Mode d’emploi : comment réagir face aux remarques racistes ?
Le racisme est hélas très présent dans notre société. Il se distille sous diverses formes. Et l’on ne sait pas toujours comment ni quand réagir. Que faire si vous êtes témoin d’une scène de discrimination ou si vous en êtes vous-même victime ? Quelle attitude adopter face à des propos injurieux à l’égard d’une minorité ? Autant de questions qui nécessitent d’y être bien préparé.
En voilà un sujet épineux, sensible et brûlant d’actualité. Le récent cri de colère de Cécile Djunga, présentatrice de la RTBF, n’est malheureusement pas un cas isolé et fait écho à une triste réalité : les propos racistes continuent d’exister et véhiculent des messages de haine. Plus que jamais encore à l’heure de la liberté d’expression !
Mais, peut-on tout accepter ? Tout dire ? À table, en famille, comment réagir face à un oncle proférant ses idées scandaleuses ? L’ignorer ? Mais vous devrez vivre avec ce poids sur votre conscience et passerez pour un lâche.
Ou préparer sa réponse, construite et infaillible ? Qui variera en fonction de votre personnalité, de la relation que vous entretenez avec la personne calomnieuse et de la situation.
Voici quelques conseils bien utiles en fonction de 4 contextes différents.
1. Si vous êtes face à une situation de racisme quelconque
Vous entendez une moquerie ou une insulte raciste ? Premièrement, vous êtes en droit de vous opposer à ce type de réflexion. Vous pouvez dire, clairement, que vous n’acceptez pas ce comportement.
Deuxièmement, vous amorcez le dialogue en posant la question suivante : «Pourquoi dis-tu cela ? Sais-tu que c’était vraiment raciste ?» Vous obligez ainsi la personne à réfléchir sur la légitimité de son propos.
Troisièmement, vous avisez en fonction de sa réponse. S’il s’agissait d’une blague, vous pouvez lui expliquer qu’elle était de mauvais goût. Tout en forçant votre interlocuteur à argumenter sur le sens de sa pseudo-plaisanterie. Il sera alors normalement en mesure de comprendre les conséquences de ses paroles. Si, en revanche, l’agresseur est fondamentalement raciste, vous risquez de perdre votre temps. Il vaut mieux passer à autre chose…
Vous devez pouvoir expliquer à la personne pourquoi ses remarques sont blessantes et pourquoi son attitude vous pose problème. Ainsi pourra-t-elle, peut-être, reconsidérer ses actes et paroles. Grâce à une discussion constructive.
Si vos enfants abordent le sujet, ne leur demandez surtout pas de se taire. Il est normal que vos petits remarquent les différences entre les personnes. La couleur de peau, la religion, etc. Apprenez-leur que ces différences sont une excellente chose.
Et lorsque vos bambins seront plus grands, vous pourrez aborder avec eux la problématique du racisme.
Giuseppa Cosentino
Cependant, si le discours tenu est intentionnellement malveillant et qu’il est, en plus, dirigé contre vous, parlez-en à votre supérieur (pour autant que celui-ci soit de votre côté – ce qui, rassurez-vous, devrait être le cas).
Sitôt que vous vous sentez menacé ou intimidé, vous devez en avertir votre responsable qui saura vous défendre.
4. Si vous devez faire face à un membre de votre famille
Les paroles désobligeantes sont d’autant plus blessantes lorsqu’elles émanent d’une personne de la famille. Il convient pourtant de rester calme. Même si la colère monte en vous. Dites-vous que crier ne résoudra pas le problème.
Vous devez pouvoir expliquer à la personne pourquoi ses remarques sont blessantes et pourquoi son attitude vous pose problème. Ainsi pourra-t-elle, peut-être, reconsidérer ses actes et paroles. Grâce à une discussion constructive.
Si vos enfants abordent le sujet, ne leur demandez surtout pas de se taire. Il est normal que vos petits remarquent les différences entre les personnes. La couleur de peau, la religion, etc. Apprenez-leur que ces différences sont une excellente chose.
Et lorsque vos bambins seront plus grands, vous pourrez aborder avec eux la problématique du racisme.
Giuseppa Cosentino
Enfin, il est parfois préférable de continuer la conversation en privé, pour ne pas humilier la personne en public.
L’objectif premier étant que cette dernière puisse réfléchir à son comportement. Et non monter sur le ring…
3. Si vous êtes témoins de propos racistes dans le cadre du travail
Il est souvent malaisé de réagir dans le cadre professionnel. Surtout si c’est votre supérieur qui tient des propos malvenus… Que faire lorsqu’un collègue critique allègrement les «étrangers» ? Si vous pensez qu’il s’agit de propos maladroits et que vous entretenez de bonnes relations avec lui, abordez la discussion ouvertement et avec bienveillance.
