Venez, venez, 
je n’suis pas là…

Ce sont les vacances. Et qui les accompagne ? L’insidieuse tentation, pour beaucoup, de poster sur TikTok, Facebook ou Instagram les photos des lieux paradisiaques qu’ils regardent souvent, bras tendus en avant, par le petit rectangle transparent de leur GSM…

Ceux qui n’ont pris garde d’empêcher leur géolocalisation sont alors suivis à la trace par les copains… et les autres, les malandrins trouvant là une belle opportunité de les dévaliser. Certains en ont fait l’amère expérience.

La mise en scène permanente de leur vie quotidienne sur les réseaux sociaux est un bâton pour se faire battre, donner du blé à moudre aux malveillants, encourager leur filature, devenir une proie, permettre aux «marketeurs» d’analyser leurs comportements de consommateur… Et ce sont peut-être ces mêmes addicts qui fustigeront les caméras de surveillance omniprésentes en ville, oubliant que leur PC, leur tablette ou leur smartphone ont, eux aussi, un œil sur eux.

Les pauvres, ils sont convaincus que Big Brother n’est qu’une élucubration romanesque. Mais ont-ils lu George Orwell ?