[Ardentes 2018] Thérapie TAXI : «Dans notre musique, on a juste envie de représenter les personnes que l’on est !»

[Ardentes 2018] Thérapie TAXI : «Dans notre musique, on a juste envie de représenter les personnes que l’on est !»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Si le nom du groupe ne vous dit peut-être rien, il vous est impossible d’être passé à côté de leur single, «Hit Sale» en featuring avec Roméo Elvis, qui a résonné dans de nombreuses radios ces derniers mois.

En marge des Ardentes, nous sommes allés à la rencontre du groupe français.

Le public belge vous a rapidement adopté puisque votre single «Hit Sale» en featuring avec Roméo Elvis a été très vite un succès ici. Qu’est-ce ça vous fait de retrouver votre public belge aujourd’hui ?

Honnêtement, on le découvre plus qu’on ne le retrouve parce qu’on n’a pas fait tant de scènes que cela, ici en Belgique. On est plus dans une phase de découverte pour l’instant. Le public a l’air vraiment sympa !

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Justement, comment avez-vous trouvé le public des Ardentes ?

On en attend encore un peu plus d’eux, je crois. Aujourd’hui, c’était pas mal, ils sont aimables, peut-être un peu trop aimables même. Ce serait bien qu’ils soient un petit peu moins gentils mais là, aux Ardentes, ça commençait à ressembler à quelque chose. Après, le truc c’est que l’on a des points de comparaison. Par exemple, quand on joue à Paris, c’est chez nous donc il y a une certaine émotion, il y a un certain feeling. Le problème c’est qu’en Belgique, entre le trop «bordel» que l’on a vécu à Louvain-la-Neuve et le trop «sage» que l’on a vécu lors des deux autres concerts, les Ardentes ça commence à être pas mal. Mais sur les Ronquières, le Bruxelles Summer Festival et les Solidarités de Namur, on espère que le public sera bien chaud !

Vous n’avez dormi qu’une heure apparemment cette nuit, où allez-vous trouver toute cette énergie ?

On boit du café (rire) ! Non, en vrai, tu peux être fatigué mais quand tu as le public en face, ça te donne envie de te donner. Là en plus, les gens étaient quand même assez chauds surtout qu’il était 15h30, c’est dimanche (le dernier jour). Il faisait chaud, on avait peur qu’il n’y ait pas trop de monde, alors qu’au final, le public était présent. Finalement, tout cela ça te donne de l’énergie. Après, je t’avoue que là on est un peu morts !

Les sujets que vous abordez dans votre premier opus touchent de nombreux jeunes, est-ce une manière de vouloir voir votre public grandir et évoluer avec vous ?

Moi (Raphaël) j’espère le voir grandir avec nous car je pense que notre musique va forcément soit s’arrêter, soit elle va grandir. Quand je parle de grandir c’est dans le sens où, nous aussi on va grandir en allant chercher des sujets un peu plus profonds. On va peut-être essayer de prendre plus de risques par la suite… J’espère que ça correspondra avec l’évolution de notre public. Le problème c’est que notre public est ultra ample. On se rend compte qu’il y a des gamines de 15 ans qui adorent ce que l’on fait et des vieux de 60 ans qui sont en train de nous défendre sur YouTube en disant c’est : «trop bien, je suis fan de ce que vous faites !». C’est gens-là s’ils grandissent, ils vont avoir Alzheimer et donc ils vont plus se souvenir de nous quoi (rire) !

Comment vous sentez-vous par rapport à tout l’engouement qu’il y a autour de vous dans les médias ?

Tu sais, les médias, ils sont très engoués, je ne sais pas si ça se dit (rire). Du coup, je pense que les médias suivent beaucoup le mouvement. Quand ils voient que ça marche un peu, ils suivent et lorsqu’ils voient que ça ne marche pas, ils ne suivent pas. C’est les médias quoi, après je ne connais pas vraiment comment fonctionnent les médias belges. Mais les médias français, ils sont un peu comme cela, c’est-à-dire que tant que le truc marche, ils se disent : «bah tiens, on va faire un sujet là-dessus !». En fin de compte, il y a très peu de médias connus qui sont défricheurs de talents. À partir du moment où tu streames, où les gens parlent un peu de toi, et bien ils vont suivre. À partir du moment où les gens ne parleront plus de toi, ce n’est certainement pas eux qui vont te rattraper !

Olivier Desmet

Diriez-vous que votre premier album est commercial ?

Je dirais qu’il est accessible. Il est commercial oui et non car il y a des balles que l’on se tire dans le pied. Il y a des chansons qui sont anti-commerciales. «Salop(e)», c’est un titre anti-commercial d’une certaine manière et pourtant c’est ultra tape à l’œil, ce n’est pas commercial mais c’est ultra populaire dans un sens. Je crois qu’Adélaïde et moi (Raphaël), qui sommes à la consommation… euh à la composition plutôt (rire), on a quand même quelque chose en commun, c’est que l’on aime tous les deux beaucoup la musique pop. C’est-à-dire que l’on aime les refrains, les trucs qui te restent dans la tête et qui sont faciles d’accès. C’est un peu notre identité d’écrire des choses comme celles-ci. Le fait que l’album soit très pop et qu’il y ait des refrains comme cela lui donne un côté accessible.

Dans vos chansons comme sur scène, vous ne vous mettez aucune barrière notamment dans la manière dont vous vous exprimez, serait-ce la marque de fabrique de Thérapie Taxi ?

Oui et non, c’est la marque de fabrique du groupe mais pas tout à fait. C’est plutôt ce que l’on a envie de faire, on le fait et on ne se pose pas vraiment la question pour savoir si c’est notre marque de fabrique ou pas. Il y a des moments où l’on se met des barrières, il y a des moments où l’on ne s’en met pas… Aujourd’hui, comme pas mal d’artistes, on a juste envie d’être, de représenter les personnes que l’on est en se vendant tel quel. Dans ce tel quel, on est plutôt des gens un peu coquins, un peu sarcastiques et de temps en temps un peu «taquineurs». Ce n’est jamais bien méchant, même si des fois, j’aime (Raphaël) un peu chercher la confrontation. Mais par exemple, Adélaïde, elle ne cherche pas forcément cette confrontation. Tout cela constitue une sorte de mélange de plein de choses…

Les sujets que vous abordez dans votre premier opus touchent de nombreux jeunes, est-ce une manière de vouloir voir votre public grandir et évoluer avec vous ?

Moi (Raphaël) j’espère le voir grandir avec nous car je pense que notre musique va forcément soit s’arrêter, soit elle va grandir. Quand je parle de grandir c’est dans le sens où, nous aussi on va grandir en allant chercher des sujets un peu plus profonds. On va peut-être essayer de prendre plus de risques par la suite… J’espère que ça correspondra avec l’évolution de notre public. Le problème c’est que notre public est ultra ample. On se rend compte qu’il y a des gamines de 15 ans qui adorent ce que l’on fait et des vieux de 60 ans qui sont en train de nous défendre sur YouTube en disant c’est : «trop bien, je suis fan de ce que vous faites !». C’est gens-là s’ils grandissent, ils vont avoir Alzheimer et donc ils vont plus se souvenir de nous quoi (rire) !

Comment vous sentez-vous par rapport à tout l’engouement qu’il y a autour de vous dans les médias ?

Tu sais, les médias, ils sont très engoués, je ne sais pas si ça se dit (rire). Du coup, je pense que les médias suivent beaucoup le mouvement. Quand ils voient que ça marche un peu, ils suivent et lorsqu’ils voient que ça ne marche pas, ils ne suivent pas. C’est les médias quoi, après je ne connais pas vraiment comment fonctionnent les médias belges. Mais les médias français, ils sont un peu comme cela, c’est-à-dire que tant que le truc marche, ils se disent : «bah tiens, on va faire un sujet là-dessus !». En fin de compte, il y a très peu de médias connus qui sont défricheurs de talents. À partir du moment où tu streames, où les gens parlent un peu de toi, et bien ils vont suivre. À partir du moment où les gens ne parleront plus de toi, ce n’est certainement pas eux qui vont te rattraper !

