La fête des morts à travers le monde : non, ce n’est pas toujours triste et sinistre !

La fête des morts à travers le monde : non, ce n'est pas toujours triste et sinistre !
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Chez nous, le 1er et le 2 novembre sont des journées destinées à penser aux personnes chères que nous avons perdues. Mais au fait, depuis quand existent la Toussaint et la fête des morts ? Et comment célèbre-t-on les défunts ailleurs dans le monde ?

La Toussaint est, comme son nom l’indique, la fête de tous les saints et non celles des morts, comme on le croit parfois. Cette dernière a en réalité lieu le lendemain, le 2 novembre donc.

La Toussaint existerait depuis le IVe ou Ve siècle, instituée par l’Église pour commémorer les martyrs, morts pour leur foi, puis tous les saints. Initialement célébrée le 13 mai, elle sera transférée par Charlemagne le 1er novembre, dès le VIIIe siècle, afin de concurrencer le Samhain, fête païenne du nouvel an celte, qui était en même temps la fête de la communication entre les vivants et les morts.

Le 1er novembre étant un jour férié, contrairement au 2, c’est donc généralement ce jour-là que les familles se rendent dans les cimetières afin de fleurir les tombes des disparus. Cette coutume trouve son origine à l’abbaye de Cluny, vers l’an 1000, lorsqu’un abbé imposa à tous les monastères de commémorer les morts par une messe solennelle le 2 novembre.

Dans nos régions, le 1er novembre est donc souvent synonyme de visites sur les tombes et de chrysanthèmes. Mais dans d’autres pays, le jour des morts peut être un jour festif et de grandes célébrations, même si, pour certains aspects, des cultures totalement différentes peuvent avoir des points communs. Petit tour du monde des différentes festivités destinées à commémorer les défunts.

Au Mexique

La fête des morts mexicaine est probablement l’une des plus connue. Elle est d’ailleurs classée au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. «El día de los muertos» a d’ailleurs propagé ses images colorées au-delà de ses frontières.

Par exemple, la scène d’introduction du James Bond «Spectre» a lieu durant ces célébrations à Mexico. Pendant trois jours, les Mexicains se rassemblent en famille pour une véritable fête : le 31 octobre ou le 1er novembre, on célèbre les «angelitos», les enfants, et le 2 novembre, les adultes.

Revivez ci-dessous la scène d’ouverture de «Spectre» :

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Des offrandes sont déposées sur des autels confectionnés pour l’occasion. À la tombée de la nuit, tous se rendent dans les cimetières pour boire, manger et décorer les tombes de nourriture (les célèbres têtes de morts en sucre), de bougies et de fleurs (des cempoalxochitl).

Les Népalais, alors réunis en famille, profitent également de ces festivités pour ridiculiser les politiciens et les personnages publics. L’origine de cette célébration est attribuée au roi Pratap Malla qui organisa des processions de gens déguisés afin de tenter de redonner le sourire à sa femme, inconsolable depuis la perte de leur fils. Cela aurait fonctionné et le roi aurait alors décidé de conserver la tradition afin de célébrer les morts dans la bonne humeur.

À Haïti

Comme chez nous, les Haïtiens célèbrent leurs morts le 2 novembre, lors de la fête des Guédés, les esprits de la mort. Les prêtres vaudous organisent des cérémonies et l’ambiance est très festive puisque les participants, habillés de violet et de noir, dansent, fument, boivent, mangent et crachent tout en proférant des obscénités au-dessus des tombes.

Les Guédés sont, dans la tradition haïtienne, représentés comme une famille très bruyante et dont chaque membre a une signification : Baron Samedi est l’esprit de la mort et de la résurrection et se trouve à l’entrée des cimetières et sa femme, maman Brigitte, boit du jus de piment et est symbolisée par un poulet noir.

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Juliette Rousseau

Le festival tire son origine de l’histoire d’un disciple de Bouddha qui, grâce à ses pouvoirs surnaturels, aurait découvert que sa mère décédée se trouvait dans le royaume des fantômes affamés et souffrait. Bouddha lui aurait alors conseillé de faire des offrandes aux moines afin de la libérer.

Au Népal

Lors de Gaï Jatra, ou «Fête des vaches», les Népalais célèbrent les êtres chers perdus l’année précédente pendant 8 jours. Au mois d’août ou de septembre, les familles concernées organisent une procession accompagnées d’une vache (ou d’une personne déguisée en vache, si la famille n’en possède pas). Cet animal étant considéré comme une déesse sainte, il doit aider le défunt à accéder au paradis.

Les Népalais, alors réunis en famille, profitent également de ces festivités pour ridiculiser les politiciens et les personnages publics. L’origine de cette célébration est attribuée au roi Pratap Malla qui organisa des processions de gens déguisés afin de tenter de redonner le sourire à sa femme, inconsolable depuis la perte de leur fils. Cela aurait fonctionné et le roi aurait alors décidé de conserver la tradition afin de célébrer les morts dans la bonne humeur.

À Haïti

Comme chez nous, les Haïtiens célèbrent leurs morts le 2 novembre, lors de la fête des Guédés, les esprits de la mort. Les prêtres vaudous organisent des cérémonies et l’ambiance est très festive puisque les participants, habillés de violet et de noir, dansent, fument, boivent, mangent et crachent tout en proférant des obscénités au-dessus des tombes.

Les Guédés sont, dans la tradition haïtienne, représentés comme une famille très bruyante et dont chaque membre a une signification : Baron Samedi est l’esprit de la mort et de la résurrection et se trouve à l’entrée des cimetières et sa femme, maman Brigitte, boit du jus de piment et est symbolisée par un poulet noir.

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Juliette Rousseau

Le festival se clôt par un lâché de lanternes sur une rivière, symbolisant le retour des âmes vers le royaume des morts et, bien sûr, par des feux d’artifice.

Le festival tire son origine de l’histoire d’un disciple de Bouddha qui, grâce à ses pouvoirs surnaturels, aurait découvert que sa mère décédée se trouvait dans le royaume des fantômes affamés et souffrait. Bouddha lui aurait alors conseillé de faire des offrandes aux moines afin de la libérer.

Au Népal

Lors de Gaï Jatra, ou «Fête des vaches», les Népalais célèbrent les êtres chers perdus l’année précédente pendant 8 jours. Au mois d’août ou de septembre, les familles concernées organisent une procession accompagnées d’une vache (ou d’une personne déguisée en vache, si la famille n’en possède pas). Cet animal étant considéré comme une déesse sainte, il doit aider le défunt à accéder au paradis.

Les Népalais, alors réunis en famille, profitent également de ces festivités pour ridiculiser les politiciens et les personnages publics. L’origine de cette célébration est attribuée au roi Pratap Malla qui organisa des processions de gens déguisés afin de tenter de redonner le sourire à sa femme, inconsolable depuis la perte de leur fils. Cela aurait fonctionné et le roi aurait alors décidé de conserver la tradition afin de célébrer les morts dans la bonne humeur.

À Haïti

Comme chez nous, les Haïtiens célèbrent leurs morts le 2 novembre, lors de la fête des Guédés, les esprits de la mort. Les prêtres vaudous organisent des cérémonies et l’ambiance est très festive puisque les participants, habillés de violet et de noir, dansent, fument, boivent, mangent et crachent tout en proférant des obscénités au-dessus des tombes.

Les Guédés sont, dans la tradition haïtienne, représentés comme une famille très bruyante et dont chaque membre a une signification : Baron Samedi est l’esprit de la mort et de la résurrection et se trouve à l’entrée des cimetières et sa femme, maman Brigitte, boit du jus de piment et est symbolisée par un poulet noir.

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Juliette Rousseau

Selon les croyances chinoises, lors du septième mois du calendrier lunaire, les esprits orphelins et les fantômes seraient relâchés sur Terre. C’est la Fête des fantômes. Ces âmes seraient bloquées sur Terre à cause de leurs pêchés ou d’une mort violente. Pour les réconforter et accélérer la délivrance de ces fantômes affamés, les croyants préparent des repas ou des cérémonies. Ils allument également de l’encens devant leur porte afin de guider les fantômes vers l’enfer. Le «mois des fantômes» est considéré comme dangereux par les Chinois, qui évitent alors les activités dangereuses et les événements importants (mariages, déménagements,…)

Au Japon

Au pays du Soleil-levant, où se côtoient les croyances, le Festival Obon est une tradition bouddhiste vieille de plus de 500 ans. Mi-juillet, les esprits des ancêtres rendraient visite aux vivants. Les nouvelles générations se réunissent alors sur les terres d’origine de leur famille et garnissent les autels de leur maison d’encens, de fleurs et de fruits.

Un des moments phares du festival est le Bon-Odori, une danse traditionnelle qui se réalise autour d’une estrade de bois garnies de centaines de lanternes colorées et accompagnée de chanteurs et batteurs de tambours.

Le festival se clôt par un lâché de lanternes sur une rivière, symbolisant le retour des âmes vers le royaume des morts et, bien sûr, par des feux d’artifice.

Le festival tire son origine de l’histoire d’un disciple de Bouddha qui, grâce à ses pouvoirs surnaturels, aurait découvert que sa mère décédée se trouvait dans le royaume des fantômes affamés et souffrait. Bouddha lui aurait alors conseillé de faire des offrandes aux moines afin de la libérer.

Au Népal

Lors de Gaï Jatra, ou «Fête des vaches», les Népalais célèbrent les êtres chers perdus l’année précédente pendant 8 jours. Au mois d’août ou de septembre, les familles concernées organisent une procession accompagnées d’une vache (ou d’une personne déguisée en vache, si la famille n’en possède pas). Cet animal étant considéré comme une déesse sainte, il doit aider le défunt à accéder au paradis.

Les Népalais, alors réunis en famille, profitent également de ces festivités pour ridiculiser les politiciens et les personnages publics. L’origine de cette célébration est attribuée au roi Pratap Malla qui organisa des processions de gens déguisés afin de tenter de redonner le sourire à sa femme, inconsolable depuis la perte de leur fils. Cela aurait fonctionné et le roi aurait alors décidé de conserver la tradition afin de célébrer les morts dans la bonne humeur.

À Haïti

Comme chez nous, les Haïtiens célèbrent leurs morts le 2 novembre, lors de la fête des Guédés, les esprits de la mort. Les prêtres vaudous organisent des cérémonies et l’ambiance est très festive puisque les participants, habillés de violet et de noir, dansent, fument, boivent, mangent et crachent tout en proférant des obscénités au-dessus des tombes.

Les Guédés sont, dans la tradition haïtienne, représentés comme une famille très bruyante et dont chaque membre a une signification : Baron Samedi est l’esprit de la mort et de la résurrection et se trouve à l’entrée des cimetières et sa femme, maman Brigitte, boit du jus de piment et est symbolisée par un poulet noir.

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Juliette Rousseau

 

En Chine

Lors des deux premières semaines d’avril, on célèbre le Qing Ming, qui peut se traduire par «pureté et lumière», d’après les caractéristiques climatiques. C’est donc également la fête du renouveau du printemps.

Cette fête est aussi appelée «Jour du balayage des tombes». Selon la coutume, les Chinois se rendent sur les tombes de leurs défunts afin de les nettoyer. Ils apportent du vin et de la nourriture mais surtout du papier-monnaie : les Chinois brûlent de faux billets, des fausses cartes de banque ou même des petites voitures ou maisons en cartons afin que les morts puissent en faire usage.

Selon les croyances chinoises, lors du septième mois du calendrier lunaire, les esprits orphelins et les fantômes seraient relâchés sur Terre. C’est la Fête des fantômes. Ces âmes seraient bloquées sur Terre à cause de leurs pêchés ou d’une mort violente. Pour les réconforter et accélérer la délivrance de ces fantômes affamés, les croyants préparent des repas ou des cérémonies. Ils allument également de l’encens devant leur porte afin de guider les fantômes vers l’enfer. Le «mois des fantômes» est considéré comme dangereux par les Chinois, qui évitent alors les activités dangereuses et les événements importants (mariages, déménagements,…)

Au Japon

Au pays du Soleil-levant, où se côtoient les croyances, le Festival Obon est une tradition bouddhiste vieille de plus de 500 ans. Mi-juillet, les esprits des ancêtres rendraient visite aux vivants. Les nouvelles générations se réunissent alors sur les terres d’origine de leur famille et garnissent les autels de leur maison d’encens, de fleurs et de fruits.

Un des moments phares du festival est le Bon-Odori, une danse traditionnelle qui se réalise autour d’une estrade de bois garnies de centaines de lanternes colorées et accompagnée de chanteurs et batteurs de tambours.

Le festival se clôt par un lâché de lanternes sur une rivière, symbolisant le retour des âmes vers le royaume des morts et, bien sûr, par des feux d’artifice.

Le festival tire son origine de l’histoire d’un disciple de Bouddha qui, grâce à ses pouvoirs surnaturels, aurait découvert que sa mère décédée se trouvait dans le royaume des fantômes affamés et souffrait. Bouddha lui aurait alors conseillé de faire des offrandes aux moines afin de la libérer.

Au Népal

Lors de Gaï Jatra, ou «Fête des vaches», les Népalais célèbrent les êtres chers perdus l’année précédente pendant 8 jours. Au mois d’août ou de septembre, les familles concernées organisent une procession accompagnées d’une vache (ou d’une personne déguisée en vache, si la famille n’en possède pas). Cet animal étant considéré comme une déesse sainte, il doit aider le défunt à accéder au paradis.

Les Népalais, alors réunis en famille, profitent également de ces festivités pour ridiculiser les politiciens et les personnages publics. L’origine de cette célébration est attribuée au roi Pratap Malla qui organisa des processions de gens déguisés afin de tenter de redonner le sourire à sa femme, inconsolable depuis la perte de leur fils. Cela aurait fonctionné et le roi aurait alors décidé de conserver la tradition afin de célébrer les morts dans la bonne humeur.

À Haïti

Comme chez nous, les Haïtiens célèbrent leurs morts le 2 novembre, lors de la fête des Guédés, les esprits de la mort. Les prêtres vaudous organisent des cérémonies et l’ambiance est très festive puisque les participants, habillés de violet et de noir, dansent, fument, boivent, mangent et crachent tout en proférant des obscénités au-dessus des tombes.

Les Guédés sont, dans la tradition haïtienne, représentés comme une famille très bruyante et dont chaque membre a une signification : Baron Samedi est l’esprit de la mort et de la résurrection et se trouve à l’entrée des cimetières et sa femme, maman Brigitte, boit du jus de piment et est symbolisée par un poulet noir.

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