Navii : «On a le bon vent» (interview)
Quelques heures après son baptême du feu aux Francofolies de Spa 2017, nous avons rencontré Navii, enchanté par cette première expérience dans le festival belge.
Le temps des reprises sur YouTube semble déjà bien loin… Désormais, Navii défend ses propres titres et son premier album, «Tout se donner» !
Et c’est un public spadois conquis qui l’a applaudi ce dimanche 23 juillet pour le dernier jour de l’édition 2017 des Francofolies. L’interprète de «J’écoute du Miles Davis» nous a parlé de son impression après son concert, de ses influences, de ses goûts et de ses projets.
Rencontre détendue avec ce jeune chanteur français d’à peine 22 ans aux goûts musicaux éclectiques !
Comment appréhendiez-vous ce premier rendez-vous aux Francofolies de Spa. Et quelles sont vos impressions quelques heures à peine après votre prestation ? Comment avez-vous ressenti l’accueil du public belge ?
J’étais le premier artiste annoncé, l’hiver dernier. J’avoue avoir eu une petite pression quand j’ai vu des grands artistes comme Renaud et Michel Sardou venir compléter l’affiche. Et la date étant prévue depuis des mois, je ne l’ai pas vue se rapprocher. Je me rappelle avoir dit à ma copine : «Les Francofolies», le festival qui est plus vieux que moi, «c’est déjà demain» ! Vous, les Belges, on sait que vous savez accueillir… et c’est encore plus vrai ici (ndlr : aux Francofolies). Deux heures après mon live, c’est déjà un super souvenir ! En arrivant, la pression est vite retombée. D’abord parce qu’on est reçu ici comme des rois. Et sur scène, là où je mets d’habitude deux ou trois titres à me mettre dedans, aujourd’hui, dès mon premier titre, j’ai su que j’avais ma place. Les gens me l’ont bien rendu.
Après votre premier album et les Francofolies, avez-vous d’autres projets ? Un nouvel album, d’autres festivals ?
Actuellement, on travaille sur l’album. L’idée c’est de le finir pour la fin de l’année. C’est un peu large, ça laisse un peu de temps et à la fois pas tellement. On commence à se mettre tous la pression, on a une bonne énergie, on travaille avec plein d’autres équipes, avec plein d’artistes. On a déjà pas mal de chansons mais il en faut encore vingt-cinq mille fois plus pour, au final, garder les douze bonnes. Là, je pars au Maroc en solitaire avec mon sac à dos en laissant mon téléphone. J’ai ce projet en tête depuis un moment et il me tient à cœur. Je ne sais pas ce que je vais faire là-bas et je ne sais pas si je reviendrai parce que j’adore ce pays. D’un autre côté, on travaille avec mes potes sur un groupe de hip-hop qui n’a rien à voir. Et à la fois on prépare les concerts. Il y en a déjà qui sont prévus pour février, c’est génial ! Finalement, il y a plein de facteurs qui font que c’est ton moment ou pas. Pour le moment, on a le bon vent qui nous pousse et tant mieux. On verra bien ce que l’avenir nous réservera, comme dirait Nekfeu.
Entretien : Juliette Rousseau et Fabio Greco
Découvrez un extrait de son concert aux Francos de Spa :
Cela peut être laborieux d’obtenir les droits pour reprendre une chanson ?
Je ne sais pas, je ne me suis jamais trop posé la question. On n’a pas eu de problème avec «Ébloui par la nuit», on l’a fait à notre sauce. Évidemment, je ne cherche pas à desservir la chanson. L’idée c’est de mettre en avant ce qui nous parle le plus dans un titre mais pas de la reproduire à l’identique. C’est comme ça que je me suis fait découvrir. La force de la musique, c’est que n’importe qui peut la reprendre. Il faut trouver le bon moyen de la faire comprendre aux gens. La musique est faite pour être critiquée et tant mieux, sinon c’est trop simple.
Après votre premier album et les Francofolies, avez-vous d’autres projets ? Un nouvel album, d’autres festivals ?
