Son nom revient chaque année depuis le succès de «Rhythm Inside», à l’Eurovision, en 2015. Loïc Nottet coupe court aux rumeurs.
Ce samedi 27 juillet à 18h50, Loïc Nottet sera l’invité de «Mon plat préféré», sur La Une. Une rencontre avec le chef Jean-Luc Daniel et surtout un petit détour (entre deux attractions à Walibi) en cuisine où le chanteur ne cache pas qu’il est une «catastrophe». Par contre, son péché mignon sera au menu de l’émission : le chicon au gratin.
Lors du tournage, le Courcellois a accordé un entretien à Télépro. L’occasion de faire le point sur les rumeurs qui annoncent – chaque année – le retour de Loïc Nottet dans la compétition européenne pour défendre nos couleurs. «Je lis partout que le public a envie que je refasse l’Eurovision, mais ce ne sera pas pour le moment», explique Nottet. «J’ai envie d’avancer et essayer de construire ma carrière personnelle. Là, c’est non, mais plus tard, on verra… Il n’y a que les c… qui ne changent pas d’avis !» (rires)
En parlant d’Eurovision, si la Belgique accède à la finale de l’Eurovision Choir, dans 10 jours, en Suède, le chœur-pop de Nicolas Dorian, Almakalia, tentera de convaincre le jury de professonnels avec une chanson du répertoire de Nottet. «Je trouve ça fou, et c’est chouette de se dire qu’une de ses chansons voyage ! C’est une preuve qu’elle parle à d’autres, et pas qu’à moi finalement. C’est cool !».
Le compositeur est confiant sur les chances de son morceau «Million Eyes» : «Je suis parti à l’Eurovision avec « Rhythm Inside » qui n’était pas commun pour ce type de concours, et avec un choix visuel hors norme par rapport au format habituel. Si j’ai fini quatrième, « Million Eyes » a toutes ses chances pour l’emporter à Göteborg. À Vienne, je suis arrivé en mode « je veux faire tout le contraire de ce que l’on voit d’habitude », et ça a fonctionné.»
Est-ce que Loïc Nottet a eu un droit de regard sur la transformation de sa chanson pour l’Eurovision Choir ? «On ne m’a rien demandé, j’ai appris par une choriste qu’un de mes titres était choisi, mais dans mon optique, à partir du moment où une de mes chansons est disponible sur le web, elle ne m’appartient plus. Je vois ça comme un partage, et on peut en faire ce qu’on en veut du moment que ça reste quelque chose de correct où on ne m’insulte pas», conclut l’artiste.
Pierre Bertinchamps
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