La fiction ne dépassera peut-être jamais la réalité, mais le pouvoir de l’imagination est, lui, sans limite. Il permet de rêver des mondes aux possibilités infinies, d’en gommer les aspérités urticantes, telles les injustices, la violence, l’absence de fraternité, l’insécurité physique et émotionnelle… Pas étonnant que de plus en plus d’adultes plébiscitent les mondes virtuels créés par des sociétés vidéoludiques dont les bénéfices écrasent ceux des studios de cinéma traditionnels.
Et pas étonnant non plus que les parcs à thèmes, bien concrets ceux-là, connaissent un engouement rarement démenti, alors que le temps perdu dans les files des attractions devance largement celui du plaisir ressenti sur celles-ci.
Qui n’a jamais souhaité vivre à jamais dans un de ces royaumes enchantés, dans lequel son âme d’enfant pourrait indéfiniment s’émerveiller, loin des turpitudes du quotidien et des responsabilités stressantes ?
Certains ont franchi le pas – on se souvient que Michael Jackson vivait à Neverland, le Pays imaginaire de Peter Pan, sans que cela ne lui réussisse finalement trop -, d’autres profitent de chaque instant qu’ils y passent.
Le tout étant de ne pas s’y perdre.
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