Cependant, si le discours tenu est intentionnellement malveillant et qu’il est, en plus, dirigé contre vous, parlez-en à votre supérieur (pour autant que celui-ci soit de votre côté – ce qui, rassurez-vous, devrait être le cas).
Sitôt que vous vous sentez menacé ou intimidé, vous devez en avertir votre responsable qui saura vous défendre.
4. Si vous devez faire face à un membre de votre famille
Les paroles désobligeantes sont d’autant plus blessantes lorsqu’elles émanent d’une personne de la famille. Il convient pourtant de rester calme. Même si la colère monte en vous. Dites-vous que crier ne résoudra pas le problème.
Vous devez pouvoir expliquer à la personne pourquoi ses remarques sont blessantes et pourquoi son attitude vous pose problème. Ainsi pourra-t-elle, peut-être, reconsidérer ses actes et paroles. Grâce à une discussion constructive.
Si vos enfants abordent le sujet, ne leur demandez surtout pas de se taire. Il est normal que vos petits remarquent les différences entre les personnes. La couleur de peau, la religion, etc. Apprenez-leur que ces différences sont une excellente chose.
Et lorsque vos bambins seront plus grands, vous pourrez aborder avec eux la problématique du racisme.
Giuseppa Cosentino
Très souvent, les personnes racistes sont en réalité pleines de préjugés. Or racisme et préjugés sont deux notions différentes. La première consiste à opprimer un groupe de personnes en raison de leur race (ce qui est bien vilain) tandis que la seconde revient à penser connaître une personne en raison de son affiliation à un groupe (ce qui est bien stupide). Ainsi, dire ou à penser que «les Arabes sont tous des voleurs» ou que «les Africains sont des sauvages» relèvent de l’ignorance. Le dialogue peut alors avoir lieu en fonction du degré d’ouverture de la personne.
2. Si vous êtes vous-même victime de racisme
La meilleure tactique consiste d’abord par prendre du recul par rapport à votre agresseur. Et de juger, ensuite, s’il est utile d’entamer un débat ou non. La plupart du temps, la personne parle par ignorance ou méconnaissance. À vous d’évaluer si votre argumentation sera une pure perte de temps et d’énergie ou si elle est indispensable.
Si vous choisissez de passer à l’action, veillez à adopter la bonne approche et à user de tact. Inutile d’être sur la défensive. La conversation tournerait au vinaigre. Soyez franc et pointez directement le problème. En obligeant la personne à se remettre en cause. Le but étant de déconstruire son discours tout en lui faisant admettre, si vous êtes face à quelqu’un de réceptif, que ses paroles ou actes sont inacceptables.
Enfin, il est parfois préférable de continuer la conversation en privé, pour ne pas humilier la personne en public.
L’objectif premier étant que cette dernière puisse réfléchir à son comportement. Et non monter sur le ring…
3. Si vous êtes témoins de propos racistes dans le cadre du travail
Il est souvent malaisé de réagir dans le cadre professionnel. Surtout si c’est votre supérieur qui tient des propos malvenus… Que faire lorsqu’un collègue critique allègrement les «étrangers» ? Si vous pensez qu’il s’agit de propos maladroits et que vous entretenez de bonnes relations avec lui, abordez la discussion ouvertement et avec bienveillance.
Cependant, si le discours tenu est intentionnellement malveillant et qu’il est, en plus, dirigé contre vous, parlez-en à votre supérieur (pour autant que celui-ci soit de votre côté – ce qui, rassurez-vous, devrait être le cas).
Sitôt que vous vous sentez menacé ou intimidé, vous devez en avertir votre responsable qui saura vous défendre.
4. Si vous devez faire face à un membre de votre famille
Les paroles désobligeantes sont d’autant plus blessantes lorsqu’elles émanent d’une personne de la famille. Il convient pourtant de rester calme. Même si la colère monte en vous. Dites-vous que crier ne résoudra pas le problème.
Vous devez pouvoir expliquer à la personne pourquoi ses remarques sont blessantes et pourquoi son attitude vous pose problème. Ainsi pourra-t-elle, peut-être, reconsidérer ses actes et paroles. Grâce à une discussion constructive.
Si vos enfants abordent le sujet, ne leur demandez surtout pas de se taire. Il est normal que vos petits remarquent les différences entre les personnes. La couleur de peau, la religion, etc. Apprenez-leur que ces différences sont une excellente chose.
Et lorsque vos bambins seront plus grands, vous pourrez aborder avec eux la problématique du racisme.
Giuseppa Cosentino
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