L’éditeur français se fend d’une longue lettre d’excuse, doublée d’une poignée de compensations.
Editer en toute impunité un jeu vidéo criblé de défauts qui seront corrigés au fil du temps et des mises à jour est devenu une mauvaise habitude.
Fiévreusement attendu par des millions de fans, le nouvel épisode de la saga «Assassin’s Creed» repousse plus loin encore les limites de cette pratique douteuse depuis sa sortie sur PC, PS4 et Xbox One le 13 novembre 2014.
Difficile de rattraper le coup…
Ambitieux dans sa reconstitution de Paris à l’époque de la Révolution française, «Assassin’s Creed Unity» est la proie de bugs, de plantages et de ralentissements insoutenables, surtout sur les consoles de salon de nouvelle génération.
Le studio montréalais de l’éditeur français Ubisoft cravache pour inverser la tendance à coups de rustines et de mises à jour à télécharger.
Alors qu’un troisième «patch» majeur traque une centaine de scories, Yannis Mallat, le CEO d’Ubisoft Montréal et Toronto, présente ses excuses dans une lettre publiée en ligne.
Des compensations
«Malheureusement, au lancement, la qualité globale du jeu a été ternie par des bugs et des soucis techniques inattendus. Je veux vous présenter nos excuses les plus sincères de la part d’Ubisoft et de toute l’équipe Assassin’s Creed. Ces soucis ont empêché certains d’entre vous de profiter pleinement de leur expérience.»
En compensation, l’éditeur offre à tous les propriétaires du jeu une poignée de cadeaux, dont les détails sont disponibles ici.
Georges Lekeu
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