La campagne «Bob d’hiver» débute ce vendredi : découvrez ce qui vous attend pendant les fêtes

La campagne «Bob d'hiver» débute ce vendredi : découvrez ce qui vous attend pendant les fêtes
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

La campagne commencera dès vendredi soir à 22h00 pour s’achever le 28 janvier à 06h00 du matin. Un «week-end sans alcool au volant», avec davantage de contrôles de police, est également prévu du 11 au 14 janvier.

Le slogan choisi pour la campagne Bob d’hiver 2018-2019 est «Bob = 100% sobre», ont annoncé jeudi le ministre de la Mobilité François Bellot, les représentants des ministres régionaux en charge de la sécurité routière, la police fédérale, Assuralia, l’institut Vias et la fédération des Brasseurs Belges.

Depuis 23 ans, la campagne Bob associe la prévention, via des campagnes de communication, et la répression, via des contrôles de police accrus. Cette année, les coureurs cyclistes Philippe Gilbert et Sven Nys parrainent l’opération.

La police promet de son côté des points de contrôle plus mobiles, afin de s’adapter à l’usage des réseaux sociaux et des applications mobiles par les automobilistes.

« En 2017, 4.210 accidents avec tués ou blessés ont impliqué au moins un conducteur sous l’influence de l’alcool, ce qui représente un accident toutes les deux heures« , a indiqué François Bellot.

Ce nombre diminue d’année en année mais de manière modérée (-2% par rapport à 2016; -7% par rapport à 2012). Les nuits de week-end, quasiment un accident sur deux (43%) implique un conducteur sous l’influence de l’alcool, mais l’alcool est également présent dans des accidents en journée : environ 1 sur 8 le week-end (12%) et 1 sur 25 en semaine (4%). Selon une analyse de l’institut Vias, l’alcoolémie moyenne des conducteurs impliqués dans un accident tourne autour de 1,7 pour mille, soit plus de trois fois la limite légale.

La problématique de l’alcool au volant est également une question de mentalité, a encore relevé M. Bellot. « Dans bon nombre de pays, notamment les pays nordiques, le fait de ne pas combiner boire et conduire est un code culturel. En Belgique, ce n’est pas encore le cas, comme en atteste une récente enquête de la fondation Vinci. En présence d’une personne qui va prendre la route et qui a trop bu, un Belge sur quatre (24%) ne lui dit rien. C’est le pourcentage le plus élevé d’Europe. »

Le ministre fédéral a également rappelé la nouvelle législation sur la répression de la conduite en état d’ivresse, « qui produira ses effets dans les prochains mois » ainsi que l’instauration d’une « procédure automatisée pour le traitement des infractions les moins graves. »

Côté wallon, le représentant du ministre Carlo Di Antonio a rappelé l’existence du chèque-taxi Backsafe, qui permet aux jeunes de moins de 30 ans de payer leur course à moitié prix dans dix villes du sud du pays. Cliquez ici pour plus d’infos

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