Où allons-nous, mon bon Monsieur !

Je viens de supprimer mon compte X (Twitter). Les propos ignobles vomis par Elon Musk me sont intolérables. Et comme il faut être cohérent… Désormais, sur les réseaux sociaux qui pourrissent les relations humaines à la faveur d’un capitalisme outrancier et d’une quête de pouvoir absolu, on est loin de l’objectif de départ visant à faire se retrouver les gens, à promouvoir le vivre ensemble. C’était un joli produit, mais un produit quand même. Avec son lot exponentiel de consommateurs.

Quant à Mark Zuckerberg, patron et fondateur de Facebook, après avoir limité la modération de ses contenus et supprimé le fact-checking (la vérification des faits), il vient de laisser tomber définitivement son pantalon et de retourner sa veste en mettant fin à sa politique interne d’inclusion. Vive la testostérone, a-t-il proclamé.

Le pire dans tout cela, c’est que tous ces arguments fallacieux sont brandis au nom de la sacro-sainte liberté d’expression, autorisant calomnie, mensonge et diffamation.

Aaaah, l’institutionnalisation d’une valeur, il n’y a rien de pire. L’histoire l’a pourtant suffisamment démontré.