Julien Vandevenne

Profession orageuse

Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Si vous trouvez que votre boulot ne contribue en rien à rendre notre monde un peu plus positif, pensez à ces présentateurs et présentatrices météo qui n’en finissent plus de nous annoncer des mauvaises nouvelles depuis huit mois…

Pas facile la vie des prévisionnistes à l’heure actuelle. Nuages, pluies, bruine, crachin, ondées, précipitations, giboulée, intempéries, coups de tonnerre, orages, nébulosité, goutte froide… Ils déploient chaque soir des trésors de vocabulaire pour nous faire miroiter les cieux les plus sombres.

De quoi les reléguer au rang des métiers les plus ingrats. Comme celui d’employé de banque, où l’on refuse de plus en plus de crédits immobiliers à ceux qui ne sont pas nés avec une cuiller en bouche. Ou de caissières de supermarchés qui nous tendront sans doute bientôt des tickets avec un total à quatre chiffres devant la virgule…

À l’inverse, ces aléas climatiques font le bonheur de certains, comme les agences de voyage, qui voient affluer les clients en quête d’un last minute salvateur vers le soleil. Ou encore les cinémas, qui font le plein quand les terrasses sont désertées.

Sans oublier les chaînes de télé, qui n’espéraient sans doute pas autant de monde devant le petit écran chaque soir.

Tiens, au fait, il passe à quelle heure le prochain bulletin ?

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