Benny B s’est confié à notre journaliste David Barbet dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez» à découvrir sur Auvio. Rencontre avec l’artiste.
Vous avez vendu plus de trois millions de disques. Quel est votre avis sur les artistes d’aujourd’hui ?
C’est plus difficile pour les artistes avec le streaming. Par contre, on a un attachement plus important aux chiffres des ventes. À mon époque, il n’y a que les professionnels qui étaient intéressés par les chiffres.
Les artistes ont-ils changé depuis votre époque ?
Aujourd’hui, on a des artistes qui sont complets dans le business, c’est une grosse machine. Avant, les artistes n’étaient qu’artistes. J’ai gardé l’innocence de l’artiste, je ne suis pas producteur ou manager. On prenait plus de plaisir. Aujourd’hui, vous avez des bons artistes en studio et pas forcément sur scène.
Vous avez des enfants, pouvez-vous nous en dire plus sur votre famille et votre attachement aux enfants ?
J’en ai un peu voulu à ma famille lors de la naissance de mon fils. J’ai pleuré quand mon premier enfant est né, c’est tellement beau. J’ai compris pourquoi des gens peuvent payer des fortunes pour avoir un enfant. C’est une chance, c’est un miracle, je ne comprends pas pourquoi les gens ne parlent pas plus de ça par la suite. J’ai attrapé une hypersensibilité quand on parle de mes enfants. Ma fille est un miracle, c’est un déni de grossesse. Je l’ai récupérée après une dispute avec ma nouvelle compagne, elle pensait que je ne voulais pas.
Benny B, avez-vous déjà été victime de quelque chose ?
Oui, j’ai subi une séquestration violente. Je voulais acheter une voiture, des personnes m’ont attendu pour me voler l’argent. Ils m’ont séquestré pendant sept minutes dans une voiture, j’ai été menacé de mort. En roulant, j’ai ouvert la porte et je suis sorti du véhicule.
