Frissons garantis avec ces films inspirés de faits réels…

Frissons garantis avec ces films inspirés de faits réels…
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Avec Halloween, l’occasion est trop belle pour ressortir de vos sombres placards les films les plus flippants du genre ! Et si il y a bien quelque chose qui fait froid dans le dos, c’est d’imaginer que certains scénarios sont inspirés de faits réels ou de personnages ayant vraiment existé…

Si vous êtes amateurs d’hémoglobine et de grands frissons, voici une sélection des films d’horreur inspirés des histoires les plus inquiétantes, étranges et parfois inexpliquées, auxquelles vous êtes libre de croire … ou pas !

Un couple mythique de «Ghostbusters»

Il est démonologue, elle est medium. Ed et Lorraine Warren ont tenté, dans les années 70, de résoudre les cas les plus angoissants de la décennie. Et Hollywood n’a pas hésité à puiser dans les histoires du couple de chasseurs de fantômes pour faire hurler dans les salles obscures.

«Amityville» par exemple, sorti en 2005, est peut-être la plus célèbre de leurs affaires. Le film s’inspire du roman de Jay Anson : «The Amityville Horror : a Strue Story», lui-même inspiré du témoignage de la famille Lutz.

En 1976, le couple se rend dans cette ville de l’État de New York. En effet, la famille Lutz a emménagé dans une maison, charmante en apparence mais dans laquelle, l’année précédente, le jeune Ronald a assassiné les cinq autres membres de sa famille durant leur sommeil, soi-disant sur les ordres du diable lui-même.

À peine arrivés, on conseille aux Lutz de faire bénir leur nouvelle demeure. Lors de la bénédiction de la maison, le prêtre entend des voix qui lui ordonnent de s’en aller. Bientôt, d’autres phénomènes étranges se produisent dans «la maison du diable» : variations de température, odeur étrange, taches noires, nuées de mouches, apparitions, mobilier déplacé et même lévitation de la mère en pleine nuit…

28 jours après leur arrivée, les Lutz mettent les voiles. Malgré le fort soupçon de supercherie, le couple Warren enquête et affirme que le récit des Lutz est véridique. En visitant la maison, Lorraine est assaillie par des sensations de terreur et fit même la rencontre de Ronald. Elle tenta d’entrer en contact avec les esprits de la maison et, parmi les personnes présentes, plusieurs perdirent connaissance. Le couple finit par déduire que la maison a été construite sur un ancien site indien de détention de malades mentaux… Rien que ça !

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Plus récemment, James Wan a produit le terrifiant «Conjuring : les dossiers Warren». Cette fois, le couple lui-même est sur le devant de la scène, venu aider une famille, persuadée que sa maison est hantée par un esprit démoniaque. Et encore une fois, l’histoire s’inspire de faits réels.

Harrisville, 1970. La famille Perron entre en possession d’une nouvelle demeure. Très vite des événements télékinétiques se produisent et des êtres surnaturels apparaissent mais se montrent, dans un premier temps, tout à fait inoffensifs. Cependant, tous n’étaient pas sans défense. Parmi ceux-là, une femme a particulièrement terrorisé Carolyn, la mère : Bathsheba, morte au 19e siècle et accusée de sorcellerie. Selon les Warren, c’est elle qui aurait jeté un sort à la maison. Elle aurait même pris possession du corps de Carolyn lors d’une terrifiante intervention des Warren.

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«Conjuring 2 : le cas Enfield» relate également une enquête du couple Warren, parti enquêter en Angleterre sur un fantôme s’en prenant à une famille.

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Un seul homme pour inspirer tous les détraqués du cinéma

Ed Gein a inspiré le terrifiant Leatherface de «Massacre à la tronçonneuse» de Tobe Hooper, sorti en 1974 et suivi de six autres adaptations, mais aussi Norman Bates, dans «Psychose» et Buffalo Bill dans «Le Silence des Agneaux».

