Une terre perméable et bien drainée, des têtes fermes et sans défaut : voici les deux indispensables pour réussir la plantation de l’ail blanc.
L’ail se présente sous la forme d’un bulbe (tête) constitué de plusieurs petits, les caïeux (gousses). Ce sont eux qu’il faut planter maintenant : chacun donnera naissance à une nouvelle tête d’ail qui sera récoltée l’été prochain.
Les variétés d’automne regroupent l’ail blanc et l’ail violet. Elles restent dans le sol tout l’hiver, avant de se développer au printemps. Les variétés de printemps regroupent l’ail rose et rouge.
– Retournez la terre sur une profondeur de 20 centimètres. Débarrassez-la des cailloux éventuels. Comme tous les bulbes, l’ail aime les sols souples et bien drainés : si le vôtre est argileux, ajoutez du sable pour l’ameublir.
– Choisissez de belles têtes d’ail saines, bien fermes et dépourvues de toute trace de pourriture. Éclatez-les pour séparer les caïeux. Sélectionnez ceux situés sur le pourtour de la tête (ils résistent mieux au gel et sont de meilleure qualité).
– Griffez le sol pour briser les mottes et niveler le terrain. Tendez ensuite un cordeau et plantez vos caïeux tout le long. Enfoncez-les avec les doigts, à une distance de 10 à 15 centimètres les uns des autres et sur une profondeur de 3 à 4 cm.
– Rebouchez chaque trou avec la main et tassez légèrement. N’arrosez pas : comme les bulbes à fleurs, l’ail n’aime pas les terres humides, propices à la pourriture.
Encore deux conseils d’ami
– Ne replantez pas des caïeux d’ail de consommation achetés au supermarché : il s’agit le plus souvent de variétés méridionales peu adaptées à notre climat, et davantage exposées aux virus. Rendez-vous dans une jardinerie ou une graineterie !
– Ne cultivez pas l’ail sur la même parcelle d’une année à l’autre. Ne la remplacez pas non plus par des oignons ou des poireaux, sensibles aux mêmes maladies et aux mêmes nuisibles. La rotation des cultures est bénéfique pour tous les légumes au potager, sinon… aïe, aië, ail !
Christel Adrien
