Leur audience baisse d’année en année. Et pourtant les émissions de téléréalité – anciens concepts comme avatars – voient s’entasser dans leurs boîtes mail des candidatures toujours plus nombreuses, qui se chiffrent parfois par dizaines de milliers. Dame, c’est que le média de papa est une belle rampe de lancement pour la foultitude des jeunes qui ambitionnent de «se lancer» sur les réseaux sociaux. Et devenir influenceurs (soit faire avaler de la pub sur Instagram, TikTok…, peu importe le «truc» à vendre, contre du cash et des avantages en nature).
Pain béni pour des marques qui cherchent à atteindre la génération Z, soit les 15-30 ans, c’est aussi une aubaine – même éphémère – pour la télévision qui voit s’enflammer les commentaires sur ses pages Internet, la durée de l’émission. Tout le monde semble y gagner dans ce secteur qui se professionnalise. L’intelligence, l’élégance et la bienveillance n’en sortent néanmoins pas grandies. C’est la triste réalité de la téléréalité.
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