, n’a que son certificat d’électricien en poche. Après s’être intéressé de loin à la gymnastique, il choisit les volants de voiture pour lancer définitivement sa carrière.
Alain Ducasse, enfin. Passionné de gastronomie, il abandonne les études avant le bac pour entamer un apprentissage dans un restaurant. Comblé, il s’inscrit en école hôtelière mais en claque la porte au bout de quelques mois. Aujourd’hui classé 94e personnalité les plus influentes au monde par le magazine «Forbes», il possède trois restaurants triplement étoilés.
De beaux exemples de réussite donc, non pas à coup d’une étude acharnée mais de motivation, de travail et de culot, pour certains !
Floriane Nyssen
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