Julien Vandevenne
Le match de trop
Service manqué. Les «adieux» à Roland-Garros de Nadal laissent un goût amer…
«Je ne suis pas sûr à 100 %, mais si c’est la dernière fois, je me suis amusé», a assuré Rafal Nadal en répétant après sa défaite face à Zverev qu’il y avait «un gros pourcentage de chances» qu’il ne revienne pas.
Si lui dit s’être amusé, tant mieux. Car pour le public, c’était plutôt le contraire…
Que l’on soit fan de tennis ou que l’on ne suive les échanges qu’occasionnellement, comment ne pas être ému par cette déchéance ? On avait mal pour lui.
Rendez-vous compte : l’Espagnol s’est imposé 14 fois en 19 ans à Paris, il n’a jamais concédé que des miettes à ses adversaires… Et le voilà, à presque 38 ans, amoindri par les blessures, éliminé pour la première fois, comme un novice, au premier tour de «son» tournoi fétiche.
N’aurait-il pas mieux fait de s’arrêter un peu plus tôt, au sommet de la gloire, comme son ancien meilleur «ennemi», Roger Federer ?
Dans une moindre mesure, on pouvait se poser la question ce mardi avec la Française Alizée Cornet, sur le point de prendre sa retraite, invitée grâce à une wild card (qui lui permet de participer sans passer par les qualifications), et qui se fait balayer 6-2, 6-1 au même premier tour…
Partir au bon moment : il faut sans doute beaucoup d’entraînement pour y arriver !
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