Accusations contre PPDA : trois nouvelles femmes se sont manifestées auprès de la justice
Trois nouvelles femmes se sont manifestées auprès de la justice et les investigations dans le cadre de l’enquête préliminaire pour viols et agressions sexuelles visant Patrick Poivre d’Arvor ont été relancées mercredi, a indiqué le parquet de Nanterre, sollicité par l’AFP.
Elles devront être entendues prochainement par les enquêteurs.
Cette enquête avait été ouverte en décembre 2021 et 19 femmes ont déjà été entendues, dont 10 ont porté plainte, selon le décompte du parquet en mars.
Contactée, l’avocate de l’ancien présentateur vedette de TF1 n’était pas joignable dans l’immédiat.
L’homme, âgé de 75 ans, conteste fermement les nombreuses accusations et a été interrogé trois fois par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Outre cette procédure, PPDA a fait l’objet d’une autre enquête préliminaire, classée, et est toujours visé par une information judiciaire à Nanterre. De son côté, il a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse contre une dizaine de plaignantes.
La première enquête préliminaire le visant avait été ouverte en février 2021, après la plainte de l’écrivaine Florence Porcel. L’autrice, âgée de 39 ans, accuse Patrick Poivre d’Arvor de l’avoir forcée à un rapport sexuel en 2004 et à une fellation en 2009.
Vingt-deux autres femmes avaient ensuite témoigné pour viols, agressions sexuelles et/ou harcèlement sexuel. En juin 2021, les investigations avaient été classées sans suite, majoritairement car les faits dénoncés étaient prescrits.
Florence Porcel avait alors à nouveau porté plainte, cette fois-ci avec constitution de partie civile, pour obtenir l’ouverture d’une nouvelle enquête confiée à des juges d’instruction.
Cette information judiciaire est encore en cours, à Nanterre, et a fait l’objet d’une décision rare de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles. Fin juin, la cour d’appel a étendu le champ de ces investigations aux faits apparaissant prescrits, en rappelant que l’abandon des poursuites n’était pas inéluctable et que le point de départ de la période pendant laquelle la justice peut enquêter pouvait, dans certains cas, être reporté.
C’est notamment le cas si les enquêteurs déterminent que les faits incriminés se sont répétés et constituent une série.
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