Olivier Desmet

Vous avez confié dans une interview que dans votre album, la chanson «Hit Sale» devait être commerciale tout en conservant votre identité. Est-ce frustrant de ne pas être toujours totalement libre dans le monde de la musique et d’être un peu freiné ?

Ah oui, on s’est fait engueuler après (rire), notre label n’était vraiment pas content. Après, je pense que ce n’est pas du tout grave de dire cela à la télévision. Dans ma bouche, ce n’est pas du tout péjoratif de dire qu’un son est commercial. Une musique commerciale, c’est un son que plein de personnes peuvent écouter, qui est accessible. C’est un exercice qui est chouette parce que ça te fait te poser de nombreuses questions sur la structure de ton morceau, sur tes paroles, sur comment faire quelque chose d’universel. Dans l’étendue de notre album et dans l’étendue de ce que l’on veut faire, ça fait partie des exercices que l’on a envie d’effectuer ! Pour répondre à la question, on est freinés de rien du tout. C’est comme un jeu aussi, il y a des règles, des codes, soit tu agis basiquement et tu fais une recette bidon comme plein de gens le font et c’est inintéressant. Mais un moment, dans les recettes, tu vas jouer de cela en rajoutant ta part de personnalité, du coup c’est cela qui rend le projet cool !

Diriez-vous que votre premier album est commercial ?

Je dirais qu’il est accessible. Il est commercial oui et non car il y a des balles que l’on se tire dans le pied. Il y a des chansons qui sont anti-commerciales. «Salop(e)», c’est un titre anti-commercial d’une certaine manière et pourtant c’est ultra tape à l’œil, ce n’est pas commercial mais c’est ultra populaire dans un sens. Je crois qu’Adélaïde et moi (Raphaël), qui sommes à la consommation… euh à la composition plutôt (rire), on a quand même quelque chose en commun, c’est que l’on aime tous les deux beaucoup la musique pop. C’est-à-dire que l’on aime les refrains, les trucs qui te restent dans la tête et qui sont faciles d’accès. C’est un peu notre identité d’écrire des choses comme celles-ci. Le fait que l’album soit très pop et qu’il y ait des refrains comme cela lui donne un côté accessible.

Dans vos chansons comme sur scène, vous ne vous mettez aucune barrière notamment dans la manière dont vous vous exprimez, serait-ce la marque de fabrique de Thérapie Taxi ?

Oui et non, c’est la marque de fabrique du groupe mais pas tout à fait. C’est plutôt ce que l’on a envie de faire, on le fait et on ne se pose pas vraiment la question pour savoir si c’est notre marque de fabrique ou pas. Il y a des moments où l’on se met des barrières, il y a des moments où l’on ne s’en met pas… Aujourd’hui, comme pas mal d’artistes, on a juste envie d’être, de représenter les personnes que l’on est en se vendant tel quel. Dans ce tel quel, on est plutôt des gens un peu coquins, un peu sarcastiques et de temps en temps un peu «taquineurs». Ce n’est jamais bien méchant, même si des fois, j’aime (Raphaël) un peu chercher la confrontation. Mais par exemple, Adélaïde, elle ne cherche pas forcément cette confrontation. Tout cela constitue une sorte de mélange de plein de choses…

Les sujets que vous abordez dans votre premier opus touchent de nombreux jeunes, est-ce une manière de vouloir voir votre public grandir et évoluer avec vous ?

