Nadine Lejaer
Carrément blanc
Après avoir examiné les 250 films les plus rentables depuis 2000, l’analyste, spécialisé dans l’industrie cinématographique, Stephen Follows, a constaté une chose plutôt curieuse : les scènes de sexe ont baissé de 40 % au cours des deux dernières décennies. Comment donc expliquer ce coup de mou ?
Par l’accès gratuit et d’une simplicité confondante aux contenus pornographiques. Les scènes libidineuses seraient dès lors moins attendues dans les longs métrages classiques. En raison de la présence, désormais, sur les plateaux, de coordinatrices d’intimité susceptibles de décourager les démonstrations charnelles gratuites à moins qu’elles ne servent un objectif narratif critique. Mais plus réjouissant, parce que les goûts des jeunes auraient changé et qu’ils seraient réfractaires aux stéréotypes dépassés. Ceux d’une époque où les séquences olé olé étaient présentées à travers un regard majoritairement masculin et les femmes comme de simples objets. La nouvelle génération aurait besoin d’authenticité et de respect. Elle a manifestement beaucoup plus de goût que celles qui l’ont précédée…
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