Après les Veilles Charrues et les Francos de la Rochelle, la voici à Spa ce mardi 19 juillet !
À 24 ans, casquette vissée sur la tête, Jain sort d’une «grosse sieste». «Ce que je n’aime pas, c’est la fatigue, ne pas me reposer. Je continue d’écrire sur les routes. D’ailleurs, je présente deux nouvelles chansons sur scène dont une rend hommage aux attentats de Paris, de novembre dernier.»
Cette artiste complète aime jouer avec les contrastes. Plutôt tranquille à la ville, plutôt bondissante en live. «Je ne voulais pas faire « The Voice ». Je suis de nature assez réservée. Je ne me sentais pas de faire de la télé. Je voulais d’abord faire parler ma musique», avoue-t-elle.
«Un public qui aime danser !»
Depuis le début de l’été, elle enflamme les festivals, seule en scène, avec sa boîte musique. «Avec ma machine, je donne beaucoup d’énergie. Avec des boucles de basse, de batterie, je parviens à obtenir même un effet de transe ! C’est ma première tournée des festivals. J’en suis ravie. C »est un rythme de vie particulier. On voyage en autocar de nuit, on arrive, on déjeune, on se repose et on est sur scène le soir.»
Sa melting pop, «un pot garni de reggae, de folk , de soul et d’électro» dit-elle, fait des émules, son premier album «Zanaka» séduit. «J’ai un public très gentil, extrêmement bienveillant. Un public qui aime aussi pas mal danser».
D’ailleurs, sur «Makeba», ils se déchaînent… «Ce titre marche assez fort», sourit-elle. Dès la rentrée, l’Italie, l’Espagne, l’Angleterre l’attendent impatiemment et lui fredonnent en choeur «Come». Si elle pouvait faire un vœu avant de se quitter ? «Que cela dure longtemps !»
Caroline Geskens
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