Moi (Raphaël) j’espère le voir grandir avec nous car je pense que notre musique va forcément soit s’arrêter, soit elle va grandir. Quand je parle de grandir c’est dans le sens où, nous aussi on va grandir en allant chercher des sujets un peu plus profonds. On va peut-être essayer de prendre plus de risques par la suite… J’espère que ça correspondra avec l’évolution de notre public. Le problème c’est que notre public est ultra ample. On se rend compte qu’il y a des gamines de 15 ans qui adorent ce que l’on fait et des vieux de 60 ans qui sont en train de nous défendre sur YouTube en disant c’est : «trop bien, je suis fan de ce que vous faites !». C’est gens-là s’ils grandissent, ils vont avoir Alzheimer et donc ils vont plus se souvenir de nous quoi (rire) !

Comment vous sentez-vous par rapport à tout l’engouement qu’il y a autour de vous dans les médias ?

Tu sais, les médias, ils sont très engoués, je ne sais pas si ça se dit (rire). Du coup, je pense que les médias suivent beaucoup le mouvement. Quand ils voient que ça marche un peu, ils suivent et lorsqu’ils voient que ça ne marche pas, ils ne suivent pas. C’est les médias quoi, après je ne connais pas vraiment comment fonctionnent les médias belges. Mais les médias français, ils sont un peu comme cela, c’est-à-dire que tant que le truc marche, ils se disent : «bah tiens, on va faire un sujet là-dessus !». En fin de compte, il y a très peu de médias connus qui sont défricheurs de talents. À partir du moment où tu streames, où les gens parlent un peu de toi, et bien ils vont suivre. À partir du moment où les gens ne parleront plus de toi, ce n’est certainement pas eux qui vont te rattraper !

Olivier Desmet

Votre premier album, «Hit Sale», est un succès. Est-ce effrayant pour la suite, pour continuer dans cette lignée ?

Forcément, ça fait un peu peur. Aujourd’hui les gens t’oublient très vite. Ils ne te retiennent pas longtemps. Quand tu as su attraper leur attention, je crois que tu as une pression permanente de pouvoir la garder. Dans ce côté effrayant, ce qui est bien c’est que du coup nous ça nous maintient en éveil, ça nous permet de toujours nous questionner sur notre créativité, sur ce que l’on peut donner aux personnes qui nous suivent pour que l’on puisse rester sur le devant de la scène. De ce côté effrayant, on en tire pas mal de choses, notamment le travail, le fait de toujours essayer de surprendre et de ne jamais nous reposer sur nos acquis.

On dit souvent de vous que l’une de vos forces réside dans votre style pop/rock, êtes-vous d’accord avec ce terme ?

De base, nous ne sommes pas fans du terme «pop/rock» parce que les deux genres associés renvoient à des choses super ringardes. On peut dire que l’on est pop, à la limite. Le genre «pop/rock» fait un peu penser au Texas, c’est un peu vieillot comme terme.

Vous avez confié dans une interview que dans votre album, la chanson «Hit Sale» devait être commerciale tout en conservant votre identité. Est-ce frustrant de ne pas être toujours totalement libre dans le monde de la musique et d’être un peu freiné ?

Ah oui, on s’est fait engueuler après (rire), notre label n’était vraiment pas content. Après, je pense que ce n’est pas du tout grave de dire cela à la télévision. Dans ma bouche, ce n’est pas du tout péjoratif de dire qu’un son est commercial. Une musique commerciale, c’est un son que plein de personnes peuvent écouter, qui est accessible. C’est un exercice qui est chouette parce que ça te fait te poser de nombreuses questions sur la structure de ton morceau, sur tes paroles, sur comment faire quelque chose d’universel. Dans l’étendue de notre album et dans l’étendue de ce que l’on veut faire, ça fait partie des exercices que l’on a envie d’effectuer ! Pour répondre à la question, on est freinés de rien du tout. C’est comme un jeu aussi, il y a des règles, des codes, soit tu agis basiquement et tu fais une recette bidon comme plein de gens le font et c’est inintéressant. Mais un moment, dans les recettes, tu vas jouer de cela en rajoutant ta part de personnalité, du coup c’est cela qui rend le projet cool !

