Mal aux yeux ou nez qui coule ? Et si vous étiez allergique au sapin de Noël ?
«Mon beau sapin, roi des forêts, que j’aime ta verdure… mais pas tes moisissures !»
Nez qui coule en cette période des Fêtes ? Le coupable n’est peut-être pas le froid mais le si beau sapin que vous avez décoré avec soin ! En effet, une nouvelle allergie fait éternuer et parler d’elle ces derniers temps : le syndrome du sapin de Noël. Car sous l’arbre star, on en trouve pas toujours que des cadeaux…
On connaissait les allergiques à Noël, ces Grinch insensibles à la féérie des Fêtes, qui ne commencent pas à se réjouir des semaines à l’avance à l’idée de décorer leur maison, d’arpenter les rues illuminées et de faire leurs courses de Noël. On en connaît tous, des grincheux du réveillon qui n’attendent qu’une chose, que décembre tire sa révérence en entraînant avec lui, guirlandes, vin chaud, téléfilms de Noël et autres musiques carillonnantes…
Mais ceux qu’on connaît moins, ce sont les vrais allergiques à Noël ! Ou plutôt aux sapins qui trônent fièrement dans les salons chaque fin d’année…
Des allergies dans l’air…
Il s’agit d’un syndrome méconnu mais pourtant bien réel… Plus que l’arbre lui-même, ce sont les moisissures qu’il transporte qui provoquent toux, essoufflement, conjonctivite, yeux irrités et larmoyants, fatigue, nez qui coule ou bouché,… Bref, un bon petit rhume des foins en plein hiver !
Les enfants asthmatiques sont également des cibles de choix. Chez ces derniers, les symptômes peuvent même se transformer en crise grave, particulièrement lorsque se cumulent des cofacteurs comme une maladie virale, un feu de bois ou le stress.
Comment l’éviter ?
Pour éviter de passer le réveillon à pleurer et à éternuer, il n’y a pas trente-six mille solutions. La première, et la plus radicale, est de se débarrasser de son sapin, naturel tout du moins. Vous pouvez bien sûr échanger votre arbre de Noël contre un modèle artificiel (en évitant la fausse neige et autres produits chimiques, sans oublier de lui passer un petit coup de brosse chaque année afin de le débarrasser de sa poussière).
Pas prêt à vous passer d’un vrai arbre, tout droit sorti du bois ? Prenez alors le temps de le laver à grande eau et de le laisser sécher à l’extérieur avant de le renter. N’oubliez pas les décorations sur lesquelles des moisissures peuvent avoir élu domicile !
Afin de limiter les risques, ne conservez votre sapin qu’une petite dizaine de jours. En cas de signes d’allergies, il ne faut pas hésiter à réaliser un dépistage afin de suive un traitement si nécessaire.
DIY de Noël
Vous êtes allergique et créatif ? Alors n’hésitez plus une seconde ! Laissez les sapins là où ils sont et choisissez parmi la pléiade d’idées de sapins alternatifs à réaliser vous-mêmes ! En bois flotté, en livres, peints au mur, en carton, en tissus, en photos, … Vous n’avez que l’embarras du choix : ils sont économiques, écologiques et hypoallergéniques !
Juliette Rousseau
Alors qu’il était encore bien enraciné, le roi des forêts a recueilli des minuscules champignons qui, une fois bien au chaud dans nos demeures, se développent et se multiplient grâce aux spores (des cellules permettant la reproduction des végétaux).
Évidemment, plus longtemps le sapin reste dans une pièce, plus la moisissure se répand.
En 2011, le Dr Kurlandsky publiait dans la revue Annals of Allergy, Asthma and Immunology une étude constatant la présence de 53 types de champignons sur une petite trentaine d’arbres analysés. Dans cette même publication, il évoquait une autre étude, analysant cette fois la qualité de l’air d’une maison dans laquelle se trouvait un sapin pendant deux semaines : entre le premier et le quatorzième jour, le nombre de spores est passé de 800 à 5.000.
Des victimes toutes trouvées
Même si, a priori, tout le monde peut être touché, certaines personnes présentent de plus grands risques : « Il faut d’abord être sensible ou disposer d’un terrain allergique pour que des crises se déclenchent à cause des sapins. Les personnes susceptibles de connaître ce syndrome sont souvent allergiques à des pollens, comme celui de cyprès, par exemple », indique le Dr Nhân Pham-Thi (chef du service d’allergologie à l’Institut Pasteur de Paris) au Figaro.
Les enfants asthmatiques sont également des cibles de choix. Chez ces derniers, les symptômes peuvent même se transformer en crise grave, particulièrement lorsque se cumulent des cofacteurs comme une maladie virale, un feu de bois ou le stress.
Comment l’éviter ?
Pour éviter de passer le réveillon à pleurer et à éternuer, il n’y a pas trente-six mille solutions. La première, et la plus radicale, est de se débarrasser de son sapin, naturel tout du moins. Vous pouvez bien sûr échanger votre arbre de Noël contre un modèle artificiel (en évitant la fausse neige et autres produits chimiques, sans oublier de lui passer un petit coup de brosse chaque année afin de le débarrasser de sa poussière).
Pas prêt à vous passer d’un vrai arbre, tout droit sorti du bois ? Prenez alors le temps de le laver à grande eau et de le laisser sécher à l’extérieur avant de le renter. N’oubliez pas les décorations sur lesquelles des moisissures peuvent avoir élu domicile !
Afin de limiter les risques, ne conservez votre sapin qu’une petite dizaine de jours. En cas de signes d’allergies, il ne faut pas hésiter à réaliser un dépistage afin de suive un traitement si nécessaire.
DIY de Noël
Vous êtes allergique et créatif ? Alors n’hésitez plus une seconde ! Laissez les sapins là où ils sont et choisissez parmi la pléiade d’idées de sapins alternatifs à réaliser vous-mêmes ! En bois flotté, en livres, peints au mur, en carton, en tissus, en photos, … Vous n’avez que l’embarras du choix : ils sont économiques, écologiques et hypoallergéniques !
Juliette Rousseau
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