Les morts stupides de 4 rois de France

Les morts stupides de 4 rois de France
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

L’Histoire est la science des vainqueurs. Et les récits qui nous sont transmis ne sont qu’une partie de la vérité… Mais que penseraient ces grands hommes, qui ont participé à cette Histoire, en réalisant qu’au moment fatidique de leur vie, ils ont balayé d’un revers de main fatal tous leurs efforts de graver leur nom au Panthéon des grands en mourant d’une manière aussi sordide ?

Toc ! Toc ! Mais qui est là ?

Si se prendre le coin d’une table est extrêmement douloureux, vous en conviendrez, se prendre une porte peut être très dangereux… C’est ce qu’ont expérimenté nos deux premiers protagonistes : Louis III et Charles VIII de France. Tandis que Philippe, fils de Louis VI, connut une fin pour le moins inattendue en croisant sur sa route un animal innocent, Henri II perdit la vie… en jouant.

Voici 4 morts insolites de 4 rois de France qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment.

1. Louis III (860-882)

Né aux alentours de 860, Louis III de France, fils de Louis II, est proclamé roi de la Francie occidentale (Nord-Ouest de la France actuelle) en 880 alors qu’il n’a même pas encore 20 ans.

Il restera célèbre dans l’Histoire pour deux événements marquants : le premier, c’est sa victoire contre les forces vikings; le second, c’est sa mort digne d’un film humoristique. Rappelez-vous que Louis III est relativement jeune… et il n’est pas toujours en mesure de contrôler ses ardeurs.

Il se décide alors à participer à une joute contre le jeune Gabriel de Montgomery. C’est le drame. Il tombe à terre. La visière ne l’a pas protégé. Un éclat de lance brisée s’est fiché dans l’œil gauche du roi. Rien n’y personne ne put le sauver. Pas même le célèbre chirurgien Ambroise Paré, qui s’exerça pourtant sur des têtes fraîchement décapitées de condamnés à mort à planter des bouts de lance puis à les retirer délicatement.

Sans succès. Henri II mourut 10 jours plus tard, à la suite d’une lente agonie.

Giuseppa Cosentino

Alors qu’il traversait la ville au galop, un porc éhonté se jeta au pied de sa monture, ce qui provoqua la chute mortelle de l’adolescent de 15 ans…

4. Henri II (1519-1559)

Le règne d’Henri II, fils de François Ier, ne fut pas de tout repos. Arrivé au pouvoir en 1547, il mit en place une politique d’austérité à la cour et dût gérer la crise entre catholiques et protestants qui agitait le royaume de France ainsi que nombre de pays d’Europe.

Sa femme, une certaine Catherine de Médicis, eut d’ailleurs un rôle significatif dans le massacre de la Saint-Barthélemy.

Aussi Henri II avait-il besoin de se distraire. Grand fan de sport, il organise, le 10 juillet 1559, à l’occasion du double mariage de sa sœur et de sa fille aînée, un grand tournoi de joutes en plein Paris.

Il se décide alors à participer à une joute contre le jeune Gabriel de Montgomery. C’est le drame. Il tombe à terre. La visière ne l’a pas protégé. Un éclat de lance brisée s’est fiché dans l’œil gauche du roi. Rien n’y personne ne put le sauver. Pas même le célèbre chirurgien Ambroise Paré, qui s’exerça pourtant sur des têtes fraîchement décapitées de condamnés à mort à planter des bouts de lance puis à les retirer délicatement.

Sans succès. Henri II mourut 10 jours plus tard, à la suite d’une lente agonie.

Giuseppa Cosentino

Peu de temps après que son épouse, Anne de Bretagne, eut accouché d’une fillette morte née, il décida de l’inviter à une partie de jeu de paume pour se distraire. Et c’est en se rendant un peu trop vite à ce divertissement que sa tête cogna violemment… sur la poutre d’une porte.

Sonné mais pas vaincu, notre héros parvint même à assister au début du match et à échanger quelques banalités avant de s’écrouler inanimé. Il succombera quelques heures plus tard à l’âge de 27 ans.

3. Philippe de France, fils de Louis VI (1116-1131)

Louis VI n’avait pas peur des portes, mais il aurait pu, lui aussi, faire preuve de moins d’étourderie.

Fils de Louis VI le Gros, Philippe n’aurait pas dû se lever ce jour d’octobre 1131. À cette époque, les cochons vadrouillaient gaiement dans les rues de Paris et avaient le rôle d’éboueurs.