Celui qu’on surnommait «le boucher de Plainfield» a marqué l’Amérique des années 50. Suspecté d’avoir enlevé une femme, la police perquisitionne son domicile et fait la découverte la plus horrible qui soit. En plus du cadavre de la disparue, les policiers constatent que son domicile est rempli d’un mobilier fabriqué à partir de restes humains : bols réalisés à partir de crânes, rideaux, lampes et gants confectionnés à partir de lambeaux de peau. La plupart venaient en réalité de cadavres déterrés dans des cimetières. Déclaré mentalement irresponsable, il finira sa vie dans un institut psychiatrique.

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Exorcisée jusqu’à la folie

Dans un autre registre, une jeune allemande prénommée Anneliese, a été, dès la fin des années 60, suspectée par ses proches d’être possédée. C’est elle qui a inspiré l’Emily Rose de «L’Exorcisme d’Emily Rose», grand succès de 2005.

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Après de violentes crises durant lesquelles elle perdait sa voix et tremblait violemment, elle fut admise à l’hôpital pour épilepsie. Ayant parlé aux médecins des visions démoniaques qu’elle percevait pendant ses crises et devenant de plus en plus violente avec sa famille, la jeune fille se voit imposer de nombreuses séances d’exorcisme : près de 70 en dix mois.

Refusant de s’alimenter, elle finit par décéder de malnutrition et de déshydratation. Après enquête, les parents de la jeune fille et les prêtres ayant pratiqué les exorcismes ont été inculpés pour négligence ayant entraîné la mort.

Une poupée qu’on préfèrerait garder à distance

Enfin, la célèbre poupée Chucky du film «Jeu d’enfant» (1989) a, elle aussi, un double historique : Robert la poupée, propriété du petit Robert Eugène. À la fin du XIXe siècle, la famille Otto, réputée pour la sévérité avec laquelle elle traitait ses employés, congédie la nounou de leur fils, d’origine haïtienne, après l’avoir surprise en train de s’adonner à des rituels de magie noire.

Avant de partir, celle-ci offre au jeune garçon une grande poupée. Très attaché à elle, le garçonnet ne la lâche plus : il dort avec elle et la nourrit à table. D’abords amusés, les parents finissent par enfermer l’horrible poupée dans une boîte au grenier. Et pour cause, lorsque Eugène discutait avec sa poupée, sa mère entendait une voix d’adulte lui répondre, les voisins la virent se déplacer dans la maison d’une fenêtre à l’autre, le garçon fut pris d’horribles cauchemars et hurlait toujours «Robert l’a fait !» lorsqu’on retrouvait les meubles de sa chambre renversés et ses jouets mutilés.

Devenu adulte, Eugène retourne vivre dans la maison de son enfance et retrouve, en même temps que sa poupée, la passion qu’il entretenait pour elle. Malgré les protestations de sa femme, il lui aménage un espace dans leur foyer. Petit à petit, la santé mentale d’Eugène commence à se détériorer, mais après chaque accès de rage, il s’excuse auprès de sa femme, prétextant que c’était la faute de Robert. Celle-ci effrayait même leurs invités qui affirment que son regard change et qu’elle n’a, au fond des yeux, que haine et méchanceté.

À la mort de son mari, Anne vendit la maison en laissant la poupée au grenier. Mais Robert fut bien vite ressortit de sa boîte par la petite Myrtle, nouvelle occupante de la maison. Elle aussi fut victime de la poupée démoniaque qui aurait traversé sa chambre en courant pour se jeter sur son lit !

Plus tard, elle en fit don au Musée Fort East Martello. Selon les dires des visiteurs, Robert continuerait ses méfaits, maudissant les visiteurs qui lui manquent de respect. Les murs de la pièce sont d’ailleurs recouverts des lettres de visiteurs le suppliant de les pardonner d’avoir été irrespectueux envers lui.

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Juliette Rousseau

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