Invité à se produire ce samedi 21 juin à la Fête de la musique de France 2 (20.45), le jeune Marseillais mène de front ses deux carrières : mannequin et chanteur.
Son premier album, «Oxygen», se fredonnait en anglais sur des rythmes électro-pop. Avec «Un homme libre», le mannequin-vedette de Karl Lagerfeld s’est affranchi des modes. À 24 ans, il a co-écrit plusieurs titres de son nouvel album et a préféré, cette fois, s’exprimer dans la langue de Voltaire pour chanter l’amour et l’amitié. Un virage détonant pour ce jeune Marseillais. Rencontre.
En musique, vous faites le grand écart !
J’avais envie de textes et de ballades. J’ai été accompagné dans cette démarche par des paroliers, des valeurs sûres, comme Jacques Veneruso et Lionel Florence. Ils ont été séduits par ma personnalité. Et c’est énorme. Pour «Oxygen», je n’étais pas prêt à me lancer en français et j’ai laissé faire. Ici, j’ai tout repris en mains, je voulais que cela soit consistant. Cet album me ressemble.
Quelle est votre chanson préférée ?
«Demain», elle a été compliquée à écrire. Cette chanson parle d’un monde meilleur, sans tomber dans le côté bateau du thème.
Dans «C’est ta route», évoquez-vous les encouragements et mises en garde que votre maman vous a faits lorsque vous êtes «monté» à Paris ?
C’est mon histoire. Cela n’a pas été facile pour elle de laisser partir son fils de 17 ans dans une nouvelle ville pour devenir mannequin. Mais elle croyait en moi et m’a fait confiance. Elle m’avait dit que ce ne serait pas simple, que je devrais surmonter des épreuves… Mais quand on a l’approbation et le soutien de sa maman, c’est juste fabuleux.
Entretien : Caroline GESKENS
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