Alors qu’il traversait la ville au galop, un porc éhonté se jeta au pied de sa monture, ce qui provoqua la chute mortelle de l’adolescent de 15 ans…

4. Henri II (1519-1559)

Le règne d’Henri II, fils de François Ier, ne fut pas de tout repos. Arrivé au pouvoir en 1547, il mit en place une politique d’austérité à la cour et dût gérer la crise entre catholiques et protestants qui agitait le royaume de France ainsi que nombre de pays d’Europe.

Sa femme, une certaine Catherine de Médicis, eut d’ailleurs un rôle significatif dans le massacre de la Saint-Barthélemy.

Aussi Henri II avait-il besoin de se distraire. Grand fan de sport, il organise, le 10 juillet 1559, à l’occasion du double mariage de sa sœur et de sa fille aînée, un grand tournoi de joutes en plein Paris.

Il se décide alors à participer à une joute contre le jeune Gabriel de Montgomery. C’est le drame. Il tombe à terre. La visière ne l’a pas protégé. Un éclat de lance brisée s’est fiché dans l’œil gauche du roi. Rien n’y personne ne put le sauver. Pas même le célèbre chirurgien Ambroise Paré, qui s’exerça pourtant sur des têtes fraîchement décapitées de condamnés à mort à planter des bouts de lance puis à les retirer délicatement.

Sans succès. Henri II mourut 10 jours plus tard, à la suite d’une lente agonie.

Giuseppa Cosentino

Frappé par la beauté d’une jeune pucelle, il se mit à lui faire des avances gaillardes au raffinement douteux. La belle prit peur et s’enfuit trouver refuge dans la bâtisse de son père. En la poursuivant à cheval, notre monarque fougueux heurta de plein de fouet un linteau de porte. Il mourut deux jours plus tard des suites de son traumatisme.

2. Charles VIII (1470-1498)

Lui aussi, il aime les portes ! C’est Charles VIII, fils de Louis XI.

Né en 1470, il est couronné à l’âge de 13 ans à la mort de son père en 1483. Étant trop jeune pour gouverner, il est alors placé sous la tutelle de sa sœur Anne de Beaujeu.

Charles VIII passa une bonne partie de sa vie au château d’Ambroise et sera l’instigateur des guerres d’Italie. Il eut 6 enfants officiels mais aucun ne survécut plus de 3 ans.

Peu de temps après que son épouse, Anne de Bretagne, eut accouché d’une fillette morte née, il décida de l’inviter à une partie de jeu de paume pour se distraire. Et c’est en se rendant un peu trop vite à ce divertissement que sa tête cogna violemment… sur la poutre d’une porte.

Sonné mais pas vaincu, notre héros parvint même à assister au début du match et à échanger quelques banalités avant de s’écrouler inanimé. Il succombera quelques heures plus tard à l’âge de 27 ans.

3. Philippe de France, fils de Louis VI (1116-1131)

Louis VI n’avait pas peur des portes, mais il aurait pu, lui aussi, faire preuve de moins d’étourderie.

Fils de Louis VI le Gros, Philippe n’aurait pas dû se lever ce jour d’octobre 1131. À cette époque, les cochons vadrouillaient gaiement dans les rues de Paris et avaient le rôle d’éboueurs.

Alors qu’il traversait la ville au galop, un porc éhonté se jeta au pied de sa monture, ce qui provoqua la chute mortelle de l’adolescent de 15 ans…

4. Henri II (1519-1559)

Le règne d’Henri II, fils de François Ier, ne fut pas de tout repos. Arrivé au pouvoir en 1547, il mit en place une politique d’austérité à la cour et dût gérer la crise entre catholiques et protestants qui agitait le royaume de France ainsi que nombre de pays d’Europe.

Sa femme, une certaine Catherine de Médicis, eut d’ailleurs un rôle significatif dans le massacre de la Saint-Barthélemy.

Aussi Henri II avait-il besoin de se distraire. Grand fan de sport, il organise, le 10 juillet 1559, à l’occasion du double mariage de sa sœur et de sa fille aînée, un grand tournoi de joutes en plein Paris.

Il se décide alors à participer à une joute contre le jeune Gabriel de Montgomery. C’est le drame. Il tombe à terre. La visière ne l’a pas protégé. Un éclat de lance brisée s’est fiché dans l’œil gauche du roi. Rien n’y personne ne put le sauver. Pas même le célèbre chirurgien Ambroise Paré, qui s’exerça pourtant sur des têtes fraîchement décapitées de condamnés à mort à planter des bouts de lance puis à les retirer délicatement.

Sans succès. Henri II mourut 10 jours plus tard, à la suite d’une lente agonie.

Giuseppa Cosentino

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici