Le superhéros Daredevil éclabousse Netflix de sa classe
La nouvelle série Marvel signe des débuts remarqués sur la plate-forme de streaming.
Marvel et Netflix, c’est le nouveau couple glamour du monde des séries. Les deux partenaires développent cinq shows ensemble !
Le père de générations adulées de superhéros et l’expert du streaming main dans la main, l’alliance fait grincer des dents la concurrence. Notamment ABC, dont les deux feuilletons estampillés Marvel, « Agents of S.H.I.E.L.D » et « Agent Carter », souffrent d’une tonalité trop consensuelle adaptée au politiquement correct d’une grande chaîne américaine.
Heureusement, Netflix ne s’encombre pas de ces considérations, comme le prouve avec panache « Daredevil ».
Libéré sur Netflix ce vendredi 10 avril 2015, le premier bébé du couple terrible modernise avec panache le personnage de Matt Murdock, avocat non-voyant le jour, justicier masqué dès la nuit tombée.
Les treize épisodes de la première saison sont disponibles simultanément. Ce qui permet d’enchaîner les chapitres.
Après une mise en jambe laborieuse, « Daredevil » ne tarde pas à démontrer tout son potentiel, entre l’efficacité des scènes de combat et d’action et le développement intelligent des personnages.
Cohérente avec l’ensemble des projets cinématographiques et télévisuels du Marvel Cinematic Universe, la série s’installe juste après les événements du film « Avengers ».
Partiellement démolie, New York est à reconstruire. Les négriers de la construction et la pègre s’en donnent à cœur joie à l’heure de faire main basse sur les contrats.
Dans l’ombre, un justicier veille : Daredevil ! L’avocat compense sa cécité par un entraînement surhumain et un développement inouï de ses autres sens.
Georges Lekeu
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