Actuellement, on travaille sur l’album. L’idée c’est de le finir pour la fin de l’année. C’est un peu large, ça laisse un peu de temps et à la fois pas tellement. On commence à se mettre tous la pression, on a une bonne énergie, on travaille avec plein d’autres équipes, avec plein d’artistes. On a déjà pas mal de chansons mais il en faut encore vingt-cinq mille fois plus pour, au final, garder les douze bonnes. Là, je pars au Maroc en solitaire avec mon sac à dos en laissant mon téléphone. J’ai ce projet en tête depuis un moment et il me tient à cœur. Je ne sais pas ce que je vais faire là-bas et je ne sais pas si je reviendrai parce que j’adore ce pays. D’un autre côté, on travaille avec mes potes sur un groupe de hip-hop qui n’a rien à voir. Et à la fois on prépare les concerts. Il y en a déjà qui sont prévus pour février, c’est génial ! Finalement, il y a plein de facteurs qui font que c’est ton moment ou pas. Pour le moment, on a le bon vent qui nous pousse et tant mieux. On verra bien ce que l’avenir nous réservera, comme dirait Nekfeu.
Entretien : Juliette Rousseau et Fabio Greco
Découvrez un extrait de son concert aux Francos de Spa :
Vous devez une partie de votre succès à quelques titres que vous avez brillamment repris et remodelés, à vos débuts. Et aujourd’hui, quels titres vous plairait-il de reprendre si votre temps n’était pas absorbé par vos propres compositions ?
Il y a plein de chansons que j’aimerais reprendre. J’ai bien envie de réinterpréter un titre en anglais, c’est quelque chose que je ne fais jamais. J’adore Cocoon. C’est drôle parce qu’ils sont aussi aux Francos, il y a des titres d’eux que j’ai toujours aimés entendre. Sinon, en ce moment, je suis vraiment fan et j’aimerais faire une version d’un titre d’un groupe de rappeurs de chez vous qui s’appelle L’Or du commun, qui cartonne en France et qui fait partie de la troupe de Damso et Roméo Elvis. C’est une team qui écrit en français mais avec autre chose, en «belge» ça sonne autrement, on met d’autres formes dans les mots. J’ai bien envie de le reprendre à ma sauce, plus pop. Reprendre du rap en pop, ça peut être un défi, il ne faut pas se louper. Je suis vraiment influencé par le rap, ce qu’on n’entend pas dans ma musique mais je vais essayer de l’amener en live. Vous me donnez plein d’idées, il faut qu’on bosse ensemble ! (rires)
Cela peut être laborieux d’obtenir les droits pour reprendre une chanson ?
Je ne sais pas, je ne me suis jamais trop posé la question. On n’a pas eu de problème avec «Ébloui par la nuit», on l’a fait à notre sauce. Évidemment, je ne cherche pas à desservir la chanson. L’idée c’est de mettre en avant ce qui nous parle le plus dans un titre mais pas de la reproduire à l’identique. C’est comme ça que je me suis fait découvrir. La force de la musique, c’est que n’importe qui peut la reprendre. Il faut trouver le bon moyen de la faire comprendre aux gens. La musique est faite pour être critiquée et tant mieux, sinon c’est trop simple.
Après votre premier album et les Francofolies, avez-vous d’autres projets ? Un nouvel album, d’autres festivals ?
Actuellement, on travaille sur l’album. L’idée c’est de le finir pour la fin de l’année. C’est un peu large, ça laisse un peu de temps et à la fois pas tellement. On commence à se mettre tous la pression, on a une bonne énergie, on travaille avec plein d’autres équipes, avec plein d’artistes. On a déjà pas mal de chansons mais il en faut encore vingt-cinq mille fois plus pour, au final, garder les douze bonnes. Là, je pars au Maroc en solitaire avec mon sac à dos en laissant mon téléphone. J’ai ce projet en tête depuis un moment et il me tient à cœur. Je ne sais pas ce que je vais faire là-bas et je ne sais pas si je reviendrai parce que j’adore ce pays. D’un autre côté, on travaille avec mes potes sur un groupe de hip-hop qui n’a rien à voir. Et à la fois on prépare les concerts. Il y en a déjà qui sont prévus pour février, c’est génial ! Finalement, il y a plein de facteurs qui font que c’est ton moment ou pas. Pour le moment, on a le bon vent qui nous pousse et tant mieux. On verra bien ce que l’avenir nous réservera, comme dirait Nekfeu.
Entretien : Juliette Rousseau et Fabio Greco
Découvrez un extrait de son concert aux Francos de Spa :
On le sait désormais, vous vous réfugiez parfois dans votre imaginaire en écoutant du Miles Davis. Refuge oui, mais inspiration ? Peut-on imaginer de futures mélodies qui mettent en avant les cuivres ?
