Bruno Guillon : «Mon âge n’est pas un problème… Au contraire !»

Bruno Guillon : «Mon âge n'est pas un problème... Au contraire !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La «Famille» de Fun Radio faisait escale, ce matin, à Bruxelles. L’occasion de rencontrer Bruno Guillon, quelques heures avant le direct depuis l’Atomium.

C’est votre premier déplacement ?

Le premier en Belgique. Par contre, on le fait très souvent en France. La demande des auditeurs belges vient de là. Et toutes les fins de saison, on part faire les trois dernières émissions à Ibiza.

Vous aimez les bains de foule des auditeurs ?

J’aime bien mettre des visages sur les gens qui nous écoutent. Ils sont tous différents avec des histoires différentes. La radio du matin est particulière. On rentre dans le quotidien des gens. On les prend au réveil et nous sommes les rares personnes qui les accompagnons dans la salle de bains. Ce n’est pas rien. J’aime ce rapport humain. Et notre matinale est faite avec beaucoup d’auditeurs qui interviennent à l’antenne. Les rencontrer en vrai, j’adore ça.

Cette ouverture à la Belgique vous a apporté quoi ?

On doit reconnaître qu’ici, c’est une des rares matinale qui n’est pas produite en Belgique, et émettant depuis Paris. Et mon premier compliment ces derniers mois, c’est que pas mal d’auditeurs belges sont persuadés que nous sommes dans les studios bruxellois de Fun Radio.

Comme j’ai été content d’être un petit branleur de 13 ans qui faisait de la radio au fond d’une cave. Je profite de chaque période sans regretter les autres.

Qu’est-ce que vous aimez de la Belgique ?

J’aime beaucoup votre cinéma. Pour moi, les films les plus drôles sont les comédies belges. Que ce soit «Dikkenek» ou «C’est arrivé près de chez vous» que je peux regarder 800 fois ! François Damiens me fait hurler de rire.

Vous êtes aussi un ami de Jean-Michel Zecca. C’est vrai ?

Oui, on se croise l’été sur RTL Paris quand je remplace Julien Courbet. Parfois, il a la tranche avant la mienne, parfois, c’est l’inverse. Quand il vient travailler sur Paris, on se fait des bouffes, et il cuisine supra-bien.

Entretien : Pierre Bertinchamps

​À voir : Bruno Guillon accueille Télépro dans les coulisses des «Z’amours» (France 2)

Nous avons de plus en plus d’intervenants belges et qui gagnent aussi des cadeaux. Ce ne sont pas des «simples auditeurs», il y a une vraie proximité avec eux aussi.

À part l’accent, vous reconnaissez un Belge au bout du fil ?

On a aussi des accents, et tous les Belges n’ont pas d’accent… Ça amène un petit quelque chose. Vous avez un second degré que les Français n’ont pas forcément. J’adore ça.

C’est une tranche compliquée, le matin ?

Les gens vous écoutent pour bien attaquer la journée. Et pour avoir le pep’s, il faut être ravi de se lever pour réveiller les autres. Mon réveil sonne vers 4h du matin, et après les 5 minutes où j’émerge, je suis content de me dire que je vais aller faire de la radio à 6h. La radio de la journée on l’entend, la radio du matin, on l’écoute.

Il faut distraire l’auditeur…

Honnêtement, c’est notre défi quotidien. Chaque matinale est différente de celle de la veille. C’est une incessante remise en question. Il y a de la préparation sur une émission, et on le fait de A à Z, mais au final, on utilise que 20%. Pour le reste, on se laisse porter par l’improvisation et les auditeurs.

Tout fonctionne le matin ?

Bien sûr que non. Parfois on se prend des bides, mais des bides assumés qui en deviennent drôles. Ce sont ceux qui ne tentent rien qui ne se plantent jamais.

Vous avez carte blanche ?

Totalement, et c’est important. J’ai une certaine maturité en terme d’âge et je sais où je dois fixer les limites. Mon patron se réveille à 8h30, il n’a pas écouté la matinale mais il sait qu’il n’aura pas d’ennuis le reste de la journée. (rires)

Vous n’êtes plus la cible de ce que vous proposez…

Oui et non. J’ai 47 ans, et mes auditeurs ont entre 13 et 17 ans pour la majorité, et on pourrait se dire que nous ne sommes pas du tout en phase. Justement, ils me perçoivent plus comme un très grand frère, soit un papa plutôt cool. Je n’ai pas de côté donneur de leçons. Et puis, les auditeurs nous appellent «La Famille», et ils se reconnaissent dans l’un ou l’autre des membres de l’équipe parce que nous avons aussi des âges différents.

Vous préférez être le grand frère ou le papa cool ?

J’aime bien les deux. Beaucoup de personnes de ma génération ne veulent pas assumer leur âge. Moi, je m’en fous. Je suis très content d’être papa et marié (ndlr : photo ci-dessous avec sa femme Marion et leur fils Anatole).

Comme j’ai été content d’être un petit branleur de 13 ans qui faisait de la radio au fond d’une cave. Je profite de chaque période sans regretter les autres.

Qu’est-ce que vous aimez de la Belgique ?

J’aime beaucoup votre cinéma. Pour moi, les films les plus drôles sont les comédies belges. Que ce soit «Dikkenek» ou «C’est arrivé près de chez vous» que je peux regarder 800 fois ! François Damiens me fait hurler de rire.

Vous êtes aussi un ami de Jean-Michel Zecca. C’est vrai ?

Oui, on se croise l’été sur RTL Paris quand je remplace Julien Courbet. Parfois, il a la tranche avant la mienne, parfois, c’est l’inverse. Quand il vient travailler sur Paris, on se fait des bouffes, et il cuisine supra-bien.

Entretien : Pierre Bertinchamps

​À voir : Bruno Guillon accueille Télépro dans les coulisses des «Z’amours» (France 2)

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