Brigitte Macron assigne en justice deux femmes ayant propagé des rumeurs transphobes à son encontre

Brigitte Macron à un dîner officiel à l'Elysée, à Paris, le 11 février 2022 © AFP/Archives Stefano RELLANDINI

La Première dame Brigitte Macron a assigné devant le tribunal judiciaire de Paris deux femmes ayant propagé sur Internet de fausses nouvelles prétendant qu’elle était une femme transgenre, a-t-on appris vendredi de source judiciaire, confirmant une information de M6.

Une première audience a été fixée au 15 juin devant la 17e chambre du tribunal de Paris, a précisé cette source à l’AFP.

L’action civile au fond de Brigitte Macron s’appuie sur le fondement des dispositions du code civil relatives à la vie privée, a indiqué cette source.

Contacté, l’avocat de Mme Macron n’avait pas répondu aux sollicitations de l’AFP.

Les deux femmes assignées par Brigitte Macron se présentent comme une « médium » et une « journaliste indépendante » qui a été un des principaux relais de cette fausse nouvelle. Elles avaient diffusé sur la chaîne YouTube de la « médium », le 10 décembre, des photos de la Première dame et de sa famille.

Selon M6, les trois enfants de Brigitte Macron ainsi que son frère se sont joints à cette assignation notamment pour des faits d’atteinte à la vie privée, atteinte au droit de la personnalité, violation du droit à l’image.

Depuis plusieurs mois, des messages essaiment sur les réseaux sociaux pour clamer que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme transgenre dont le prénom de naissance était Jean-Michel.

Un vaste complot serait à l’œuvre pour masquer ce changement d’état civil, à en croire cette fake news qui s’est également déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre la Première dame.

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