Diriez-vous que votre premier album est commercial ?

Je dirais qu’il est accessible. Il est commercial oui et non car il y a des balles que l’on se tire dans le pied. Il y a des chansons qui sont anti-commerciales. «Salop(e)», c’est un titre anti-commercial d’une certaine manière et pourtant c’est ultra tape à l’œil, ce n’est pas commercial mais c’est ultra populaire dans un sens. Je crois qu’Adélaïde et moi (Raphaël), qui sommes à la consommation… euh à la composition plutôt (rire), on a quand même quelque chose en commun, c’est que l’on aime tous les deux beaucoup la musique pop. C’est-à-dire que l’on aime les refrains, les trucs qui te restent dans la tête et qui sont faciles d’accès. C’est un peu notre identité d’écrire des choses comme celles-ci. Le fait que l’album soit très pop et qu’il y ait des refrains comme cela lui donne un côté accessible.

Dans vos chansons comme sur scène, vous ne vous mettez aucune barrière notamment dans la manière dont vous vous exprimez, serait-ce la marque de fabrique de Thérapie Taxi ?

Oui et non, c’est la marque de fabrique du groupe mais pas tout à fait. C’est plutôt ce que l’on a envie de faire, on le fait et on ne se pose pas vraiment la question pour savoir si c’est notre marque de fabrique ou pas. Il y a des moments où l’on se met des barrières, il y a des moments où l’on ne s’en met pas… Aujourd’hui, comme pas mal d’artistes, on a juste envie d’être, de représenter les personnes que l’on est en se vendant tel quel. Dans ce tel quel, on est plutôt des gens un peu coquins, un peu sarcastiques et de temps en temps un peu «taquineurs». Ce n’est jamais bien méchant, même si des fois, j’aime (Raphaël) un peu chercher la confrontation. Mais par exemple, Adélaïde, elle ne cherche pas forcément cette confrontation. Tout cela constitue une sorte de mélange de plein de choses…

Les sujets que vous abordez dans votre premier opus touchent de nombreux jeunes, est-ce une manière de vouloir voir votre public grandir et évoluer avec vous ?

Moi (Raphaël) j’espère le voir grandir avec nous car je pense que notre musique va forcément soit s’arrêter, soit elle va grandir. Quand je parle de grandir c’est dans le sens où, nous aussi on va grandir en allant chercher des sujets un peu plus profonds. On va peut-être essayer de prendre plus de risques par la suite… J’espère que ça correspondra avec l’évolution de notre public. Le problème c’est que notre public est ultra ample. On se rend compte qu’il y a des gamines de 15 ans qui adorent ce que l’on fait et des vieux de 60 ans qui sont en train de nous défendre sur YouTube en disant c’est : «trop bien, je suis fan de ce que vous faites !». C’est gens-là s’ils grandissent, ils vont avoir Alzheimer et donc ils vont plus se souvenir de nous quoi (rire) !

Comment vous sentez-vous par rapport à tout l’engouement qu’il y a autour de vous dans les médias ?

Tu sais, les médias, ils sont très engoués, je ne sais pas si ça se dit (rire). Du coup, je pense que les médias suivent beaucoup le mouvement. Quand ils voient que ça marche un peu, ils suivent et lorsqu’ils voient que ça ne marche pas, ils ne suivent pas. C’est les médias quoi, après je ne connais pas vraiment comment fonctionnent les médias belges. Mais les médias français, ils sont un peu comme cela, c’est-à-dire que tant que le truc marche, ils se disent : «bah tiens, on va faire un sujet là-dessus !». En fin de compte, il y a très peu de médias connus qui sont défricheurs de talents. À partir du moment où tu streames, où les gens parlent un peu de toi, et bien ils vont suivre. À partir du moment où les gens ne parleront plus de toi, ce n’est certainement pas eux qui vont te rattraper !

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