Le pari de Tony…

Le pari de Tony...

Michael Phelps recompte ses médailles pour trouver le sommeil, Bradley Wiggins refait le Tour de France et le contre-la-montre de Londres dans sa tête. Tony Parker doit se contenter de trois titres NBA obtenus en 2003, 2005 et 2007…

Né il y a 30 ans à Bruges,le meneur de jeu des San Antonio Spurs rêve depuis ses débuts en équipe de France à un sacre olympique. Une distinction qui se refuse à lui depuis son arrivée en sélection… en novembre 2000, quelques mois après l’argent obtenu à Sydney par ses compatriotes. Quitte à fâcher les dirigeants des Spurs,Tony Parker ne rate jamais une occasion de retrouver les Bleus. Une médaille d’argent a récompensé sa fidélité. Mais, ce n’était que l’Euro de Lituanie en 2011. Une breloque mais pas encore le graal auquel il veut goûter.
Depuis,le début du tournoi olympique à Londres, le meneur de San Antonio est le chef d’orchestre de son équipe. Un chef qui se met au diapason de ses équipiers, n’hésitant pas à mettre son ego entre parenthèses pour la bonne cause. Lors de la journée inaugurale du tounoi, la France a défié sans succès, c’est devenu un classique, les USA. Les Bleus ont très vite oublié ce match, une victoire a suivi contre l’Argentine.

Parker a boosté ses équipiers

Ce jeudi 2 août 2012, à l’mage de leur génial distributeur, les Français ont séduit contre la Lituanie. Auteur de 27 points, Parker a boosté ses équipiers. Au delà du résultat,c’est l’état d’esprit qui a prévalu. Le collectif était sur le terrain,les encouragements venaient du banc.L’union sacrée.
La finale de ce tournoi olympique est encore bien loin. Pourtant, Parker a coché la date du dimanche 12 août dans son agenda. Il veut avoir rendez-vous avec l’Histoire olympique. Les États-Unis et l’Espagne sont les candidats annoncés pour la finale. Tony s’en fiche. Il veut aller jusqu’au bout et pour l’avoir vu jouer contre les Lituaniens, je peux vous assurer qu’il y a des signes qui ne trompent pas. Une médaille serait une première étape,en attendant mieux. Et pourquoi pas faire aussi bien que les anciens. Non, pas ceux de Sydney… mais ceux de de Londres en 1948. Ils avaient décroché l’argent, également battus en finale par les States. Pour Tony Parker, l’Histoire est un éternel recommencement. C’est son pari !
Pierre ROBERT

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