Expo «Vu à la radio» : rencontre avec l’animateur Brice Depasse

Expo «Vu à la radio» : rencontre avec l'animateur Brice Depasse

Participez à notre concours et gagnez des visites exclusives de l’exposition en compagnie de l’animateur de Nostalgie.

Les 100 ans de la radio, les 60 ans de Télépro ! Fêtons ces deux événements ensemble !

À l’occasion du centenaire de la première diffusion radiophonique européenne, le 28 mars 2014 à Bruxelles, venez découvrir la grande et fascinante exposition «Vu à la radio»retraçant les 100 ans de radio en Belgique, sur le site de Tour & Taxis. Une visite exclusive racontée par l’animateur Brice Depasse. Un lunch vous permettra ensuite de lui poser toutes les questions souhaitées.
Un guise de mise-en-bouche, nous avons rencontré Brice Depasse qui est également auteur d’un livre sur le même sujet.

Brice Depasse :

«La radio parle aux gens comme à des amis !»

Pourquoi cette exposition est-elle incontournable ?

Déjà pour pousser un petit «cocorico» ! Car la première émission de radio en Europe a eu lieu en Belgique. Tout comme au Canada en 1906, notre pays a fait un premier test radio d’une émission organisée avec un animateur, un orchestre, un public derrière lui et, surtout, des auditeurs. La promotion de l’événement avait été assurée dans la presse écrite.

Quels sont les points les plus intéressants de l’expo ?

La reconstitution d’un studio de radio libre, avec tous les détails «vintage» : cendriers, bacs de 33 tours, etc. Puis une superbe collection de vieux postes. Il est possible d’y écouter la première émission avec la voix de Joseph Longé : avant lui, il n’y avait eu aucune voix dans les airs. Puis, entendre le ton pompeux que l’on utilisait à l’époque est amusant ! C’est dans les années 50 que les animateurs se mettront à s’adresser à l’auditeur comme à un ami.

Quelles furent les époques particulièrement marquantes des ondes ?

Notamment l’avant-guerre où il y avait 17 stations locales au Plat Pays : 14 en Wallonie, 3 en Flandre. Dans les années 80, avec l’avènement des radios libres, on retrouve le même phénomène, mais cette fois, il y en a des centaines. Je me souviens avoir commencé dans un studio «placard à balais» avec un seul micro ! Mais c’était très enthousiasmant.

Comment expliquer la longévité de la radio, malgré la concurrence de la télé ?

Si la télévision a réussi à déboulonner la radio en soirée, elle n’est pas parvenue à lui prendre son créneau en matinée et en journée. La petite lucarne est moins mobile. Puis, mis à part les JT, elle ne parle pas directement aux gens. Il n’y a pas ce côté communion avec le public.

À quoi pourrait ressembler la radio du futur ?

La principale grande révolution surviendra lorsqu’on pourra capter les Web radios dans nos voitures. Ceux qui écoutent les radios locales ou communautaires pourront continuer à le faire en vacances, très loin de chez eux. Et ne nous inquiétons pas pour la multiplicité du choix des stations. On l’a vu avec la télé : malgré l’arrivée de centaines de chaînes, le public reste fidèle à ses préférences.

Entretien : Carol THILL

À lire :
«100 ans de radio en Belgique», P. Caufriez, N. Gaspard et B. Depasse, 29 € (éd. La Renaissance du Livre).

GAGNEZ cette visite exclusive de l’expo en participant à notre concours !

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