A-ha : le trio mythique des années 80 est de retour !
Après une mémorable apparition dans la BO du film «Deadpool 2» (une émouvante version acoustique de «Take on Me»), les trois norvégiens du groupe A-ha repartent en tournée. Nous les avons rencontrés dans le sud de la France, au Festival de Carcassonne.
C’est en 1985 que le public découvre ce trio de norvégiens dont le nom résonne comme un grand éclat de rire. Leur premier succès, Take on Me, est encore dans toutes les mémoires : son riff de clavier extrêmement accrocheur, son clip novateur (savant mélange de réalité et d’animation), et enfin son chanteur à la voix exceptionnelle, Morten Harket, dont les posters ont tapissé les murs de nombreuses adolescentes dans les années 80.
Après une tournée d’adieu en 2010, A-ha s’est reformé en 2015. Depuis, les projets s’enchaînent : un nouvel album (Cast in Steel), un album acoustique (MTV Unplugged – Summer Solstice), et des concerts. Pas moins de sept en Allemagne au mois d’août… mais aucun en Belgique. «La raison est simple», se désole Magne Furuholmen, le clavier du groupe. «Nous avons des offres pour jouer en Allemagne et les fans viennent nous voir. Malheureusement, je voudrais faire une tournée également ailleurs. Mais les agents semblent penser qu’il n’y a personne qui nous aime dans certains pays. Pourtant nous pensons qu’il y a des hordes de gens qui attendent de nous voir partout…»
Il n’a en tout cas rien perdu de sa voix, tant sur les célèbres ballades du groupe (Stay on These Roads, Hunting High and Low, Crying in the Rain…) que sur des titres plus rythmés comme The Sun Always Shines on TV et la BO du James Bond The Living Daylights. À côté de ses deux acolytes, Pål Waaktaar-Savoy, le troisième membre du groupe, joue discrètement de la guitare. On en oublierait presque qu’il est le principal auteur-compositeur d’A-ha.
À la fin de la soirée, les avis sont unanimes. «J’ai des étoiles plein les yeux», s’exclame une jeune demoiselle de 45 ans. «Je pensais avoir laissé passer ma chance de les voir un jour», ajoute sa copine. «Trente ans après, je réalise mon rêve. C’est magique !»
Espérons que ce genre de propos puissent bientôt être tenus par les fans belges du groupe…
Patrick Loubatière
Pour preuve : la prestation triomphale du groupe, il y a quelques jours, au Festival de Carcassonne, organisé en plein coeur de la fameuse cité médiévale du sud de la France. Un concert joué à guichets fermés (plus de 3.000 personnes), et qui a vu 90% du public se lever dès la première chanson… et ne plus jamais se rasseoir !
Peu bavard sur scène, Morten laisse la plupart du temps son collègue Magne dialoguer avec le public. Le beau gosse n’a jamais totalement assumé son image, même au faîte de sa gloire. «J’étais extrêmement timide», se souvient-il. «Pour moi, c’est la musique qui comptait, je ne voulais pas être une icône masculine pour les filles.»
Il n’a en tout cas rien perdu de sa voix, tant sur les célèbres ballades du groupe (Stay on These Roads, Hunting High and Low, Crying in the Rain…) que sur des titres plus rythmés comme The Sun Always Shines on TV et la BO du James Bond The Living Daylights. À côté de ses deux acolytes, Pål Waaktaar-Savoy, le troisième membre du groupe, joue discrètement de la guitare. On en oublierait presque qu’il est le principal auteur-compositeur d’A-ha.
À la fin de la soirée, les avis sont unanimes. «J’ai des étoiles plein les yeux», s’exclame une jeune demoiselle de 45 ans. «Je pensais avoir laissé passer ma chance de les voir un jour», ajoute sa copine. «Trente ans après, je réalise mon rêve. C’est magique !»
Espérons que ce genre de propos puissent bientôt être tenus par les fans belges du groupe…
Patrick Loubatière
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici