Sans eux, il n’y aurait pas de festival !
Ils sont entre 250 et 300 chaque année. Ils donnent un souffle vital aux Francofolies. Ils se donnent sans compter. Ils ont entre 16 et 70 ans. Ils s’occupent, de l’accueil*, de la logistique. Il y en a même qui sont photographes ou «banderoleurs». Ce sont les bénévoles des Francofolies.
Transparence à tous les étages
Les candidats peuvent se manifester entre le 1er janvier et le 15 avril via le site Francofolies.be. L’équipe est donc tellement «full» qu’une centaine d’entre eux devront patienter jusque l’année prochaine.
Des dires de Patrick Pottier, le responsable du Service Bénévoles, le festival ne pourrait simplement pas avoir lieu sans l’apport des forces vives que sont les volontaires. Pour la protection de chacun, ils sont liés par contrat. Tout est évidemment transparent vis-à-vis de l’Onem.
Une relation à double sens
Leur défraiement est au maximum du montant quotidien légalement autorisé avec 32 € nets dans la poche tous les jours. Ils sont chouchoutés. En effet, chaque bénévole reçoit l’accès au Village Francofou, des boissons, un ou plusieurs T-shirts en fonction des disponibilités…
Ce n’est pas tout, ils repartent avec «beaucoup de bons souvenirs», dixit Patrick, qui est connu comme Barabbas dans la Cité thermale sous le diminutif de Popo.
Avec un tel service, il endosse une responsabilité non négligeable. Mais il considère qu’il reçoit plus de satisfaction que ce qu’il n’a l’impression d’apporter, tellement le rapport humain est important.
«Plus que des pions sur un échiquier»
L’aînée de son équipe fête ses «soixante-dix printemps» cette année. Yvonne L’Hoest est directrice des «Restos du Cœur Belgique». Mais, elle vient se ressourcer en s’inscrivant dans la dynamique francofolle.
Pour ma part, je confirme que les Francofolies sont comme une «grande famille» où on se retrouve d’une année à l’autre comme si on s’était quitté la veille.
Avec l’équipe dans laquelle je m’investis depuis vingt ans cette année, l’accueil «Presse», chapeautée par Marc Radelet, nous nous réunissons plusieurs fois entre deux éditions. Durant le festival, nous nous serrons tellement les coudes pour mener à bien notre mission que nous sommes plus que des pions sur un échiquier…
Hugues-Pierre Lesuisse
(*) des artistes, de la presse, des parkings, des Personnes à Mobilité Réduite, des parents et enfants pour garantir un maximum de sécurité, etc.
N.B. : Le personnel des bars est également constitué de bénévoles, mais «fourni» par les clubs sportifs spadois. Une source de revenus considérable pour certaines associations…
Photos : HP Lesuisse
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici