Arnold Schwarzenegger : «Je ne serai jamais un vieux papy !»
À l’affiche de «Sabotage», l’ex-Gouvernator s’est confié en exclusivité pour Télépro.
L’ancien gouverneur de Californie est en train de réussir son pari en revenant à grand pas sous les feux des projecteurs hollywoodiens. À l’affiche du film «Sabotage» (de David Ayer, sorti mercredi 7 mai), Arnold Schwarzenegger nous a reçus dans une suite du Four Seasons Hotel, à Beverly Hills. Interview.
«Sabotage» relate les péripéties d’une force d’élite qui doit attaquer un important cartel. Pour le rôle du leader, vous n’avez pas eu peur de changer de look…
Pour vous répondre franchement, ce n’était vraiment pas mon choix d’avoir cette allure et encore moins cette coupe de cheveux ridicule (il sourit). Mais j’ai été immédiatement attiré par ce personnage complexe et surtout par le réalisateur, David Ayer, qui m’a fait penser à un nouveau Paul Verhoeven, à l’époque de «Total Recall».
Pourquoi continuer à tout prix à tourner dans des films d’action ?
«Sabotage» n’est pas un film d’action comme les autres. C’est un long métrage avec une vraie profondeur. Il est réalisé par un metteur en scène qui apporte beaucoup de réalisme à ses œuvres. Je n’ai pas l’impression de toujours jouer dans le même genre de films… surtout en ce moment où j’ai la chance de tourner le prochain «Terminator», puis la suite comique des «Jumeaux» («Les Triplés») et «La Légende de Conan».
À bientôt 67 ans (le 30 juillet), vous réalisez toujours vos propres cascades… Pourquoi ?
J’essaie de ne pas penser à mon âge. Lorsque je tourne un film, je ne veux pas me retrouver sur le toit d’un camion et me dire que j’ai 66 ans et qu’il faut que je fasse attention de ne pas tomber. Vous savez, je me suis déjà cassé la hanche il y a cinquante ans et le genou quand j’avais 23 ans. Le plus important est de s’entraîner tous les jours et de rester encore jeune dans sa tête, dans son corps. Que voulez-vous ? Je ne serai jamais le vieux papy et retraité autrichien qui fume sa pipe à 66 ans en se balançant sur un rocking-chair, tout en vous parlant de ses bons vieux jours !
De notre correspondant à Hollywood : Hervé TROPÉA
La suite de cette interview dans l’édition papier de Télépro du 7 mai 2014
Découvrez la bande annonce de «Sabotage» ci-dessous :
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