Notre compatriote a passé le stade des demi-finales et concourra dans la deuxième partie de la finale, samedi.
Après l’euphorie du tirage au sort de la dernière enveloppe, l’heure était aux premières rencontres avec la presse à Kiev. Il nous revient que notre « dernière » position dans la sortie des noms des dix pays qualifiés est un choix délibéré des producteurs, et que la chanson de Blanche les a tellement marqués qu’ils ont voulu faire durer le suspense au maximum. C’est un peu ballot pour la Finlande qui y a cru aussi avec sa ballade « Blackbird »…
Dans la salle de presse, chaque artiste a droit à deux questions : l’une des médias internationaux, l’autre de « sa » presse locale. Et c’est là que Blanche a dû regretter de ne pas être aussi assidue au cours d’anglais à l’école… Même si le français est une langue officielle de l’Eurovision, l’usage veut que l’on y converse en anglais avec la presse. La réaction de Blanche a donc été assez sommaire. Petit bémol…
À lire aussi : l’interview de Pierre Dumoulin, le mentor de Blanche
Qu’à celà ne tienne, dans le clan de la Bruxelloise, tout le monde est satisfait. Les parents d’Ellie sont comblés, malgré la frayeur de la « dernière enveloppe ». Même réaction pour son frère, Olivier qui est « à fond » derrière sa petite soeur. Pour samedi, un classement dans le top 10 (voire dans un top 5) est sur toutes les lèvres…
La chance serait d’ailleurs avec Blanche, puisqu’elle a tiré au sort sa position dans la finale. Ellie passera dans la deuxième partie du show. Une bonne pioche, puisque selon les experts et les fans, ce sont les meilleures places pour bien se classer. Le public ayant encore en tête les derniers titres passés lorsqu’il va devoir voter. Rappelons que l’an dernier, Laura Tesoro a récolté une 10e place, en finale, en ayant pourtant ouvert le show…
Pour Blanche, les répétitions vont reprendre, et les activités à Kiev aussi. Ce jeudi, la chanteuse et toute la délégation sont attendus à l’Ambassade de Belgique pour une récéption en l’honneur de Blanche.
Blanche est sur un nuage, le rêve continue…
De notre envoyé spécial à Kiev : Pierre Bertinchamps
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici