Braquage de Kardashian à Paris : enquête en Belgique !

Braquage de Kardashian à Paris : enquête en Belgique !
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Dix-sept personnes soupçonnées d’être impliquées dans le retentissant braquage de la star américaine Kim Kardashian à Paris en octobre dernier ont été interpellées lors d’un coup de filet mené lundi en région parisienne et dans le sud de la France.

Les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de Paris avaient mis en place des surveillances et filatures qui ont permis de reconstituer le réseau (braqueurs, intermédiaires, receleurs), avec des ramifications menant à Anvers (Belgique), plaque tournante du commerce de diamant, a-t-on précisé.

Avec un butin estimé à neuf millions d’euros, ce braquage spectaculaire constitue le plus important vol de bijoux commis sur un particulier en France depuis plus de 20 ans.

Dans la nuit du 2 au 3 octobre, la vedette de téléréalité ultramédiatisée de 36 ans s’était fait braquer par cinq hommes armés dans une discrète résidence hôtelière de luxe du centre de Paris, où elle était venue assister à la Fashion Week. Après l’avoir ligotée, ils étaient repartis avec une bague d’une valeur de quatre millions d’euros et un coffret de bijoux pour un montant de cinq millions.

Les interpellations se sont déroulées à Paris, dans trois départements proches de la capitale et dans les Alpes-Maritimes (Sud-Est), a-t-on appris de source judiciaire. Le plus jeune interpellé est né en janvier 1994 et le plus âgé a 72 ans. Ces personnes « sont quasiment toutes connues pour grand banditisme », a ajouté une source policière, précisant que parmi elles figuraient trois femmes.

Les enquêteurs ont remonté la piste jusqu’aux suspects notamment grâce à l’exploitation des traces ADN retrouvées sur place, a précisé une source policière. « Une des traces a «matché» avec un individu connu des services de police pour des faits de braquage et des affaires de droit commun, considéré comme un voyou de grande envergure », a raconté cette source à l’AFP.

Les gardes à vue pourront durer jusqu’à 96 heures, l’enquête étant ouverte pour « vol avec arme en bande organisée », en plus d' »association de malfaiteurs » et « séquestration ».

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