Peut-être. L’idée est avant tout de rester dans une case pop-electro, de chanson française avec du texte et des images. Sur l’album, on préfère pour le moment rester sur quelque chose de plus minimal avec plus de timbre. C’est sur scène qu’on souhaite faire vivre les chansons différemment. C’est là qu’on peut par exemple imaginer mettre une section cuivre et envoyer sur «J’écoute du Miles Davis» pour donner une couleur un peu «cheap» et offrir un morceau «ovni» qui cartonne.
Avec quel artiste aimeriez-vous ou auriez-vous aimé faire un duo ?
Il y en a beaucoup mais vu qu’on est en terre belge, je dirais Brel. C’est un des artistes qui m’a vraiment donné envie de faire de la musique. Je n’ai rien de comparable avec qui il est et ce qu’il raconte dans ses textes. J’ai baigné dedans depuis ma naissance et je connais par cœur les chansons de ce grand monsieur.
Vous devez une partie de votre succès à quelques titres que vous avez brillamment repris et remodelés, à vos débuts. Et aujourd’hui, quels titres vous plairait-il de reprendre si votre temps n’était pas absorbé par vos propres compositions ?
Il y a plein de chansons que j’aimerais reprendre. J’ai bien envie de réinterpréter un titre en anglais, c’est quelque chose que je ne fais jamais. J’adore Cocoon. C’est drôle parce qu’ils sont aussi aux Francos, il y a des titres d’eux que j’ai toujours aimés entendre. Sinon, en ce moment, je suis vraiment fan et j’aimerais faire une version d’un titre d’un groupe de rappeurs de chez vous qui s’appelle L’Or du commun, qui cartonne en France et qui fait partie de la troupe de Damso et Roméo Elvis. C’est une team qui écrit en français mais avec autre chose, en «belge» ça sonne autrement, on met d’autres formes dans les mots. J’ai bien envie de le reprendre à ma sauce, plus pop. Reprendre du rap en pop, ça peut être un défi, il ne faut pas se louper. Je suis vraiment influencé par le rap, ce qu’on n’entend pas dans ma musique mais je vais essayer de l’amener en live. Vous me donnez plein d’idées, il faut qu’on bosse ensemble ! (rires)
Cela peut être laborieux d’obtenir les droits pour reprendre une chanson ?
Je ne sais pas, je ne me suis jamais trop posé la question. On n’a pas eu de problème avec «Ébloui par la nuit», on l’a fait à notre sauce. Évidemment, je ne cherche pas à desservir la chanson. L’idée c’est de mettre en avant ce qui nous parle le plus dans un titre mais pas de la reproduire à l’identique. C’est comme ça que je me suis fait découvrir. La force de la musique, c’est que n’importe qui peut la reprendre. Il faut trouver le bon moyen de la faire comprendre aux gens. La musique est faite pour être critiquée et tant mieux, sinon c’est trop simple.
Après votre premier album et les Francofolies, avez-vous d’autres projets ? Un nouvel album, d’autres festivals ?
Actuellement, on travaille sur l’album. L’idée c’est de le finir pour la fin de l’année. C’est un peu large, ça laisse un peu de temps et à la fois pas tellement. On commence à se mettre tous la pression, on a une bonne énergie, on travaille avec plein d’autres équipes, avec plein d’artistes. On a déjà pas mal de chansons mais il en faut encore vingt-cinq mille fois plus pour, au final, garder les douze bonnes. Là, je pars au Maroc en solitaire avec mon sac à dos en laissant mon téléphone. J’ai ce projet en tête depuis un moment et il me tient à cœur. Je ne sais pas ce que je vais faire là-bas et je ne sais pas si je reviendrai parce que j’adore ce pays. D’un autre côté, on travaille avec mes potes sur un groupe de hip-hop qui n’a rien à voir. Et à la fois on prépare les concerts. Il y en a déjà qui sont prévus pour février, c’est génial ! Finalement, il y a plein de facteurs qui font que c’est ton moment ou pas. Pour le moment, on a le bon vent qui nous pousse et tant mieux. On verra bien ce que l’avenir nous réservera, comme dirait Nekfeu.
Entretien : Juliette Rousseau et Fabio Greco
Découvrez un extrait de son concert aux Francos de Spa :
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