Noël au balcon, Pâques au tison ?
Le célèbre dicton populaire a-t-il encore raison d’être ?
Noël approche. Et toujours pas de neige. C’est décidé, cette année, les bambins (et les « grands » enfants aussi) ne feront pas de bonhomme de neige dans leur jardin pour les fêtes. Les automobilistes n’auront aucune excuse d’arriver en retard au boulot, tandis que la magie de Noël s’opérera, malgré tout, sans une constellation de flocons célestes…
Par contre, un proverbe de malheur nous prédit des jours de folie enneigés pour avril ! À part avoir le don de nous contrarier, cet adage est-il vérifiable ?
Nos ancêtres, ces grands observateurs
Les anciens interprétaient le beau temps à Noël comme un présage de mauvais temps à Pâques. Sans doute parce qu’un Noël doux est le signe d’un hiver tardif… Quoi qu’il en soit, ces météorologues improvisés se basaient sur leurs observations pour établir leurs statistiques dans les almanachs d’antan.
Ainsi, de ravissants dictons comme « Vert Noël, Blanches Pâques » ou « Qui se chauffe au soleil, Noël, en ton saint jour, devra brûler du bois quand Pâques aura son tour » ont vu le jour.
Mais, est-ce vrai ?
Toute certitude en termes de météo est destinée à fondre comme neige au soleil. Pas de quoi « se ruer dans les grands cars » pour se mettre à l’abri d’un futur hiver pascal. Profitez bien de votre balcon pour les fêtes. C’est toujours gai quand il y a du monde…
Toutefois, puisqu’on n’est jamais assez prudent et qu’il ne faudrait pas contrarier nos ailleux, conservez votre tison qui n’aura pas servi. Ce morceau de bûche pourrait vous être salutaire au printemps venu. En attendant, que cela ne vous empêche pas d’en manger à Noël !
Giuseppa Cosentino
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