Cannes : les frères Dardenne triomphent déjà !
C’est de bonne augure pour la Palme d’Or ! Les critiques internationaux ont salué mardi matin le film belge «Deux jours, une nuit» de Jean-Pierre et Luc Dardenne, au terme de la vision de presse au Festival de Cannes. Les journalistes ont applaudi les frères Dardenne et l’équipe du film lors de leur entrée en salle de presse pour la conférence qui a suivi la projection.
Dans ce film, l’actrice française Marion Cotillard («Taxi», «La Môme»…) campe le rôle de Sandra, qui, aidée par son mari, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime afin qu’elle puisse garder son travail.
Une troisième Palme ?
«Ce film est très fort, il m’a beaucoup touché», salue un journaliste. «Les frères Dardenne n’ont jamais fait un mauvais film. Celui-ci est miraculeux, extraordinaire. Ils pourraient remporter une troisième Palme d’Or.»
Très attendue, cette nouvelle production mettant en vedette Marion Cotillard et Fabrizio Rongione fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes. Grands habitués de l’événement (depuis «La Promesse» en 1996, tous leurs films furent du rendez-vous cannois), Luc et Jean-Pierre Dardenne feront cette fois encore partie des grands prétendants au palmarès final.
Ils soutiennent Ken Loach !
Palmarès qu’ils ont à chaque fois rejoint puisque, outre les deux Palmes d’or reçues pour «Rosetta» en 1999 et pour «L’Enfant» en 2005, les frères ont cumulé quatre des distinctions possibles dans ce festival : le prix d’interprétation féminine pour Émilie Dequenne dans «Rosetta», le prix d’interprétation masculine pour Olivier Gourmet dans «Le Fils» (2002), le prix du scénario pour «Le Silence de Lorna» (2008) et le Grand prix pour «Le Gamin au vélo» (2011).
Cette année, les frères Dardenne sont également présents à Cannes pour un autre film de la Compétition, «Jimmy’s Hall» de Ken Loach, qu’ils ont coproduit avec leur société «Les Films du Fleuve».
L’équipe du film «Deux jours, une nuit» montera ce mardi soir les marches du Palais des festivals.
Julien Vandevenne
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